Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 27.6.03

Un râteau en or massif

Evidemment, pour rien au monde je n'aurais manqué la dernière du Bachelor.
Une avalanche de froufrous, des tonnes de laque, des bougies partout (en plein jour, c'est très utile), un tapis rouge, des grosses bagues qui scintillent et des sourires ultra-brite, avec en fond sonore des gazouillis d'oiseaux (et quelques avions, cf. plus bas) : voilà les ingrédients du succès.

Notre bellâtre (aux oreilles décollées) a donc fait son "choix" : enfin disons qu'il l'a officialisé, puisque tous les journaux en parlaient déjà avant cette fameuse (et passionnante) dernière émission.
Pour moi, elles s'appelaient toutes Sandra ou Alexandra, jusqu'à ce que je m'aperçoive que l'une des deux finalistes s'appelait Muriel.
Bon, en clair, il avait le choix entre une qui avait déjà quelques heures de route et une fraîche jouvencelle.

Pas fou le gars, il a misé sur la jeune.
(A cet égard, il faut noter que, lorsqu'on a plus de 35 ans comme moi, la possibilité de rencontrer un homme de mon âge ou pas loin, semble être quasi-nulle : je suis manifestement TROP vieille pour des gars entre 35 et 40 ans, en revanche, juste ce qu'il faut pour des hommes de 48 à 55 ans. Le temps n'a pas le même effet sur les représentants du sexe fort, c'est bien connu.)

Du coup, la Muriel s'est pris un râteau de classe internationale, devant plein de monde, et ce malgré sa jolie robe de princesse. Personnellement, mes râteaux, je préfère me les choper ailleurs que dans un jardin à l'anglaise, devant 14 caméramen hilares, et après trois heures de maquillage-rafistolage-habillage.

La déclaration d'amour à la petite jeune valait aussi son pesant de cacahuètes : au moment où il lui a dit le truc le plus important, c'est-à-dire son "je t'aime très fort", un boeing venait de décoller de l'aéroport de Nice-Côte d'azur. Ensuite, il a posé un genou à terre pour la demander en mariage, puis, après force roulages de pelle passionnés, ils sont partis enlacés, comme dans un catalogue Pronuptia.

Ah la la, c'est beau l'amour. Verra-t-on la suite de leurs aventures conjugales (et extra-conjugales ?), leurs scènes de ménage, voire leur divorce, avec le public qui décidera du mode de garde de leurs enfants (pour la garde alternée, tapez 1, pour un week-end sur deux avec leur père tapez 2, et pour un week-end sur deux avec leur mère, tapez 3) ?

J'attends cela avec impatience.













     Posté par Lydia M. le 18.6.03

Nique le Bachelor + a short tribute to PaCa

Les chaînes de télé rivalisent pour nous donner le meilleur d'elles-mêmes, et chaque jour est l'occasion de se cultiver un peu plus. Le câble permet d'aller encore plus loin, avec des rediffusions à toute heure du jour ou de la nuit, et les versions originales de ces saloperies.
Entre Nice people, A la recherche de la nouvelle star, Greg le millionnaire, le Bachelor et j'en oublie, forcément, il y a de quoi faire.
Toutes ces émissions ont un point commun : elles sont basées sur le principe de l'humiliation/élimination en direct, justification à l'appui, par l'impitoyable public et/ou des jurys de professionnels (garantie de sérieux), ou par les candidats eux-mêmes. La nomination est devenue un sport planétaire, tout comme lattente d'un "verdict" en tenant les mains de ses concurrents pourtant détestés. Des litres de larmes sont versées, accroissant ainsi l'intensité du drame qui se joue devant nos yeux.
Je viens de lire dans le Parisien d'aujourdéhui, que le Bachelor est tombé amoureux de l'une de ses poulettes scientifiquement sélectionnées. Il semble aussi qu'il soit critiqué pour avoir justement embrassé ces demoiselles, comme ça, sans raison particulière (mais nous n'avons rien compris, c'était sa méthode de sélection). Quel salaud ce lui-là, non mais ! Le seul truc intéressant finalement (et encore) c'est le coiffeur, les vacances et les fringues/accessoires gratuits, bien que tout cela soit largement à la mesure de l'émission, c'est-à-dire infiniment médiocre et vulgaire.

Les zappings sur le câble permettent de découvrir et de redécouvrir tous ces joyaux, et dans un genre un peu différent, j'avoue que j'ai un vrai penchant pour Cribs, l'émission de MTV.
Le principe en est simple : des stars nous font visiter leur chez-eux.
On déambule dans des couloirs aux murs recouverts de croûtes hors de prix, on s'attarde dans des salles de bains marbrées et dorées (surtout chez les rappeurs, qui adorent le doré), on découvre des chambres avec des miroirs au plafond, des lits king size recouverts de vison ou de renard argenté, on s'attable un instant dans des cuisines équipées high-tech qui n'ont jamais servi (et ne serviront jamais. Quoique, un bon plan de travail sans aspérité doit bien faire glisser la coke !). En général, le clou du spectacle c'est le bain à remous à côté de la piscine, des hordes de petits chiens de mémère, la salle de vidéosurveillance (car des vilains en veulent à ce patrimoine constitué à la sueur du front de ses propriétaires), l'inévitable salle de jeux et les voitures, dont certaines sont équipées de lecteurs DVD.
Bien sûr, seules les personnes ayant acquis un nom dans le show-biz nous font l'insigne honneur de nous faire entrer dans leur intimité.

Aucune chance donc que qui que ce soit vienne filmer mon trois-pièces (sinon, il faudra me prévenir avant, pour que je nettoie et que je range un peu).

Par contre, un jour nous aurons peut-être la chance de nous rendre chez Monsieur PaCa (si la poste de l'Hôtel de ville vient à bout du tas de courrier accumulé depuis le début du mois).
Eh les gars de MTV, ne prenez une trop grosse caméra (pour filmer la toute petite maison de schtroumpf ) !!!









     Posté par Lydia M. le 10.6.03

Et maintenant, quelques nouvelles de mon ex

Mais que serait ce blog sans mon ex ?
Il aurait certainement moins de saveur, et puis, si je n'avais pas d'ex, je n'aurais pas créé ce blog.
Tout s'explique donc (Comme c'est rassurant !).

Un samedi sur deux, mon ex vient chercher le Timinus, à l'heure qui l'arrange, c'est-à-dire pas avant midi, parce que se lever, c'est fatigant. Mieux vaut me faire attendre trois plombes et me faire perdre une demi-journée.

Ce gars a le don de s'incruster avec une absence totale de délicatesse : jamais, il ne me demande s'il peut s'asseoir cinq minutes, non, il s'assied, se vautre dans ce qui fut notre canapé, et qui est devenu MON canapé (celui-là même où je fais l'otarie le lendemain de mes agapes du samedi soir). Samedi dernier, non content de coller son derche sur le canapé, il me demande un verre d'eau et quelque chose à manger. C'est tout juste s'il ne m'a pas taxé un ticket-restau. Je m'insurge ! Que fait Madame Linda ? Il y a un sacré laisser-aller dans le service, femme indigne ! Il meurt de faim ce pauvre garçon !
Au bout de 45 minutes, j'arrive à m'en débarrasser, et là, il faut un truc que je ne supporte vraiment pas (je ne supporte rien chez lui, mais, c'est normal, puisque c'est mon ex). Il prend un air de boat-people, et me demande : Je l'ramène quand ?
Pauvre pomme, tu l'ramènes, comme tu dis, à la fin du week-end, à l'heure que tu veux, parce que de toutes les façons, tu fais tout comme tu veux !

Il le ramène (à une heure impossible) et m'annonce, presque fiàrement : "il a vomi, mais c'est pas grave !". Ah, ben non, en effet, c'est pas grave, mais quand il est malade avec moi, c'est tout juste si je ne suis pas accusée de lui avoir inoculé le virus moi-même, avec une seringue dégoûtante ! Effectivement, ce n'est pas grand'chose, mais c'est plus grave quand c'est sous ma responsabilité !

Quelque chose m'échappe : il est riche, casé, débarrassé de moi, beau (enfin, il était mieux avant) mais qu'il a l'air malheureux (et bouffi) !

Moralité : le mensonge, c'est pas bon pour la tête !!













Insoluble solitude ?

Bon, ben oui, je suis toujours célibataire, et je me demande ce qu'il faudrait que je fasse pour ne plus l'être.

En plus de deux ans, pas un homme (inconnu) de m'a adressé la parole, à part des commerçants, des clochards avinés, des vieux pervers et des ados qui s'entraînent à draguer.

Ah là là, Paris n'est décidément plus la ville de lumière qu'elle était.
A croire que cette ville n'est plus peuplée que d'hétéros fidèles et très heureux en ménage (ce que démentent les statistiques) et d'homos (que je salue au passage, du moins ceux que je connais). Difficulté supplémentaire, et pas des moindres, puisque je vis dans le 15è, où l'on ne croise que des petites familles réglementaires (mais qui ne font pas envie).
A croire aussi que je suis devenue un vieux tromblon impropre au recasage. En plus, avec mes cheveux courts, peut-être qu'on me prend pour une lesbienne.

J'aurais donc l'air d'une frangine racornie.

Je suis mal barrée.







     Posté par Lydia M. le 4.6.03

Promiscuité, contorsionnisme et guerre des nerfs



J'ai finalement renoncé à reprendre mon vélo pour aller au joli travail ce matin (et j'ai bien fait car il tombe des cordes) : j'ai donc fait comme Monsieur et Madame tout le monde, et j'ai pris le métro.
Sur ma ligne, nous étions bien tassés, une vraie mise en boîte. Rien que pour tenir la barre, c'est la guerre, un vrai combat à la vie à la mort, pour ne pas tomber sur les imperturbables goujats, qui restent assis sur leurs strapontins faisant bienévidemment semblant de ne pas voir que la rame est bondée..
Sous les lumières crues, aucun détail ne m'échappe parmi cet amoncellement de corps humains fatigués. Et évidemment, j'ai l'impression que le monde entier a les yeux rivés sur les poils de mes bras !!!
Au bout de quelques minutes, l'étiquette avec les instructions de lavage choisit de me démanger atrocement, et, simultanément, mon nez se met à couler. Pas un petit goutte à goutte, non, les chutes du Zambèze. Je dois donc aller exhumer mon sac posé par terre au milieu d'une forêt de jambes pour trouver des kleenex. Pendant ce temps, je commence à suer à cause de ma veste, que j'ai fait l'erreur de ne pas enlever avant de me caser entre deux sardines non solidaires. Il devient urgent d'ôter ce vêtement : l'exercice est très périlleux. Il me faut lâcher la barre, reposer mon sac par terre, et me livrer à des contorsions, qui me font encore plus transpirer. Après ça, mes bretelles de soutien-gorge dégringolent, tandis que le type d'à côté lit son journal sur ma tête.

L'arrivée à destination est un soulagement : j'en suis rendue à être ravie d'arriver au joli travail.
Tout de même, ce qu'il ne faut pas faire pour aller gagner sa croûte, d'autant que, c'est bien connu, le grand capital nous ment !