Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
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     Posté par Lydia M. le 31.3.05

Cadavres exquis

Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas intéressée à la façon dont certains de mes lecteurs, indépendamment ensuite de leur assiduité, atterrissent ici.

Voilà donc le dernier best of en date :
1. Danser à poil : c'est mon genre, tiens. En même temps, la phytothérapie aidant, ça doit pouvoir se faire quand même.
2. Proclamez que le Seigneur est bon : amis fous de la messe, bienvenue dans ce temple du respect et de l'oecuménisme !
3. Piquer un boeuf à cette occasion : alors là, j'ai beau réfléchir, je ne vois pas du tout...
4. Vitry-le-François viol : Guy Georges est né là où une partie de ma famille est enterrée...mais à part ça...
5. Nue à Monaco : finalement, ça complète parfaitement le 1.
6. Recette pour tomber amoureux : non, désolée, ça n'existe pas. J'ai juste des plans pour se faire lourder au soleil du printemps, c'est tout.
7. Catalogue Pronuptia 2004 : et oui, c'est un comble. Ca finit quand même par un mariage !! Un vrai conte de fées mon truc !!

Voilà ce que ça donne, mis ensemble.

"Tout commença à Vitry-le-François, où la jeune femme fut victime d'une terrible tentative de viol, un soir d'hiver, devant la gare déserte.
Traumatisée, seule, fragilisée, elle échoua dans le cabinet crasseux d'un thérapeute mystique, mais probablement en manque cruel de viande bovine, et qui exigea d'elle qu'elle aille piquer un boeuf à cette occasion, seule chance pour elle, lui affirma-t-il qu'elle se sente apaisée, que son corps et son esprit trouvent le repos.
Ne sachant à quel saint se vouer, elle s'exécuta, incapable de réfléchir plus avant.
"Et maintenant, proclamez que le Seigneur est bon !", lui dit-il, en s'envoyant un tournedos Rossini !
Se sentant s'enfoncer un peu plus, elle décida de fuir ce charlatan, et se mit à errer lamentablement de ville en ville.

La première fois qu'il la vit, c'était à Monaco, dans un restaurant, où, passablement éméchée, elle avait fini par ôter ses vêtements, et était montée sur la table, pour y danser langoureusement, nue comme un ver.
Fichtre, se dit-il, c'est ELLE, je le sais, enfin, je l'attendais depuis si longtemps, et je me demandais quand j'allais rencontrer la femme de ma vie, mais LA VOILA !!

Fort de ce nouvel amour, le jeune homme conquérant et revigoré par la flèche de Cupidon, s'enquit du catalogue Pronuptia 2004, dans lequel il choisit une robe à la hauteur de la beauté de la donzelle.
Mais la belle ne l'entendit pas de cette oreille, et l'éconduit durement : "J'ai d'autres projets, mais merci quand même ! Et puis, tu sais, je te trouve bien gentil, mais, euh voilà, c'est tout et ça ne suffit pas pour t'épouser. Je ne suis quand même pas gourdasse et désespérée à ce point ! Capice ?"

Moralité : il n'y a pas de recette pour tomber amoureux (et qui vole un boeuf peut se gaver de tournedos)."







     Posté par Lydia M. le 29.3.05

Des nouvelles du front

En attendant d'être complètement remise de ma récente et brutale chute de petit nuage, je me suis trouvé des activités saines, des dérivatifs en somme, ce à défaut d'être redevenue totalement opérationnelle (et productive), et d'avoir retrouvé ma légendaire joie de vivre.

Voilà ce qu'on peut en retenir :
- J'ai comptabilisé 30 tic-tac par boîte, soit 60 calories (car, oserais-je ici le rappeler, un tic-tac, c'est en effet beaucoup de fraîcheur, surtout ceux à la menthe extra-forte qui arrachent grave la tronche, et seulement 2 calories).
- Je me suis aperçue, que, contrairement à beaucoup de mes congénères de la gent féminine, je me mets du mascara sans ouvrir la bouche. En revanche, tel le footballeur de très haut niveau avec ses chaussettes, je commence invariablement par me maquiller d'abord le zyeux droit, puis le gauche et ça depuis des années (sauf que Zizou c'est d'abord la chaussette gauche, toujours. Pour le khôl, sais pas, il en cause pas dans la pub Volvic). Idem pour le démaquillage. Et l'épilation (je commence par la jambe droite ou le sourcil droit).
- J'ai couru samedi matin pendant 45 minutes, à la vitesse constante de 12 km par heure (j'ai donc parcouru 9 km exactement). Après ça, j'ai eu l'impression d'être cuite à l'étouffée dans le hammam.
- J'ai décidé que la période des cheveux courts était révolue : à moi la coiffure de merde pendant quelques mois (mais j'y pense, c'est peut-être ça qui l'a fait fuir !!).
- J'ai tapé dans le volant de badminton comme une brute, en pensant aux coups de lattes qui se sont perdus récemment.
- J'ai fait ma déclaration d'impôts et ai constaté avec effroi que j'en paierai cette année 3 fois plus que l'année passée, sans pour autant que mes revenus se soient multipliés par 3 (faut pas déconner).
- J'ai eu de manière désormais officielle des conversations de très haut niveau avec cette charmante jeune femme. Ce que nous nous sommes dit lundi à l'heure du déjeuner reste strictement entre nous (faut pas déconner non plus).
- J'ai retrouvé du courrier non ouvert datant d'il y a plus de trois semaines (c'était au moment où je nageais dans le bonheur si je ne m'abuse !!).
- J'ai bu 5 coupes de champagne ce midi à un pot avec toute ma boîte, ce qui a permis à mes collègues d'être rassurés sur mon état et de me dire, qu'enfin, ils me retrouvaient comme avant (je ne sais pas si c'est vraiment une bonne nouvelle, mais bon).

Je suis donc sur la bonne voie, on dirait...







     Posté par Lydia M. le 25.3.05

Méditations pascales

Détruire plutôt que se donner une infime chance d'arriver à construire quoi que ce soit,
Refuser de croire que quelque chose est possible, par peur panique de se casser la gueule,
Penser que les rêves apportent des réponses aussi solides que du béton armé, alors qu'ils peuvent simplement traduire des angoisses bien légitimes, ou même n'avoir aucun rapport avec la choucroute,
Se poser des questions dans son coin sans en parler à l'autre,
Décider qu'il ne vaut mieux pas tomber amoureux (?),
S'empêcher de se laisser aller alors que tout va bien,
Faire donc en sorte que tout aille mal, pour se prouver qu'on avait bien raison,
Savoir à l'avance que ça va foirer (?),
Soulager sa mauvaise conscience en expliquant que la décision était difficile à prendre, et avoir la volonté, malgré tout, d'entretenir un lien que l'on a soi-même brisé,

Tout ça mis bout à bout, et ben, voilà, ça a fait exploser en vol une jolie histoire qui démarrait tout juste (je n'ai pas la berlue, ou alors je n'ai rien compris...).

Le prochain qui me raconte ses rêves, je lui en colle une (sauf si c'est mon fils. Et en espérant que ce ne sera pas mon patron).







     Posté par Lydia M. le 23.3.05

Celebrity (close to)Deathmatch : le Pape VS Rainier de Monaco

Ces deux-là en ce moment sont dans les starting-blocks pour le passage à trépas.

Contre toute attente, comme le pronostique cette damequ'amalalabouche, ça pourrait bien être le papa à Stéphaniecommunouraganlatempêtenmoi qui décanille en premier.

Alors vous êtes prêts à dégainer vos SMS ?



(C'était juste pour détendre un peu l'atmosphère, hein, parce que ça fait trois jours que je vous assomme avec mes petites histoires pas marrantes...je n'arrive même pas à manger une religieuse au chocolat en entier, tellement ça me fout la gerbe, c'est dire à quel point ça va bien !!)







     Posté par Lydia M. le 22.3.05

Leçon de mathématiques

(dédiée tout spécialement à la bretonne, le lapin et F., l'homme aux chats)

Question : En sachant que Lydia M. a le coeur en miettes, brisé par l'homme aux chats, qui s'empêche de tomber amoureux d'elle, se fout la pression en se posant de fausses/mauvaises questions, et finit par trouver des réponses merdiques dans ses rêves, comment faire pour qu'elle pleure moins, et in fine qu'elle aille mieux ?

Réponse : elle ira un peu mieux quand la somme des moments de plénitude/bonheur/plaisir vécus avec l'homme aux chats sera strictement supérieure à la somme des emmerdements subis dimanche dernier.
Elle ira encore mieux lorsque cette dernière somme sera nulle, qu'elle aura disparu, condition nécessaire, mais non suffisante (loin de là).
Car elle sera vraiment heureuse quand elle aura enfin recontré celui qui acceptera d'être amoureux d'elle sans flipper sa race et qui prendra l'amour qu'elle lui donnera sans se poser de questions.

Remarque : pour l'instant (et comme elle a pu le dire par ailleurs), elle n'est capable que de pleurer, mais elle pleure principalement sous le coup de la déception et de la colère, et non de la frustration de n'avoir pas réussi à être celle qui aurait pu lui faire - enfin ! - voir les choses autrement, si et seulement si, il avait bien voulu. Elle pleure aussi de la brutalité de ce qu'elle a vécu dimanche dernier, et qu'elle se repasse en boucle, même si ça ne sert à rien et qu'elle le sait parfaitement.







     Posté par Lydia M. le 21.3.05

Someday my prince will come...

Et ça sera comme ça :

Enfin, bon, moi les princes charmants j'y crois moyen. Et je pense que je porterais très mal la meringue.
Et puis, je n'aime pas tellement les pièces montées (ça colle aux dents le caramel qu'est sur les choux à la crème).

En revanche, cette teaseusedelamortquitue vient de m'envoyer l'adresse du site où je pourrais me procurer ces jolies figurines.
Et aussi des milliards de moules (c'est important d'avoir le bon moule pour...bref) et une recette juste faite pour moi : celle de la cloche de Pâques.

Je vais l'imprimer en pleurant, ça me fera penser à autre chose.







     Posté par Lydia M. le 20.3.05

Un beau dimanche de printemps...mais...

Ce matin, pas de réveil, car c'est dimanche.
Le soleil brille, chauffe, la nature se réveille.
Ca tombe bien c'est le printemps.

Pendant que certains s'extasient sur les arbres en fleurs, que d'autres s'attablent à des terrasses ensoleillées ou pique-niquent dans la forêt, je t'entends me dire que tu as rêvé que tu me laissais partir, et que c'était mieux ainsi.
Alors, je me réfugie dans le silence et dans les larmes.

Je monte dans ta voiture, partagée entre l'envie que le trajet de retour soit le plus long possible, pour profiter de ce dernier moment avec toi, et le plus court possible pour ne pas prolonger ma détresse.
Je n'ai pas d'autre réponse que les larmes. Et je suis anéantie par la violence du contraste de cette situation avec ces moments si apaisants et si tendres que nous avons passés ensemble, hier, avant-hier, et d'autres jours encore avant.

Je n'ai rien à pardonner, bien que tu me le demandes, puisque ce n'est même pas du désamour, c'est un truc que tu as tué dans l'oeuf.
Tu dis que tu as essayé et que tu n'as pas pu.
Dont acte.
Message reçu.
Exit Lydia, exit toi et moi.

Une rupture, même sous les premiers rayons du soleil de printemps, n'est jamais qu'une rupture, et n'en est pas moins insupportable, bien au contraire.







     Posté par Lydia M. le 18.3.05

Sècheresse capillaire

Cet épineux sujet fut déjà abordé ici, très précisément le 9 juillet 2003.
Outre le fait que personne n'a jamais répondu à ma question, à savoir qui est cette Fernanda Tavarès, et bien, dis-moi pas que c'est pas vrai ami lecteur, mais hier, me voilà face à un nouveau spot (sur le même produit) avec ladite Fernanda, sur laquelle je dispose toujours d'aussi peu d'éléments.

Dans cette pub, la pauvre fille a les cheveux secs comme un coup de trique (et d'un seul côté).
Un truc de ouf.

Fernanda, je ne te connais pas, et pourtant, je dois te donner un conseil d'amie : change de shampoing. Ce machin dont tu fais la promo, c'est de la merde en barre, c'est une grosse arnaque.

La preuve : tes cheveux sont toujours aussi secs (et je ne sais toujours pas qui tu es. C'est donc un échec sur toute la ligne).







     Posté par Lydia M. le 15.3.05

Une journée particulière

Ce mardi (tiens, me suis pas plantée, ça se fête !) ?
Oui et non…
Oui, parce que déjeuner les yeux dans les yeux, suivi d’un moment magique sur la passerelle de Solférino, en plein soleil (et au milieu d’un vacarme assourdissant).
Non, parce que cette pause câlins a été précédée, puis suivie de son lot habituel d’emmerdements et de tracasseries d’ordre professionnel, dont une mémorable rouste par téléphone (infligée à votre serviteuse par mon boss)…

En fait, je voulais parler du film d’Ettore Scola (je ne peux pas exclusivement causer shampoing solide, ça fait mauvais genre).
Tout ça parce que j’ai lu une dépêche concernant Alessandra Mussolini, la petite-fille de Benito. Mme Mussolini fait actuellement une pseudo grève de la faim (elle boit trois capuccinos sucrés par jour) en se gelant le cul dans un camping-car, pour protester contre son éviction des élections régionales par les gars de son ancien parti, l’Alliance nationale (elle a apparemment traficoté sa liste de signataires).
Il se trouve que cette personne est la nièce de Sophia Loren, laquelle avait une sœur qui a été mariée avec un des fils de Benito. Franchement, c’est vrai qu’on choisit ses copains, mais rarement sa famille (j’adore citer du Renaud dans le texte), mais si ma sœur avait la fâcheuse idée de fréquenter le fils d'un dictateur et de se reproduire avec, je ne lui adresserais plus la parole.
Enfin, bref, Sophia Loren, c’est la tatie à Alessandra, et même qu’elle se fait du mauvais sang pour sa nièce, facho notoire.

Sophia Loren, je ne peux pourtant que l’associer à ce film…une journée particulière...
Elle y incarne une mère de famille cocufiée et humiliée par son mari, qui la laisse à la maison pour aller se mêler avec ses enfants, fils de la louve, à la foule romaine en liesse, ravie d’accueillir en ce mois de mai 38, Adolf Hitler. Et parce que son mainate se fait la malle, elle tombe par hasard sur Gabriele (Marcello Mastroianni), chroniqueur radio homo au chômage (normal par les temps qui couraient).
Et sur la terrasse, au milieu du linge qui sèche, ces deux solitudes qui théoriquement n’auraient pas eu grand chose à se dire, s’apaisent et s’aiment, comme ils le peuvent…
C’est probablement un de mes films italiens préférés.

Alors de savoir que Sophia Loren a des Mussolini dans sa famille, ça me fout un bourdon pas possible.







     Posté par Lydia M. le 14.3.05

Tea for two...

Ma récente (et coûteuse) inscription dans une salle de sport pour ne pas trop me ramollir et aussi pour accompagner cette damequ'alagerbe me permet d'éprouver les joies des vestiaires collectifs, de piquer des crises de fou rire pendant les cours de stretching, de cotoyer des VIP (qui transpirent, si, si, je vous jure, comme vous et moi...enfin peut-être pas autant que moi qui sue comme un boeuf), et surtout, surtout d'y faire des ablutions prolongées et autres bains de vapeur, sèche ou humide.
C'est curieux, mais dès que nous nous retrouvons dans les vestiaires, nos conversations, pourtant de très haute volée en temps normal, dérivent rapidement sur les avantages des maillots de bain deux pièces, les prix des tongs au Brésil, les bienfaits du gel douche au miel, la practicité du shampoing solide, la peformance des sèche-cheveux, et j'en passe...

Et plus étrange encore, dès que je rentre dans le hammam, je pense à la Grande Vadrouille et à cette scène monumentale du rendez-vous dans les bains turcs...
Et invariablement, je casse les oreilles de la dame citée plus haut :
- Comment ça, merde alors, but alors, you are french ?
- You are not English !!

Tout ça pour dire que pour l'instant, j'ai probablement passé plus de temps sous la douche et à me gondoler dans la vapeur à l'eucalyptus, qu'à faire du sport...
C'est ma façon à moi de rentabiliser cet investissement.







     Posté par Lydia M. le 9.3.05

Jeudi
Demain donc, puisque, j'ai fini par m'y faire, nous sommes mercredi. Putain, c'est qu'hier je me suis encore gourée, sûrement pressée d'y être, à Jeudi.
Une petite chanson, spécialement faite pour moi finalement.
Une vraie midinette.

Jeudi (Enzo Enzo)
Y a des soirs où j'me couche j'ai envie de manger du savon
Tout m'dégoûte mon ciel bouge, j's'rais capable de manger du savon
Pour me laver la bouche des bêtises qu'j'ai pu dire toute la s'maine
A m'aligner, à saluer, qui ???

J'attends jeudi comme un toutou sa balle
J'attends jeudi, j'attends jeudi, j'attends
J'attends jeudi comme un anxieux son Gardénal
J'attends jeudi, j'attends jeudi, j'attends
J'attends jeudi car ce jour là mon ange
J'ai encore rendez-vous avec toi.

Ah perdre les pédales
Avec toi perdre les pédales
Tout c'que j'ai, si tu le veux, prends-le.

Y a des soirs où j'me couche j'ai envie d'me venger d'ma télé
J'ai l'tournis ça m'dérange les histoires du monde à la télé
Quand le lointain me braque les erreurs d'une planète épuisée
J'apprécierai dans ton lit un bonheur léger donc.

J'attends jeudi comme une vierge ses noces
J'attends jeudi, j'attends jeudi, j'attends
Un vieil acteur le rôle de sa vie
J'attends jeudi, j'attends jeudi, j'attends
Un opéra sans plafond de Chagall
Prête à tout du moment que jeudi.

Ah perdre les pédales
Avec toi perdre les pédales
Tout c'que j'ai, si tu le veux, prends-le.

Y a longtemps que j'm'endors sous la lueur bleue de mon réveil
Sa compagnie m'étouffe tellement j'le tuerai dans son sommeil
L'idée de me plier au dictats de ses tic-tacs pour toute ma vie
Et encaisser, et saluer, sans frisson......
Mais j'laisse courir...

Déjà môme je vénérais le jeudi
J'attends jeudi, j'attends jeudi, j'attendsNoël, les crêpes, les chips et la magie
J'attends jeudi, j'attends jeudi, j'attends
J'étais la reine des journées sans école
Et voilà de retour mes jeudis.

Ah perdre les pédales
Avec toi perdre les pédales
Vous voilà de retour mes jeudis
Comme j'vous retrouve, mes délicieux jeudis.




PS : quelques précisions pour toi ami lecteur interrogatif : la lueur de mon réveil est rouge, et il ne fait pas tic-tac. Et j'étais aussi la reine des journées sans école, mais de mon temps, bien que d'un âge avancé, ce n'était plus le jeudi depuis belle lurette, mais le mercredi.
Ce qui ne change rien.
Vivement Jeudi quand même.







     Posté par Lydia M. le 4.3.05

Un message pour Mlle Kimiko, fan d'un gars extra

Le désoeuvrement conduit à la délinquance, c'est scientifiquement prouvé.
Pas plus tard qu'hier, je profitais d'un creux dans mon planning superbooké de Directrice de la Prospecmachinchose pour faire une recherche sur google sur...le nom patronymique+prénom de mon ex, enfin de l'ex qui m'a fait un enfant il y a quelques années de cela.
Le père de mon fiston.
Je le précise pour toi ami lecteur, au cas où tu serais quelque peu ramollo du bulbe, sutout si tu as passé ta journée à regarder les flocons tomber, spectacle hautement lénifiant.

Cette recherche m'a permis de constater que :
- Après des années de vie commune puis de séparation, ce grand flandrin pense encore qu'il va m'impressionner en me pipeautant sur ses fonctions exactes au sein de la Worldcompany. Il me croit assez naïve pour penser que je vais gober ses conneries et ne pas aller vérifier sur l'organigramme de la boîte. Il n'est pas conseiller du Pésident (non, ce n'est pas une faute de frappe, moi je dis Pésident, c'est comme ça), mais conseiller du Directeur général, et c'est quand même pas pareil.
- Il a une admiratrice taponaise qui le connaît à peine, mais qui semble folle de lui. Il a été son formateur et la pauvresse semble ne pas s'en être remise. Celle que j'appellerai ici Kimiko pour préserver son anonymat, exprime sans aucune réserve sa joie de le croiser à la galette des rois de sa vénérable entreprise. A cette occasion, elle raconte qu'elle a pu également serrer la main de son PDG adoré (lourdé 15 jours plus tard), déplorant cependant de ne pas le voir plus souvent, et surtout de ne pas avoir découpé sa photo dans le journal interne qu'elle a malencontreusement jeté quelques jours auparavant.

Décidément, la taponaise m'étonnera toujours, notamment pour sa capacité à devenir hystéro pour pas grand chose, il faut bien le reconnaître.
Alors que le père de mon fils beaucoup moins, voire pas du tout.







     Posté par Lydia M. le 3.3.05

Digressions et interrogations météorologiques

Mais putain de merde, on est le 3 mars, et il fait un froid de gueux !
Là ce n'est plus de la petite neige aérienne qui recouvre gentiment Paris d'un duveteux manteau blanc, non, c'est un machin glacial qui tombe sans interruption, et m'arrive par paquets dans la figure. L'humidité est telle (93%) que j'ai l'impression d'être à poil sous ma parka.

Et, je pose la question : à quoi servent donc décembre et janvier, si c'est en mars qu'on se les gèle à ce point ?

Nous constatâmes hier avec cette dame là que nous avons environ deux mois de décalage : ce qui signifie que le printemps débutera un peu après la Pentecôte, ce qui voudrait conséquemment dire que la fête de la musique et Roland Garros auront lieu sous les averses de grêle.
La seule constante dans tout ça, le truc intangible, c'est qu'il est encore plus probable qu'il fasse un temps de chiotte les 15 premiers jours de juillet, période habituellement réservée aux pulls que l'on ressort de leurs housses anti-mites. Dommage, ma cousine se marie, et je ne vais donc vraisemblablement pas pouvoir mettre l'une de mes 456 tenues en soie, assortie à l'une de mes, euh, 456 paires escarpins qui niquent grave les pieds...

Une seule consolation, c'est que ce froid n'appelle qu'à une chose : se coller sous la couette (et manger de la raclette, et prendre des bains démoniaques). Bref, multiplier les activités indoor.

Ca tombe bien. En ce moment, je les multiplie.
C'est rien que du bonheur, qui déchire grave sa race.