Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
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Notoirement incompétente...
     Posté par Lydia M. le 12.11.06

Je ne sais toujours pas manger avec des baguettes : donc au restau taponais, je demande une fourchette, sans même me sentir ridicule. Et ce, en dépit des quantités assez colossales de sushis et autres sino-japonaiseries que j'ai ingéré jusque maintenant.

Je pense que je ne saurai jamais jouer au billard (et interdiction aux persifleurs qui me lisent d'évoquer une quelconque aversion pour les boules et la queue...). Et ce en dépit d'efforts remarquables fournis avec patience et amour, par une certaine personne de mon entourage pour tenter de m'inculquer les fondamentaux de cette noble activité.

Je crois pouvoir affirmer que je ne serai jamais capable de remplir un lave-vaisselle sans que ce soit une torture mentale pour moi. Et ce, en dépit du fait que j'en ai un à la maison (oui, je sais, je l'ai déjà dit. Mais j'ai le droit de radoter : tant que m'en rends compte, tout va bien).

Je ne sais pas faire les revers au ping-pong. Et ce, en dépit du fait, que là aussi, des gens m'ont moult et moult fois montré comment il fallait s'y prendre. Mais, en vrai, c'est pas grave, parce que ça ne m'empêche pas,a ssez fréquemment, d'humilier mes adversaires (hinhinhin...).

Je ne sais pas faire la crème brûlée. Et ce, en dépit du fait que j'aime vachement ça, et que, globalement, je ne me débrouille pas trop mal, culinairement parlant j'entends.

Je ne sais pas oublier les mauvais souvenirs. Et ce, en dépit du fait qu'ils prennent bien trop de place dans ma tête (les enfoirés). Et des fois, ça m'empêche d'apprécier pleinement la chance que j'ai d'avoir cette vie là aujourd'hui.

Je ne sais pas faire les listes.
J'oublie toujours un truc (comme là, par exemple, j'ai forcément oublié des tas de trucs...).






J'ai pas, j'ai pas, j'ai pas tout dit !
     Posté par Lydia M. le 6.11.06

Bon.
J'attaque le 499ème post.
C'est donc le moment d'échafauder des hypothèses à la con.

Par exemple.
Supposons que ce post soit l'avant-dernier parce que, à 500, Blogger me dit d'aller poster ailleurs.
(Ouais, je sais, c'est con, mais j'avais prévenu)
Donc, il faudrait que je fasse un genre de bilan des 498 posts précédents, pour que mon 500è et ultime ne soit qu'un émouvant, sobre et digne adieu, en totale rupture avec tout ce qui aura précédé d'ailleurs (pas un au revoir à la Giscard, non, un adieu. Pas un adieu à la Mistinguett ou à la Jospin ou à la Mamère. Un vrai adieu dont je ne reviendrais pas. Un truc improbable en fait).

Alors, d'abord, à quoi ça m'a servi ce blog ?
A m'occuper l'esprit (un peu).
A raconter ma vie quand je n'avais personne autour de moi que celle-ci intéressait vraiment (et vous, les gens, vous l'avez trouvé intéressante... des fois, j'ai des doutes sur votre intégrité mentale).
A raconter des tas de conneries, en général vraies, et aussi souvent sorties de mon cerveau immature.
A rencontrer (enfin !) l'homme de ma vie (et oui).

Mais, alors, une question taraude ton esprit vif, ami lecteur, je suis sûre que tu te demandes qui je suis vraiment ?
Un personnage de blog, un peu romanesque ou cette vraie personne totalement tordue et irrémédiablement perdue pour la science ?
Au risque de te décevoir, ami de 4 ans, je suis la frapadingue en chair et en os (mal répartis d'ailleurs, trop de chair à certains endroits...).
J'existe en vrai, et je suis comme ça.
Va falloir t'y faire.

Pas de fioriture ici.
Pas de chichis.
Pas de schizophrénie (putain, c'est dur à écrire correctement !).

Pas plus d'ambition que ça à l'origine.
Et toujours pas maintenant.
Pas de besoin irrépressible de reconnaissance.
Pas de démesure.
Et d'ailleurs, quand je vois certains blogs, et la prétention de leurs auteurs, qui pensent pouvoir influer sur le reste du monde, et ben, ça me fout en rogne.
Parce que la plupart du temps, ils écrivent comme des manches, accouchent de leurs posts étriqués ou pète-sec dans la plus grande des douleurs.
Rien de naturel là-dedans.
Ni de spontané.
Tout est étudié au millimètre, parce qu'ils sont persuadés que sommeille en eux l'écrivain (vain !), qui pourrait marquer sa génération ou laisser son empreinte chic et choc partout.

T'as vu, des fois, je m'énerve toute seule dis donc !

En attendant, bien que plus vieille de 4 ans (en 2007 je fêterais mon 5ème bloganniversaire), je n'ai pas fondamentalement changé.
J'écris un peu mieux.

Et aussi, j'ai un lave-vaisselle.
Que je suis infoutue de remplir rationnellement (peux pas, j'y arrive pas. C'est pas mon truc. Comme le billard.)

Comme quoi le blog ça mène à tout.
Même si ça ne rime à rien (c'est pour ça que je continue, hinhinhin !).
(Et ça te fait pas que rencontrer l'amour de ta vie : ça te fait faire d'autres rencontres, des vraies, avec des gens qui le valent bien. Spéciale dédicace à ces personnes, qui se reconnaîtront, j'en suis sûre.)






Mouton noir ?
     Posté par Lydia M. le 4.11.06

Encore une dépêche consternante...

"DRESDE (AFP) - L'Allemagne, après s'être passionnée en juin pour le sauvetage d'un ours, s'est prise d'affection pour un faon albinos en liberté en Saxe (est), menacé d'être éliminé par des chasseurs pour des raisons de pureté de race.

Stefanie Hertel, une chanteuse de musique populaire, a même annoncé dans le quotidien populaire Bild paru vendredi qu'elle prévoyait de reverser les bénéfices d'un prochain concert pour sauver la vie du "Bambi blanc" en le faisant transférer dans un parc zoologique de la région.

"Ce magnifique animal ne doit jamais être tué", a expliqué la chanteuse, alors que l'avenir du faon est incertain depuis quelques jours.

L'animal albinos repéré dans le massif montagneux du Erzgebirge serait menacé par les chasseurs locaux qui veulent préserver la pureté de la race pour des raisons sanitaires.

"Le faon blanc souffre d'une mutation génétique. Ceux qui n'appartiennent pas à la nature doivent être éliminés", avait affirmé mercredi dans le Bild Günter Giese, président de la Fédération des chasseurs de Saxe. Il avait ensuite démenti avoir demandé l'abattage de l'animal, expliquant que "la décision appartient à son propriétaire ou à son éleveur".

Selon le responsable de l'Institut d'études vétérinaires de Berlin, Thomas Hildebrandt, "l'accouplement d'un albinos avec un animal sain pourrait menacer la race entière, le patrimoine génétique pourrait être menacé sur plusieurs générations".

Pour autant, le vétérinaire a assuré qu'il était contre des mesures radicales. "L'animal ne doit pas être tué, il peut simplement être enfermé", a-t-il estimé.

Le directeur du zoo de Dresde, Wolfgang Ludwig, a pour sa part expliqué que les animaux albinos avaient moins de chances de survie à l'état sauvage.

Vendredi, la Fédération des chasseurs saxons a de nouveau précisé qu'elle n'avait donné aucune consigne de tir à ses membres. Le propriétaire de l'élevage du "Bambi blanc" a également assuré qu'il refusait de tuer son animal.

Le ministère saxon de l'Environnement a de son côté fait savoir qu'il ne voyait aucune nécessité d'abattre l'animal.

Le faon pourrait aussi être transféré dans le nord-est du pays, où la Fondation allemande pour les animaux sauvages exploite un parc de plusieurs centaines d'hectares, protégé des chasseurs. Selon cette fondation, le défaut génétique dont souffre le faon ne pose pas de problème tant qu'il existe assez de cerfs en bonne santé.

Le faon sera-t-il finalement sauvé par un dicton local, selon lequel "celui qui abat un animal blanc meurt dans l'année"?

En juin, les Allemands s'étaient également attachés à un ours brun échappé d'une réserve italienne et qui avait erré pendant deux semaines dans les Alpes bavaroises, provoquant des dégâts dans les ruches et dans les élevages de brebis.

L'ours, baptisé "Bruno", avait finalement été abattu par des chasseurs et sa mort avait provoqué une vague d'indignation. L'Etat régional de Bavière avait prévu d'empailler le plantigrade pour l'exposer dans un musée de la région."

Waow.
Le chasseur, qui plus est, le chasseur germanique (sa mère), est définitivement un dangereux abruti.
Surtout quand il se croit investi d'une mission de purification de la race (sauf que là, il veut tuer un tout blanc).
Venant d'un allemand, c'est d'un goût douteux.

De toutes façons, le pauvre petit animal n'a aucune chance de survie, parce que blanc sur marron ou blanc sur vert, ça se voit vachement(sauf dans la neige).