Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 26.4.02

Montigny-lès-Metz via Vitry-le-François

Montigny-lès-metz, c'est l'endroit où habite Patrick Dils. Une ville comme il en existe tant dans l'Est de la France, où la tristesse et l'ennui suent par les pores de tous ceux qui l'habitent et la traversent. Des gens simples, la famille Dils : chemise à carreaux fermée jusqu'en haut sous vieux gilet élimé, jardin potager et cuisine en formica, pendule arrêtée depuis des années sur buffet d'un autre âge. Tu sors de la maison, tu traverse la route, tu grimpes sur le fameux talus et te voilà au bord de la voie ferrée. Le cadre n'est pas bucolique et ne prête franchement pas à la rêverie, alors les collections de timbres, ça peut distraire un peu. Patrick Dils n'est apparemment pas Jeffrey Dahmer, ni Francis Heaulme. Monsieur et Madame Dils ont plusieurs fois pris la ligne Metz-Paris, que je connais bien, au moins dans ses 200 premiers kilomètres, sous le crachin et la grisaille, c'est l'horreur. Les abords de Vitry-le-François, c'est désespérant.

Vitry-le-François : traversée par la Nationale 4, ses casernes aujourd'hui désaffectées, ses rues à angles droits et sa halle, issues de la reconstruction d'après-guerre. Ni rurale, ni urbaine, ni vraiment agricole, ni vraiment industrielle : au coeur de la Champagne pouilleuse, sa destruction quasi-totale lui a certainement fait perdre tout son caractère et son intérêt. L'immense tristesse qui m'envahit les rares fois où j'y retourne ou passe s'explique forcément : mon grand-père y est enterré au cimetière juif (qui jouxte les abattoirs, pour une raison qui m'échappe totalement), ma grand-mère y termine ses jours dans la 4è dimension et, pour couronner le tout, Le Pen vient d'y faire 27%. Pour ne pas fondre en larmes, je pense, avec une certaine nostalgie, aux parties de pêche dans la Saulx, aux mouillettes trempées dans les oeufs à la coque, aux gaufres, à la cueillette des jonquilles puis du muguet, et aux "tournées" en DS pour voir les bêtes (les vaches dans les prés.



P.S. : que le gens arrêtent de m'envoyer des mails pour m'expliquer que Le Borgne est un gros facho. Je le savais depuis longtemps !!!