Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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En avant les histoires !
     Posté par Lydia M. le 30.5.06

Ouhlala, mais je viens de m'apercevoir que je t'ai laissé, ami lecteur (et si ça continue à ce rythme trépidant de postage, je ne vais plus en avoir du tout, des amis lecteurs...) pendant 11 jours sans nouvelles.
C'est énoooooorme 11 jours : ça fait, disons, 7 jours, soit une semaine complète, plus 4 jours...ou 5 jours plus 6 jours, ou...bref...
C'est long.
Très long.
Trop long ?
Je te dois donc quelques explications ami fidèle : je suis en plein déménagement. Le soir, quand j'ai fini ma journée de cravail, je range, je trie, je jette, je scotche (j'ai un dévidoir de compétition), j'emballe (ouais, j'emballe, tranquille)...Et j'avoue qu'une fois ce dur labeur terminé, ben, je suis un peu fatiguée quand même...
Et il faut dire aussi que, parfois, mon employeur me donne l'occasion de voyager.
La semaine prochaine, je vais passer deux nuits en mer (et, non je ne préfère pas l'amour en mer. La mer, quand je nage dedans ça va, sinon, quand je flotte dessus, ça me fiche la gerbe...), pour ce que nous appellerons une croisière professionnelle (love, exciting and new !!!).
Hier, je suis allée en compagnie de cette dame qui va sûrement un jour déménager aussi, en visite officielle au pays ponot.
Le ponot est l'habitant du Puy-en-Velay (la femelle du ponot est la ponote).
Pour aller dans cette délicieuse préfecture, dont le centre-ville est entièrement dédié à la circulation automobile, on a pris un avion.
Oui.
Un avion.
Il y a un aéroport au Puy-en-Velay.
Il doit faire une cinquantaine de mètres carrés, avec une salle d'attente plus petite que mon nouveau double séjour.
Et donc, comme il est petit, il y a une petite piste.
Faite pour qu'y atterrissent de petits avions.
De tout petits avions.
Des genres de petites boîtes à chaussures volantes.
Le petit avion qu'on a pris comptait 18 places et ressemblait très fortement à l'avion playmobil.


Et, heureusement (pour moi), ce n'était pas un vrai playmobil qui pilotait.
Sinon, je n'aurais pas pu écrire ce texte (et avoue ami lecteur, que tu aurais raté quelque chose).






L'affrontement final ?
     Posté par Lydia M. le 19.5.06

(ou : la gaufre ne l'emportera pas)

Ami lecteur, si tu as bien tout suivi, et que tu n'es pas trop neuneu, tu as du comprendre qu'il se passe actuellement des choses importantes, très importantes, dans ma vie...parmi ces changements majeurs, un déménagement qui se profile à l'horizon.
Enfin, un horizon proche, puisque tout ça devra être plié, emballé, bouclé avant le 4 juillet...
Et bien sûr, puisque c'est la dure loi du genre à Paris, la quête de l'appartement qui répond à nos critères est loin d'être terminée.
Mais rassure-toi ami lecteur, je ne vais pas t'en parler, tu t'en cognes grave et tu as raison.
Je vais également t'épargner le couplet sur le marché de l'immobilier, les montants exorbitants des loyers, l'absence de vergogne des agents immobiliers, etc etc.
Non, rien de tout ça : en fait je voulais juste te dire que je constitue actuellement (mais dans ma tête) la liste de tous les objets que nous possédons déjà mon homoncule adoré et moi-même ici présente.
Donc, on est sur le pont d'avoir des trucs en double : télé, lecteur de DVD, lit, canapé, et appareils électroménagers divers et variés.
Parmi ceux-ci : l'appareil à croque-monsieur.
On en a un tous les deux.
Et la question est : lequel on garde ?
Le sien ou le mien.
Il y a là un vrai débat.
Pour les départager, j'ai proposé un concours : chacun prépare, en même temps et avec des ingrédients identiques, un croque-monsieur, le fait cuire et déguster par un jury indépendant, qualifié, et non corrompu.
Le jury vote et voilà.
Ca a le mérite d'être objectif, clair, incontestable.
Ben non. D'emblée, il a été unilatéralement décidé que le mien était pourri.
Et pas moyen de discuter.
En plus, il dit que le sien fait gaufrier, ce qui lui confère un avantage supplémentaire.
Comme ça, en plus, je pourrai faire des gaufres. C'est pas chouette ça ?
Et bien j'ai décidé d'être chiennasse, puisque c'est comme ça.
D'accord, on garde le sien.
Mais il va falloir choisir entre les gaufres et les gâteries : ouaip.
C'est que je peux pas tout faire, moi.
C'est comme ça.
Alors, on fait moins son malin, hein ?






La souris déglinguée...
     Posté par Lydia M. le 18.5.06

L'autre jour, le minus a paumé une dent. Le matin même, il s'était réveillé un peu colère avec la dite dent qui pendouillait à moitié, à l'envers...après une manoeuvre de réajustement acrobatique, il a croqué dans un pain au lait, plantant bien sûr, sa dent dedans...
Donc, qui dit dent qui tombe, dit, c'est évident, petite souris.
Le soir, il se couche. C'est la que la souris intervient, remplaçant la dent planquée sous l'oreiller en piècette, en général de 2 euros (oui, c'est cher comme tarif d'enlèvement, mais j'en ai déjà causé ici...).
C'est donc là que j'ouvre mon porte-monnaie (car, désolée de te decevoir ami lecteur régressif, mais la souris, en vrai, elle existe pas hein, comme le père Noël...).
Et là, c'est le drame.
Pas un radis pour la ratiche du minot.
Que dalle.
Et, comme j'ai l'esprit pratique, germe alors dans mon esprit un plan diaboliquesamère : je vais lui emprunter ses propres sous dans sa tirelire, et hop, ni vu ni connu, j'y colle le pèze sous l'oreiller. Bien entendu, avec l'intention de lui rendre ensuite.
Je soumets les grands lignes de mon plan à mon chériquej'ai(me). Son verdict tombe comme un couperet : "tu ne peux pas faire ça, c'est honteux, c'est du vol qualifié !".
Du vol, m'insurge-je ? Meuh non, techniquement, c'est un emprunt. Et après, je remets les sous.
Même si, pour ne pas perdre la face, je lui aurais emprunté son propre argent pour lui faire croire que la souris était passée.
Et ben crois-le ou non, ami lecteur, je n'ai pas mené mon plan à exécution.
Pas pour des questions d'éthique, mais parce qu'il avait oublié de mettre la dent là où il aurait du.
Sauvée.
Pour cette fois.
Je n'aurai peut-être pas de deuxième chance.
Même pas peur, tiens.






A la Prévert...
     Posté par Lydia M. le 16.5.06

Encore une...
Une année supplémentaire.
Dis donc, c'est que ça commence à faire.
Ouhlala.
Pfffiou...
Et ben, je peux dire que j'ai été gâtée par mon chéri (j'ai le droit de le dire maintenant, et puis c'est vraiment mon chéri, merde !), mes zamis et la famiglia, presque au grand complet, un genre de festival.
Alors, j'ai eu :
- Une très jolie robe à fleurs, que si jamais je grossis, plus jamais je rentre dedans. Peut-être parce qu'elle est en bambou,
- Trois colliers crècrèjolis, dont un qui vient de Marseille, qui devrait magnifier mon futur bronzage estival, et un fabriqué par ma copine (tiens, un peu de pub n'a jamais fait de mal à qui que ce soit),
- Une superbe et très lourde théière en fonte avec ses tasses en fonte assorties, pour boire du thé comme les taponais et se muscler les bras aussi.
- Un CD, des bouquins, dont une compilation des blagues carambar, un manuel pour devenir un génie du mal (comme ça, j'aurais bien plus que la même coupe que Darth Vador et dans ces conditions il n'aura qu'à aller se rhabiller tiens), et hem hem, un machin sur le kamasutrasamère,
- Un couteau à fromage (Enfin !! Un vrai couteau à cromage, que même que c'est écrit dessus),
- Un truc pour doser le café, car apparemment le dernier que j'ai fait était un genre de poison redoutable,
- Des boîtes exotiques,
- Un stylo assorti à mon plumeau (Ben voui, j'ai un plumeau orange et même que maintenant j'ai le stylo qui va avec),
- Des figurines de Gromit et Sean (Gromit est un chien, et Sean un pitimouton, je précise pour les novices),
- Une toute petite toupie en tour Eiffel,
- Un vase iranien (sans uranium dedans, mais très vert quand même),
- Des orchidées,
- Un savon de Marseille au muguet, qui sent bon sa race,
- Des saladiers et des couverts à salade en bois (bref, des trucs pour faire des salades),
- Un superbe canard de bain, lumineux (qui n'est pas un sex-toy, mais qui peut quand même contribuer à créer une ambiance sessuelle tout ça tout ça).
Donc, l'appartement que nous cherchons doit être muni impérativement d'une baignoire.
Et d'un peu de place pour caser tout ça (+ le reste, oh trois fois rien, hein, juste 60 paires de chaussures, des manteaux, et quelques vêtements...).








Spécialités régionales
     Posté par Lydia M. le 10.5.06

Le week-end dernier, nous allâmes mon amoureux, le minus et moi-même envahir le pays Chouan, le fief de Philippe le Joli de Villiers de Saintignon.
Ouaip. Parfaitement.
Nous sommes allés fouler de nos propres ripatons ces terres d'histoire mouvementée (merde, on se croirait au Puy du fou. Tiens d'ailleurs, en parlant de ça, ça me fait penser que ma collègue et moi-même, on va être un peu obligées d'y aller, putainsamère...) et de brioche au beurre qui tue sa race.
Tenez par exemple, sur la plage, samedi, alors que mon homme tentait sans s'énerver de m'apprendre à envoyer un frisbee correctement (avec un mouvement sec du poignet, ouais, je sais, c'est scandaleusement licencieux !), et que le minus remplissait chacune de ses bottes en caoutchouc d'eau de mer glaciale, je vis tout à coup passer devant moi, un hideux teckel.
En fait, UNE teckel, suivie de sa maîtresse, tout aussi disgracieuse.
Cette vision d'horreur m'arracha le commentaire suivant : "dis donc, t'as vu, l'a les totottes qui touchent par terre !".
Je m'empressai d'ajouter, pour préciser : "euh, la chienne, hein, pas la dame !".
Je sais, c'est minable.
Mais c'est rien à côté des charades pourries que je leur ai fait pendant tout le week-end.
Pour qu'ils se remettent de mes jeux de mots merdiques, j'avais omis (dixit une ancienne collègue d'une merveilleuse petite entreprise où je travaillais avant) l'idée d'aller se chercher une pigza (même remarque que précédemment). Autant dire que cette perspective mit le minus dans un état proche de la transe.
Miam, chéboncha, la pigza.
Nous allâmes donc chez Francisco (Pizza Francisco, la pizza qu'il vous faut ! C'est son slogan).
Voici quelques extraits de sa carte :
Mexicaine : tomate, chili con carne, fromage, origan
Vendéenne : tomate, fromage, jambon, mogettes, origan, ciboulette
Piz'frite : tomate, fromage, frites, origan
Esmeralda : tomate, fromage, paëlla, origan
Bourgogne : tomate, fromage, escargot, beurre maître d'hôtel
Tentant tout ça non ? Des pizzas aux haricots, ou aux frites, ou à la paëlla, ou aux escargots.
Il manquait la Traviata, aux spaghettis, et la Mouloud, au couscous.
Ben, finalement, on est rentrés à la maison, et on a mangé ce qu'il y avait...
Sans regrets.






Au-devant du chaos ?
     Posté par Lydia M. le 4.5.06

(J'espère que non. On va dire que c'est juste une angoisse passagère, docteur)

Outre le fait que je vais changer de dizaine, car malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à faire en sorte que le temps suspende son vol, l'année prochaine, au cas où tu serais sous-informé, ami lecteur, on élit un nouveau Président (de la République, hein, c'est pas une histoire de fromage, dégueu, soit dit en passant).

Donc, ce nouveau Président, si l'on en croit les sondages actuels, sera Ségolène Royal.
Ou peut-être Nicolas Sarkozy.
Du professionnel, de l’académique, du classique, en somme.

Peut-être qu'on va un peu vite en besogne quand même, on aurait ainsi tendance à oublier :
- que la droite au pouvoir est au fond du trou, empêtrée dans un sale bourbier (et en plus Juppé revient, c’est dire…) ;
- que la gauche est également au fond du trou, qu'elle n'a que des candidats potentiels, plein, plus ou moins de gauche d'ailleurs, qui passent leur temps à se mettre sur la tronche, et qu’elle n’a qui plus est strictement rien à dire, ni à proposer ;
- mais surtout, que l'extrême-droite, malgré l'âge avancé de son Oberführer borgne est à l'affût. Que compte tenu du désastre actuel, elle n'aura même pas à se baisser pour ramasser les suffrages.
Et là, ben, ami lecteur, on aura plus que nos yeux pour pleurer.
A force de croire que les scrutins sont joués d’avance, que c’est du tout cuit, ça pourrait bien arriver, ce deuxième tour de cauchemar où l'outsider l'emportera... Et là, on fera quoi ?

Et pour la première fois, je l’avoue, j’ai la grosse pétoche.
Pour la première fois, j’envisage de quitter ce pays, pour ne pas que mon enfant ait à vivre ça (et moi non plus).

Je sais avec qui je partirais.
Mais ce serait pour aller où* bordel ?

(*pas dans mon cul, c’est sûr)