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Posté par Lydia M. le 30.6.04
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Traîtresses portugaisesEt bien non, je ne vais pas vous parler football, même si j'ai une petite pensée pour la "colonie" (pour citer dans le texte le grand Thierry Roland) lusitanienne qui va vivre des émotions fortes ché choir. Non, je vais causer de mes oreilles, ou plus exactement de mon audition, qui a une tendance à baisser en ce moment : enfin, disons que je comprends moins bien les choses après une absorption massive d'alcool (ce qui ne m'arrive bien entendu, que très très rarement). Pas plus tard qu'hier (c'est assez mémère comme expression finalement), il y avait le déjeuner de départ de mon Pésident (à l'occasion duquel nous pûmes entonner un sincèrement chaleureux "Avar Pésident"). Au cours du repas, j'entends ma collègue Machine dire à la cantonnade : "Ah, il m'a engrossée pendant ce voyage en Ukraine !"(désolée Mme MD, mais c'était bien là-bas). Qu'ouis-je (ce n'est pas cochon), qu'apprends-je, MACHINE EST ENCEINTE ??? Je demande discrètement confimation à ma voisine, aussi torchée que moi, qui me crache presque son champagne à la figure tant elle se gondole. Ouf, elle me rassure, il fallait entendre ENGRAISSEE. Machine est juste un peu grassouillette, c'est tout. Ce délicieux déjeuner m'a permis d'ailleurs d'asseoir un peu plus ma réputation de femme sérieuse (directrice de la prospeschtroumpf, alors, Respect, s'il-vous-plaît), réservée, sobre et à l'alimentation équilibrée... Mon honneur est donc définitivement sauf. C'est essentiel pour une femme qui le worth it so much. Plus que jamais.
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Posté par Lydia M. le 24.6.04
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Bienvenue au village des fousChaque jour, mes anciens camarades de Stalag, appelé désormais plus communément sur ce site, mon précédent précédent Jolitravail, me font part d'anecdotes croustillantes sur leur jolie petite entreprise, dont l'état de putréfaction est très très avancé. Des vols répétés de tickets restau, remboursés sur le champ, lorsque les victimes sont sur la liste des amis du chef des gommes. Des vols d'ailleurs répétés de tout, les cambrioleurs de la dernière fois ayant sûrement eu la bonne idée de faire des doubles de toutes les clés, que le chef des gommes range très consciencieusement dans une gracieuse armoirette à clé, chacune d'elle portant la mention de la serrure correspondante. Un chef des gommes qui fait sa semaine en 4 jours, en arrivant à 10h, et repartant à 17h, avec 3 heures de pause déjeuner...et qui passe probablement une partie de son précieux temps de travail condensé, à se palucher sur un site de rencontres, avec pour pseudo "Fin gourmet" d'une part, et à lire les mails du reste du personnel, enfin, au moins de ceux qui sont soupçonnés de traîtrise, d'autre part. Un ami du chef des gommes, un commensale proche de la clochardisation, qui est actuellement payé à faire des mots fléchés (sûrement les mêmes que ceux de la très grosse comptable raciste, antisémite et homophobe). C'est ce même individu qui est à l'origine du fichier magique de cette jolie petite structure, lequel fichier devait permettre, je le rappelle, de faire des mailings ciblés en fonction par exemple, de la taille du sexe des individus masculins (les Mr.), et de la date des dernières règles des individus féminins (les Mme.). Des sanitaires totalement défectueux, obligeant le personnel à aller faire pipi ou popo dans des chiottes sur un palier situé à l'étage en dessous. Ces mêmes sanitaires topkapiens faisaient pourtant, il n'y a pas si longtemps de cela, la fierté de l'équipe dirigeante (enfin, dirigeante, le mot est un peu fort) Des réunions de travail pour déterminer qui ira porter le courrier à la poste, pendant que celui qui s'en charge habituellement n'est pas là : on est à deux doigts de prendre un prestataire extérieur pour venir chercher le courrier, et l'apporter au bureau de poste, qui se trouve à 100 mètres. L'avantage de l'externalisation est qu'il faudra rédiger un cahier des charges pour définir une procédure, lancer un appel d'offres, en toute transparence, puis choisir avec objectivité un prestataire extérieur (un copain, payé très très cher). La pauvre fille qui me remplace est aussi vive qu'une fine de claire : une pauvre gourdasse, perdue dans cet univers impitoyable de la petite structure d'envergure nationale (déliquescente). Un lapin affolé dans les phares d'une voiture, qui n'ose pas demander à Mme Labenne ce qui s'est dit dans une rencontre au sommet avec un obscur conseiller technique : "Ca se fait, tu crois vraiment que je peux lui demander ?" demanda-t-elle au PaCa. "Ben oui, c'est même assez normal", lui répondit-il. Il mourait d'envie de lui dire, à l'instar de Renée Saint-Cyr dans Palace : on ne dit pas : "dites moi, la vieille pète-couilles, vous m'filerez fissa le compte-rendu de la réunion de merde à laquelle vous êtes allée, hier !". Non, on demande poliment : "Madame, pourrai-je, s'il-vous plaît, avoir un debriefing de votre réunion d'hier ?". Une fort bonne ambiance règne donc, à laquelle, je ne suis apparemment pas étrangère, puisque mon nom circule encore dans les couloirs de cette merveilleuse petite entreprise : je suis en effet à l'origine d'un complot estival, qui a consisté à "organiser", en plein mois d'août une petite partie de Pictionnary pendant la pause déjeuner. Ce forfait que nous commettions tous les ans à l'occasion de notre fameuse journée buffet campagnard et tongs, a été révélé au grand jour par l'immonde chef des gommes. Et il a donné lieu à la réflexion suivante, de la part de cette chère Mme Labenne, qui, plus que jamais, s'implique quotidiennement dans la vie de son entreprise et fait preuve d'une vraie vision stratégique : "Si je l'avais su, ces personnes auraient fait l'objet d'un blâme". S'il en avait parlé plus tôt, j'aurais donc reçu le mail suivant : De : Mme Labenne A : Lydia M.
Importance : haute
Madame, Vous avez récemment organisé un jeu sur votre lieu de travail. Je vous rappelle que la position de cadre que vous occupez dans cette entreprise vous oblige à adopter un comportement empreint d'exemplarité. Il n'est donc pas concevable qu'un responsable de service utilise son temps de travail, fut-ce pendant la pause déjeuner, pour se livrer à des activités non directement liées à sa mission. En conséquence de quoi, je vous informe que j'engage dès ce jour une action disciplinaire à votre encontre, en vertu des articles du Code du travail relatifs aux sanctions disciplinaires. Vous recevrez donc prochainement par courrier recommandé une convocation pour un entretien disciplinaire, blablabliblablabla...
Mme Labenne Directrice générale de LejolitravailMon seul regret concernant cette vénérable petite entreprise est donc de n'avoir pas reçu ce mail, dont la bêtise aurait largement égalé celui sur les consignes concernant l'usage des cabinets, qu'il nous fallait laisser aussi propres en sortant qu'en entrant. Ce n'est tout de même pas donné à tout le monde d'avoir un patron aussi intelligent, et des collègues aussi sympas. Alors, c'est là, le Jolitravail ?
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Posté par Lydia M. le 15.6.04
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Gourdasse sans frontièreI should be so luckyIn my imagination There is no complication I dream about you all the time In my mind a celebration The sweetest of sensation Thinking you could be mine In my imagination There is no hesitation We walk together hand in hand I'm dreaming You fell in love with me Like I'm in love with you But dreaming's all I do If only they'd come true I should be so lucky Lucky lucky lucky I should be so lucky in love I should be so lucky Lucky lucky lucky I should be so lucky in love It's a crazy situation You always keep me waiting Because its only make believe And I would come a-running To give you all my loving If one day you would notice me My heart is close to breaking And I can't go on faking The fantasy that you'll be mine I'm dreaming That you're in love with me Like I'm in love with you But dreaming's all I do If only they'd come true I should be so lucky Lucky lucky lucky I should be so lucky in love I should be so lucky Lucky lucky lucky I should be so lucky in love I should be so lucky (so lucky, so lucky) I should be so lucky I, I, (I, I) I should be so lucky (so lucky, so lucky) I should be so lucky I, I, I, I, I, I, I, I, I, I In my imagination There is no hesitation We walk together hand in hand I'm dreaming You fell in love with me Like I'm in love with you But dreaming's all I do If only they'd come true I should be so lucky Lucky lucky lucky I should be so lucky in love I should be so lucky Lucky lucky lucky I should be so lucky in love Un bien beau texte en effet
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Posté par Lydia M. le 14.6.04
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...and froggies ate rosbeefs Zizou is oh so magic...
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Posté par Lydia M. le 9.6.04
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Dieu m'habite Il n'aura pas échappé aux vigilents lecteurs que vous êtes que j'ai récemment intégré une petite structure d'envergure nationale®, sise dans un quartier ma foi fort chic de notre belle capitale. Un vrai contraste d'ailleurs avec le quartier de mon précédent précédent Jolitravail (avant les champs de patate), quartier qualifié sournoisement de "cosmopolite" par Totor, luttant contre ses penchants racistes de beauf de base. Soit dit en passant, le précédent précédent Jolitravail semble avoir perdu de sa superbe : cambriolages, lunettes de cabinet déglinguées et portes qui grincent...Cependant, l'essentiel perdure : improductivité, incompétence, dénigrement permanent, malhonnêteté et mesquinerie...Un peu d'emploi fictif par ci, du népotisme par là...Bref. Revenons à mon Jolitravail. Dans le Joliquartier de mon Jolitravail, il y a en effet, en plus d'une épicerie fine et d'un fromager de luxe tous les deux mètres, et c'est un signe fort, moult écoles et autres établissements d'enseignement privé, fréquentés par des blondinets et blondinettes tous munis de téléphones portables dernier cri pour suivre les tribulations de Marie-Agathe au yacht club. Qui dit école privée dit bien entendu catéchisme, paroisse, aumônerie, et autres accessoires et annexes des églises du coin... L'une de ces églises, grâce à la contribution de ses fidèles paroissiens, a pu investir dans un panneau lumineux, à l'instar de ceux que la ville de Paris a fait poser un peu partout et qui par exemple, mentent sur la qualité de l'air que l'on respire (qui est au pire "médiocre", mais jamais "pourrie"). Forte de cette acquisition high-tech, la paroisse de ladite église a décidé de communiquer activement, affichant, non pas les horaires des messes, qui sont de toutes les façons disponibles sur le site internet (véridique), mais le message suivant : "Proclamez que le Seigneur est bon ! Alleluia". C'est tout juste si ils ne font pas des tarifs promotionnels sur les baptêmes ou les premières communions...Cela pourrait sûrement intéresser cette dame, probablement philippine, employée de maison, voire esclave, dans un hôtel particulier du coin, que j'ai croisée hier et qui portait un t-shirt sur lequel était inscrit : "There is power in the name of JESUS". Et forcément, je me suis remémorée cette blague idiote, de la prostipute qui porte un t-shirt avec marqué JESUS dessus. Une bonne soeur passe et la félicite pour cette foi arborée aussi fièrement (et ostentatoirement ?). Perplexe, une de ses copines de trottoir s'exclame alors :"je t'avais bien dit que je suce, ça ne s'écrivait pas comme ça !!!".  Oui, je sais, je sais, je brûlerai en enfer...
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Posté par Lydia M. le 4.6.04
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C'est génial, j'ai déjà les chaussures......si jamais me venait l'idée saugrenue de me marier, j'ai des chaussures blanches qui iraient parfaitement avec la robe de jeune vierge, que je n'ai pas. Je n'ai pas non plus l'ombre d'un prétendant. C'est certainement une question d'organisation. J'ai même déjà choisi mon gâteau
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Posté par Lydia M. le 3.6.04
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Si seulement je pouvais la dédier à quelqu'un...Just a perfect day, Drink Sangria in the park, And then later, when it gets dark, We go home. Just a perfect day, Feed animals in the zoo Then later, a movie, too, And then home. Oh it's such a perfect day, I'm glad I spent it with you. Oh such a perfect day, You just keep me hanging on, You just keep me hanging on. Just a perfect day, Problems all left alone, Weekenders on our own. It's such fun. Just a perfect day, You made me forget myself. I thought I was someone else, Someone good. Oh it's such a perfect day, I'm glad I spent it with you. Oh such a perfect day, You just keep me hanging on, You just keep me hanging on. You're going to reap just what you sow, You're going to reap just what you sow, You're going to reap just what you sow, You're going to reap just what you sow...
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Posté par Lydia M. le 2.6.04
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Héritage familialPourrait-on cesser d'essayer de nous faire gober que Claude Chirac est de gauche ?
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