... j'ai besoin d'un nouveau maillot de bain : mais attation, je ne veux pas d'un micro-truc. D'ailleurs, je n'arriverais certainement pas à faire rentrer toutes les parties de mon corps dedans.
Non pas que je dispose d'une opulente poitrine, hein. Chez moi, l'opulence se situe grosso (modo) au niveau des hanches.
Donc, je cherche un maillot pour aller barboter dans l'océan qui gigote.
Oui, et j'en profite à cet égard pour t'informer que cet été, je vais aller taquiner le dauphin sur la côte Ouest, le long du grand Pacifique, là où les vagues défient le temps (mais plus au Sud).
Par conséquent, j'ai besoin d'un maillot de bain qui ne s'enfuie pas à la moindre vaguelette : pour autant, je ne veux pas d'un machin blindé et si possible, je voudrais un truc un peu sport, mais qui ne me fasse pas ressembler à une nageuse est-allemande de la grande époque.
Un défi à l'entendement humain, en somme : tu vois le genre, hein ?!

(Avoue, tu respires, hein, ?! T'es soulagé ! T'as cru que j'allais faire mon testament ?!!)

... ben oui quoi, je ne serai plus de cette blogosphère.
Tel est mon destin.
D'abord, ce sera mon blog.
Puis moi (gloups).
Sauf que peut-être ce ne sera pas dans cet ordre là.

En attendant, je persiste et signe : ce blog est encore vivant, malgré la fin annoncée de la blogomania. Tous les experts le disent.
Les experts en blogs sont des gens payés pour lire des blogs, et donner leurs avis nécessairement avisés d'experts sur ce qu'ils ont lu.
Un sacré chouette métier.
Ce sont grosso modo eux qui ont déterminé le degré d'influence de certains blogs, attribuant ainsi à leur auteur le qualificatif fumeux, mais fort pompeux "d'influent".
Etre influent, ben, en gros, ça permet de parler à la place des autres. Ce peut aussi vouloir dire qu'on est précurseur et tout et tout. Ca donne droit à plein de trucs : sa photo dans les journaux, et d'autres trucs vachement bien.
Et surtout, en France, il faut rentrer dans une catégorie : on aime bien les catégories chez nous.
Donc, quand on est de sexe féminin, il vaut mieux expliquer aux autres filles comment on s'épile ou leur livrer ses secrets de beauté (en général piqués ailleurs mais tellement bien copiés-collés qu'on n'y voit que du feu). Mais attention, souvent, il faut aussi montrer qu'on n'est pas que futile et que, par exemple, on sait lire des livres.
Ou alors, il faut décrire de manière presque chirugicale comment on fait une fellation ou géolocaliser son point G.

Et quand on est dans l'une ou l'autre catégorie, alors, c'est parfait : on rentre dans une case identifiée. Et des fois, même, on a des annonceurs qui mettent des pubs sur ledit blog.
Gloire, succès.

Sinon, ben franchement, on est rien, même si on a un blog depuis l'antéchrist et qu'on ne fait pas de fautes d'accord et d'orthographe.
Juste, on écrit sur du rien, comme les autres, mais pour, euh rien, dans le plus parfait anonymat.

Oui, ami lecteur, ce blog ne date pas d'hier, ouhlala fichtre.
Non, ami lecteur, malgré son ancienneté, ce blog n'a quasiment jamais été considéré comme digne de ce nom par les gens qui auscultent la blogochose.
La vache.
Pourtant, moi aussi, j'en dis des trucs pas intéressants du tout.

M'enfin bon, on ne va pas se laisser abattre.
Ben tant pis, spa grave. Car tu continues à t'échouer ici, par hasard, ami lecteur, comme un gentil dauphin qui n'y est pour rien et qui n'est pas méchant, tu le sais bien (Rhhhâââ, chais pas ce qui se passe avec Gérard Lenorman. Tiens, puisque tu es fan et que tu le vaux bien, note bien ses dates de concert !).

Et oui, tu continues à arriver ici en tapant des inepties sur Google, le plus souvent.
Parfois aussi, tu te poses de vraies questions, absolument essentielles : la preuve, ici.
Et là aussi, tiens.


En tout cas, une chose est sûre : tant que je n'aurai rien à dire, je continuerai (pareil que les autres tiens !).

Oué.
Aujourd'hui précisément.
Changement de dizaine.
A partir de maintenant on arrête les pignolades.
C'est du sérieux.
Fini, les, euh, conneries, les grosses poilades, et tout. J'te jure.
Je vais désormais consacrer ce blog à l'analyse de la conjoncture socio-économique française dans un contexte de mondialisation accrue. Parfois je m'accorderai un peu de fantaisie en te donnant quelques recettes de cuisine.
Et puis aussi, je me leverai tôt tous les matins (Ah merde, je le fais déjà. Ben tant pis, je me lèverai encore plus tôt, tiens).
Je vouerai un culte aux vraies valeurs que sont le travail, le mérite, la famille, la pat...la Nation, et l'ordre juste ou pas.
Je m'abonnerai au Figaro, et je commencerai par les pages saumon.
Je m'achèterai la discographie complète de Johnny Halliday, ah que ouais.
J'ouvrirai un PEL.
Je...
Eh non mais oh, ça va pas bien là ?
Que dalle ami lecteur, je continuerai comme j'ai fait jusqu'à présent.

Dans le des fois n'importe quoi qui fait du bien, qui me rend heureuse et où je suis comme un poisson dans l'eau.
A ma santé !
Miaou.

Ouais.
J'ai été dénoncée.
Par mon propre frère.

L'enfoiré. Il va me le payer tiens.

C'est vrai regarde donc ça.
Comme si je pouvais raconter des craques.

Il me semble que c'est beaucoup plus facile de faire semblant d'être de gauche quand on est de droite que de faire semblant d'être de droite quand on est de gauche.

Sinon, j'avais aussi envie de donner un conseil aux gens du PS : arrêtez donc de vous mettre sur la gueule entre vous tout le temps, bordel de merde. Arrêtez aussi d'aller chercher des trucs à votre gauche, y a plus personne depuis belle lurette on vous dit. Et enfin, quand cesserez-vous de vous focaliser sur des conneries ? Franchement, si on a du temps à perdre, on peut polémiquer sur les vacances du Pésident, ça ne sert à rien. OK, il est pote avec Bolloré et avec d'autres capitaines d'industrie et patrons de presse, OK il a des amis VIP (qu'on ne lui envie pas, car ils sont pénibles pour la plupart). Tout ça, on le savait déjà, oui ou non ? Pendant que vous polémiquez comme des boeufs, il peaufine ses législatives : rien à péter de vos gesticulations ! Vous allez encore vous faire enfler comme des bleus.

Et enfin, je ne résiste pas à mettre en ligne ce truc : les notes du nouveau Pésident, prises avant et pendant le débat du 2 mai (clique dessus pour l'agrandir, pas sur le Pésident, mais sur l'image, hein).



Juste, j'adore.

Ouf.
Johnny revient.
La France rentre chez elle, en somme.
C'est fou ce que ça donne envie.
Surtout que là, on va rentrer dans une période intitulée "comment faire du neuf avec du vieux" : alors, j'ai vraiment hâte de connaître la composition du nouveau gouvernement. Ca devrait drôlement déménager : Fillon, Borloo, Alliot-Marie, Hortefeux... que des nouveaux on vous dit !!
Ca va être top.

Tout le monde a gagné, sous vos applaudissements...
Et la dame, ce matin, elle a dit "j'attends sereinement".
Pfiouuu, l'était drôlement énervée hier soir : l'aurait bien baffé le petit bonhomme, et pas qu'une seule fois. Il faut dire qu'il est crispant.
Enfin, surtout, moi, ce que je ne veux pas, c'est vivre dans une France de propriétaires.
Soyons clair, je pense que je ne le serai jamais, moi, propriétaire.
Donc évidemment, si ça devient l'objectif de toute une vie, je suis mal barrée.
Alors, je ferai partie d'une espèce en voie de disparition.

Il est temps que je songe à l'exil.

Nan finalement.
Il se passe bien trop de trucs vachement, euh, intéressants.
Comme par exemple une élection présidentielle.
Et après, bing, les législatives.
Là par exemple, personne en ce moment ne deale de circonscriptions, ouhlala non, c'est mal.
La danse du moment, outre la trahison, très endiablée, c'est la spéculation.
Ouais, tout le monde se demande ce qui va se passer dans la tête des électeurs qui comptent un peu (si tant est qu'il s'y passe quelque chose), donc ceux du FN et ceux de Bayrou. Tout le monde traque le petit poil qui pourrait faire que la tendance s'inverse et qu'on assiste à un inattendu renversement de tendance, un coup de théâtre.
Un truc qu'on adore nous les Français, je ne sais pas pourquoi (au foot c'est pareil, c'est comme le coup de boule à Zizou qu'il nous a tout pété notre finale qu'on aurait pu gagner, mais il ne faut pas comparer, même si le chef de l'UMP se prend à parler de foot, pendant que certains footballeurs de mettent à causer politique...). Le report des voix de la gauche antilibérale devrait se faire à peu près correctement : en même temps, ceux-là ne sont pas loin de compter pour du beurre. Parce que en additionnant quelques 1%, on arrive pas à 10%. Des clopinettes, de la crotte de mouche.
Une fois grappillée le peu à sa gauche, la petite dame en blanc a du regarder de son côté droit, faisant dire à certains que la gauche se centrisait, voire se droitisait... pendant que la droite se droitise mais des fois aussi se gauchise, un peu à coup de main tendue mais dans ta gueule, ça dépend à qui on s'adresse... bref, c'est un sacré pataquès. La dame a fini par discuter avec Bayrou, et il semble qu'on se soit plus intéressé à la logistique de ce débat quand même assez couillu et inédit, qu'au reste. D'ailleurs, ce que je voudrais qu'on m'explique c'est pourquoi foutredieu on a décompté le temps de parole de Bayrou... il avait une dette de temps quelque part ? C'est sa femme (Moumoune, je suis sûre qu'il l'appelle comme ça) qui a demandé parce qu'il parle trop à la maison ?

Du coup, et comme il faut bien passer le temps, on nous balance des sondages d'entre deux tours : comme celui-ci.
Si tu regardes bien à la fin du savant décortiquage, tu pourras lire ceci : Ipsos-Dell rappelle que "les résultats des intentions de vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat électoral mais donnent une indication significative du rapport de forces actuel. Ils doivent être lus en tenant compte des marges d’incertitude : plus ou moins 3 points pour les candidats".

OK, on garde son calme : 52 plus 3, ça fait 55, et 48 moins 3, ça fait 45.
C'est une possibilité possible. Il gagne haut la main, nique sa tronche à la pouffe en blanc (je parle comme Jean-Pierre Elkabach).
Mais attation (je parle comme Jean-Michel Larqué) 52 moins 3, ça fait... 49 et donc 48 plus 3, ben ça fait 51.
Et là, franchement, j'aurais pas fini de rigoler sa mère (je parle comme moi).

Ouais, c'est vrai.
Faut savoir garder son calme : j'en connais un qui vient sûrement d'avaler toute la boîte de Lexo. Sinon, va perdre tous ses moyens ce soir. Parce qu'elle est capable de lui péter les noix, la petite dame. Et forcément, il va avoir envie de lui maraver sa gueule et il va faire de l'humour pas drôle. Et puis il va encore nous faire son numéro de pauvre gars opprimé par ses méchants adversaires de gauche, lui qui veut seulement liquider Mai 68 que c'était tout pourri et qu'il n'y avait même pas d'ouvriers dans les rues.
Ce qui m'ennuie, c'est qu'à la même heure, il y a la Nouvelle Star : ils auraient peut-être pu grouper les deux, et faire foot aussi en même temps. Ils auraient pu ainsi alterner les séances de tir au but et de karaoké : on aurait bien rigolé.
Sinon, moi ça roule à peu près : on a un nouveau lave-linge séchant qui rend le chat tout fou, car il se voit dans le hublot (enfin, il voit un animal qui lui ressemble drôlement...). Ce matin, en partant, j'ai dit au revoir à mon ancienne machine, qui a beaucoup donné pendant ces 10 ans (sans jamais tomber en panne). Pour ne rien te cacher, ça ne m'a fait ni chaud ni froid. Comme quoi, tout arrive à force. J'ai peut-être fini par comprendre des choses, qui sait ?!
Et puis, mais je l'ai déjà dit, j'ai fini le bouquin (On se réjouit ! Joie ! Ouéééééé !) : là, on en est à la partie pénible, à savoir les corrections et les aller-retour avec l'éditeur, un rien déprimé par la tournure que prend le marché du livre en ce moment.
Et puis, et puis, du coup, je me demande ce que je vais faire après, et, ben, ça m'angoisse légèrement...
Ah si, et puis aussi encore, je me demande même si je ne vais pas arrêter ce blog.
Ouais.
C'est ma question du jour.
Ca va drôlement loin quand même.
Cta cause du mois de mai.
Voué, ça doit être un truc comme ça.
Ou ma rhinite allergique.
Ou la pleine lune.
Ou aut'chose.
Chépa.