Bon.
J'attaque le
499ème post.
C'est donc le moment d'échafauder des
hypothèses à la con.
Par exemple.
Supposons que ce post soit l'avant-dernier parce que, à 500, Blogger me dit d'aller poster ailleurs.
(Ouais, je sais, c'est con, mais j'avais prévenu)Donc, il faudrait que je fasse un genre de bilan des 498 posts précédents, pour que mon 500è et ultime ne soit qu'un émouvant, sobre et digne adieu, en totale rupture avec tout ce qui aura précédé d'ailleurs (pas un au revoir à la Giscard, non, un adieu. Pas un adieu à la Mistinguett ou à la Jospin ou à la Mamère. Un vrai adieu dont je ne reviendrais pas. Un truc improbable en fait).
Alors, d'abord, à quoi ça m'a servi ce blog ?
A m'occuper l'esprit (un peu).
A raconter ma vie quand je n'avais personne autour de moi que celle-ci intéressait vraiment (et vous, les gens, vous l'avez trouvé intéressante... des fois, j'ai des doutes sur votre intégrité mentale).
A raconter des tas de conneries, en général vraies, et aussi souvent sorties de mon cerveau immature.
A rencontrer (enfin !) l'homme de ma vie (et oui).
Mais, alors, une question taraude ton esprit vif, ami lecteur, je suis sûre que tu te demandes qui je suis vraiment ?
Un personnage de blog, un peu romanesque ou cette vraie personne totalement tordue et irrémédiablement perdue pour la science ?
Au risque de te décevoir, ami de 4 ans, je suis la frapadingue en chair et en os (mal répartis d'ailleurs, trop de chair à certains endroits...).
J'existe en vrai, et je suis comme ça.
Va falloir t'y faire.
Pas de fioriture ici.
Pas de chichis.
Pas de schizophrénie (putain, c'est dur à écrire correctement !).
Pas plus d'ambition que ça à l'origine.
Et toujours pas maintenant.
Pas de besoin irrépressible de reconnaissance.
Pas de démesure.
Et d'ailleurs, quand je vois certains blogs, et la prétention de leurs auteurs, qui pensent pouvoir influer sur le reste du monde, et ben, ça me fout en rogne.
Parce que la plupart du temps, ils écrivent comme des manches, accouchent de leurs posts étriqués ou pète-sec dans la plus grande des douleurs.
Rien de naturel là-dedans.
Ni de spontané.
Tout est étudié au millimètre, parce qu'ils sont persuadés que sommeille en eux l'écrivain (vain !), qui pourrait marquer sa génération ou laisser son empreinte chic et choc partout.
T'as vu, des fois, je m'énerve toute seule dis donc !
En attendant, bien que plus vieille de 4 ans (en 2007 je fêterais mon 5ème bloganniversaire), je n'ai pas fondamentalement changé.
J'écris un peu mieux.
Et aussi, j'ai un lave-vaisselle.
Que je suis infoutue de remplir rationnellement (peux pas, j'y arrive pas. C'est pas mon truc. Comme le billard.)
Comme quoi le blog ça mène à tout.
Même si ça ne rime à rien (c'est pour ça que je continue, hinhinhin !).
(Et ça te fait pas que rencontrer l'amour de ta vie : ça te fait faire d'autres rencontres, des vraies, avec des gens qui le valent bien. Spéciale dédicace à ces personnes, qui se reconnaîtront, j'en suis sûre.)