Bonne année 2004 !!!

Ca y est, encore quelques heures, et je réveillonnerai sous les tropiques...
Bonne année à tous !

It's a wonderful life ?

Ben oui, c'est vrai que cette année aurait pu s'acchever comme elle avait commencé, c'est-à-dire plutôt médiocrement...
Et puis, finalement, l'horizon s'éclaircit, presque d'un coup, comme ça, sans crier gare.

Je pars après-demain pour les îles, où notre seul souci sera certainement de nous débarrasser d'un logeur, très porté sur les huîtres et vraisemblablement un peu collant (sans qu'il n'y ait de lien entre les deux, beuark, décidément, les huîtres, ça me débecte grave de chez grave, j'les kiffe pas koi, c'est pas d'la balle). Certes, j'aurais du, pour atteindre ces latitudes, me taper 3 heures d'attente à l'aéroport, suivies de 8 heures d'avion...Mais c'est pour la bonne cause et c'est avec des amis, ça fera mieux passer ces 11 heures de calvaire.

Avant cela, j'ai filé ma démission, suscitant probablement chez mon patron un "bon débarras !"...Pas grave, futur ex- patron, car j'en ai autant à votre service. J'aurais aimé assister à votre fuite en Argentine, ce qui m'aurait donné l'occasion de boycotter très officiellement votre pot de départ, non sans avoir préalablement mis un ticket de métro oblitéré dans l'enveloppe que l'un de vos flagorneurs aurait fait circuler sans vergogne dans les très jolis bureaux de Lejolitravail.

Mais, le Père Noël aurait décidé de me gâter cette année alors ?

Allez, un petit effort mon vieux, il me manque encore un truc...
Vachement important...

T'as trouvé ?

Silence radio ?

Allez, avouez que vous avez eu peur : vous avez cru quelques instants que j'étais malade, ou peut-être même que vous avez envisagé le pire...
Mais non, tout va bien, je suis encore vivante...
C'est que je subis actuellement quelques bouleversements...

D'abord, j'ai assisté au sacre d'Elodie (un dilemme cornélien : fadasse qui sait à peu près chanter et danser, contre fadasse qui beugle et qui se trémousse en copiant sur sa voisine), une semaine après celui de Michal : j'avoue que j'ai eu du mal à m'en remettre. Ce qui est certain, c'est que 2003 sera en ce qui me concerne la dernière année de suivi des primes de la Star Ac (et ma décision est irrévocable...en même temps vous vous en foutez et ça n'engage que moi). L'émission avec Michel Sardou, qui ressemble de plus en plus à sa gracieuse maman (qui nous a quittés trop tôt, Jacky, reviens, je t'adorais dans la pub pour Polydent) a été un supplice chinois : ai d'ailleurs même fini par me demander si je n'aurais pas préféré passer la soirée en compagnie de mon patron ou même de mes sympathiques collègues de Lejolitravail.

Ensuite, il a fallu que je me fasse à l'idée que Miss Alsace (et hop là , reprenez donk une tonne de baeckhof, si si che fou assure, c'est très léger, ça passe tout zeul !) était devenue miss France.

Enfin, j'ai participé au déjeuner de Noël de ma jolie entreprise. Mais j'y suis allé le coeur léger, car je savais qu'il s'agissait du dernier. Non pas parce que je compte les éliminer un par un à la scie sauteuse (je ne sais pas me servir d'une scie sauteuse, et je ne veux pas d'ennuis avec la police), mais parce que...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................JE DEMISSIONNE !!!!!!!!!!!

Oui, adieu Lejolitravail !

Adieu veaux, vaches, cochons...

Ils ont le pétrole mais c'est tout

Ils ont le pétrole
Mais ils n'ont que ça.

On a le bon vin,
On a le bon pain,
Et caetera.

Ils ont le pétrole
Mais c'est tout.

On a les cailloux,
On a les bijoux,
On a les binious.

Ils ont les dollars
Et c'est bien.

On a les man'quins,
Les grands magasins,
Le Paradis Latin.

Ils ont les barils, on a les bidons,
Mais pour boire, où vont-ils ?
Chez Dom Pérignon.

Parc'qu'ils ont le pétrole
Mais ils n'ont pas d'eau,

Pas d'neige en montagne,
Pas d'huitres en Bretagne :
Que des sables chauds.

Pétrole on the rocks, ça n'désaltère pas.
Evian sort des Alpes,
Pas du Sahara.

Ils ont le pétrole
Pour 30 ans.

On a du vin blanc,
Des blés dans les champs
Pour au moins mille ans.

Ils ont le pétrole,
Mais ils n'ont que ça.

On a des idées,
Un gaspy futé
Un Martel à Poitiers.

Ils ont les dollars.
C'est très bien.

Nous, des têtes de lard
De gaulois grognards
Et chauvins.

Cett'chanson s'adresse
A un brav'garçon
Qu'on appelle Altesse
Un ami d'pension.

Quand ton puits s'ra sec... plus d'jus dans l'citron,
Plus personne à la Mecque,
Viens à la maison.

On boira mon vin
De bon coeur.

Tu mangeras mon pain.
J'demand'rai la main
De ta soeur.

Quand ton puits s'ra sec,
Viens à la maison.
On boira cul-sec
En vieux compagnons.

Paroles: Michel Sardou
Musique: Pierre Billon

Mais comment peut-on seulement avoir l'idée d'écrire des conneries pareilles, de les mettre ensuite en musique, de les beugler, et surtout d'acheter le disque ???

Excusez-moi, mais il fallait que ça sorte !

Les plus beaux mails : mon tiercé gagnant


N°1 : tellement merdique

De : Leboss
A : l'ensemble du personnel
Objet : toilettes

Importance : Haute

La femme de ménage me signale l'état désastreux des toilettes femmes du bout du couloir.
Par respect pour les autres et le personnel d'entretien, je vous rappelle que vous devez tirer les chasses d'eau et laissez* les toilettes dans l'état où vous les avez trouvées.
Merci de me signaler tout problème.

Leboss

*Faute authentique


N°2 : tellement sympathique

De : Leboss
A : Patricia R
Objet : RE : congé spécial

En dehors des autorisations d'absence prévues dans les Code du travail (article L226-1), les autorisations spéciales d'absence ne sont en aucun cas automatiques : elles doivent faire l'objet d'une demande spécifique, ainsi que stipulé dans votre contrat de travail.

-----------Message d'origine-------------
De : Patricia R
A : Leboss

Objet : congé spécial

Suite au décès de ma grand-mère, je vous informe que je serai absente lundi JJ/MM.
Merci de votre attention



N°3 : tellement pathétique

De : Leboss
A : Patricia R

Je suppose que vous regardez chaque jour les journaux économiques que nous recevons à Lejolitravail (...) : je m'étonne donc que vous ne m'ayez pas informé de l'article sur M. Tartempion dans XXX du JJ/MM.

Quelques chiffres

De retour de Lejolicolloque, je ne peux pas ne pas me livrer à mon exercice favori, à savoir dresser le bilan chiffré de cette opération d'envergure nationale.
Euh, enfin, les chiffres c'est ce pourquoi je suis (royalement) rétribuée à Lejolitravail, mais j'ai d'autres centres d'intérêt dans la vie, je préfère le dire pour ne pas me griller définitivement auprès de certains de mes lecteurs.

Cette précision fondamentale étant faite, passons aux choses sérieuses.

Mains serrées : 3500, dont 2 ou 3 très moites (et 5 ou 6 assez "insistantes")
Litres de champagne absorbés : 7 ou 8, 10 peut-être (hips, sais pu)
Gateaux apéro, petits fours, dragibus, nounours au chocolat et diverses saloperies ingérés : 1 quintal
Petits déjeuners avec gueule de bois : 2 (sur 2)
Déjeuners en moins de 10 minutes : 3 (sur 3)
Plans drague par quinquagénaires, voire sexagénaires : 50 (mon fan club s'étoffe de jour en jour)
Crises de fou rire irrépressibles devant Secrétaire d'Etat : 10
Bras d'honneur : 100
Grosses gaffes sous l'emprise de l'alcool : 0
Grosses gaffes à jeun : 0 (jamais à jeun, donc pas possible)
Kilomètres parcourus dans ce foutu palais des congrès : 200, dont 150 au pas de course
Débinage de Lejolitravail et de son équipe dirigeante : 0 (appelez moi Sainte Lydia)
Heures de sommeil : 6 (en tout)

Le reste n'est pas quantifiable.