Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 28.2.05

Ma phobie, le retour

Je sais, j'en ai déjà parlé, ici même il y a maintenant des lustres, de ma phobie à moi.
Ca ne s'est pas arrangé, je déteste toujours autant toucher et me faire toucher les yeux.
L'autre jour, Timinus avait un machin dans l'oeil et j'ai du regarder dedans, lui enlever le corps étranger en question (un cil), puis lui mettre une goutte dedans pour soulager son irritation.

Ma journée a commencé par un rendez-vous chez l'ophtalmo, histoire de mettre un peu mes nerfs à l'épreuve (ce dont je n'avais pas forcément besoin, car je subis actuellement une tempête force12 dans mon coeur et dans ma tête)...
Non contente de m'apprendre que ma myopie avait diminué (d'où l'intérêt de vieillir), que ma qualité de larmes n'est pas optimale (je ne sais pas bien ce que ça veut dire), la dame, fort gentille et compétente au demeurant, parfaitement au courant de mon incontrôlable appréhension, a pris ma tension oculaire (beurk) et m'a regardé le fond des yeux (re-beurk), préalablement injectés de gouttes pour dilater mes pupilles. Tout ça pour n'y trouver rien de spécial (ouf).

L'oeil encore plus noir qu'à l'accoutumée, je suis donc repartie vers mon jolitravail, aveuglée par la lumière de ce glacial matin d'hiver...
Mes yeux vont bien, merci.


PS : j'en profite pour faire deux dédicaces (énigmatiques)
- L'une pour un des miens, qui vient de nous quitter, un costaud pourtant, un teigneux, dont je n'avais pas imaginé qu'il puisse partir aussi vite. Pas tout jeune certes, mais pas si vieux que ça. Le premier de la génération de mes parents.
- L'autre pour toi mon joli, tes bras, ton sourire un peu triste et tes chats dans ta maison perdue au milieu de nulle part.







     Posté par Lydia M. le 25.2.05

Tout s'explique !

A un moment, Hervé Gaymard n'aurait pas dit un truc du genre : "Je jure sur la tête du pape que je ne suis pas multipropriétaire, je l'jure, je l'jure, que le pape meure si je mens, croix de bois, croix de fer...et zêtes tous des méchants, des vilains jaloux de ma réussite, moi un simple de fils de charp...euh de cordonnier !" ?
Et voilà.
Il ne faut pas jurer.

C'est dangereux.







     Posté par Lydia M. le 24.2.05

La grande muette

C'est moi.
Enfin, grande, c'est un peu fort de café.
Muette, ça c'est certain.
Rien à dire, tu imagines ça, ami lecteur ?
Même à moi, ça fait un peu peur.

Ah si, ce matin, je me suis encore fait le coup du vendredi qui est en fait un jeudi.

Parce que j'ai une envie folle d'être à samedi (pour la saturday night fever).
Et je ne suis pas la seule dans ce cas (ça tombe bien).

(J'adore être énigmatique, c'est agaçant hein ?!!)







     Posté par Lydia M. le 22.2.05

Grrrrrrrrrr

Ce matin, réveil à 7 heures, pour un petit déj au bureau prévu à 8h15...
Douche brûlante pour tenter de me remettre d'équerre...
Je quitte la maison, à regrets.
Des flocons volent et il y a un peu de neige sur les voitures. La tour Eiffel est dans le coton (et moi dans un cirage noir).

Arrivée au bureau à 8h.
Un timing de rêve...Jusqu'ici, tout va bien, à part ma furieuse envie de pioncer.

Et là, là, je vois mon patron, goguenard, qui m'explique que la réunion a été annulée, mais que comme je n'étais pas à mon jolitravail hier, et bien, je n'ai pas eu l'info en temps et en heure...
Mais c'est pas grave, ironise-t-il, comme ça vous allez pouvoir travailler une heure de plus...

Ben voyons.
M'énerve tiens.







     Posté par Lydia M. le 20.2.05

La preuve par l'image : message (inintéressant) à caractère personnel destiné à ce camarade là

(inutile de chercher quoi que ce soit à comprendre).

Eh, t'as vu, j't'ai pas menti, hein ?





Et au fait, je voulais aussi te dire que j'en ai, et que donc, je peux t'en filer (yark yark yark)








     Posté par Lydia M. le 16.2.05

Encore une petite histoire de mots

Ce matin, sur France inter, j'ai entendu Stéphane Paoli poser cette question :

Alors, Alain Rey, ça existe la "faux-cuïsation" ?

Pas eu le temps d'écouter la réponse du Monsieur, mais si j'avais été à sa place, j'aurais répondu : "la faux-cuïsation, non, mais la gros-cuïsation, oui !".







     Posté par Lydia M. le 14.2.05

Le bon sens près de chez vous

"Les mignardises, ça se racornit comme un rien".

Rendons à Mme Carioca, la paternité de cette contribution majeure à l'art de la conservation des mignardises, épineux sujet s'il en est.


Miam, ils étaient bons ces petits macarons Dalloyau...Mais attention, le racornissement les guette !







     Posté par Lydia M. le 10.2.05

Le palmarès des excuses bidon

Les personnes les plus vertueuses qui soient (moi comprise bien sûr) sont elles aussi capables de balancer des excuses bidon.
C'est quoi au juste une excuse bidon ?
Ben, c'est comme son nom l'indique un truc complètement bidon, un alibi poucrave, auquel généralement, personne ne croit, tant l'expéditeur que le destinataire.
Quelques exemples pour que tu situes bien, camarade perplexe :
- Je ne suis pas allée prendre ton courrier dans ta boîte aux lettres, parce que, au moment où tu me l'as demandé, il y avait des gens autour de moi qui me parlaient (celle-ci est de moi, à Mme Carioca), alors du coup, ben ça m'a échappé, forcément.
- Je préfère que l'on arrête de se voir, car je ne suis pas prêt(e) (ça c'est n'importe quoi).
- Dîner ? Attends, je regarde mon agenda...Ah non, là j'ai piscine (dentiste, réunion...), en nocturne.
- Je ne t'ai pas rappelé(e) car j'ai horreur du téléphone.
- Cette photo de la tour Eiffel est floue car elle n'arrêtait pas de bouger (dixit ma jumelle qui picole, encore celle-là).

La liste n'est pas exhaustive.

Allez, camarade futé, à ton clavier.







     Posté par Lydia M. le 8.2.05

Nip / Tuck

A défaut d'avoir trouvé chaussure à mon pied comme certaines (et certains) et conséquemment d'être en mesure de prendre mon pied sans entrave, tu l'auras compris ami lecteur compatissant, je ne peux que me contenter de digressions podologiques, somme toute assez théoriques.
Pour me remettre de mon éprouvante lecture de la presse quotidienne nationale, je me plongeais hier successivement dans l'étude approfondie du catalogue printemps-été de la Redoute, puis dans celle de Glamour de Février, qui aborde les vrais sujets de fond comme je les adore.
Là on y cause abondamment chirurgie esthétique, rabotages et rafistolages en tout genre...Implants fessiers au Brésil (du coup, dieu sait dans quel état Mme MD va nous revenir...), allongement de pif au Cambodge, des jambes en Chine, ablation des muscles du mollet en Corée, débridage de paupières, ombilicoplastie pour "transformer un nombril horizontal ou trop proéminent en une adorable petite fente verticale rehaussée d'un capuchon" (sic), et...injection de collagène sous la plante des pieds...
Oui, amie lectrice désoeuvrée, c'est possible : tu peux désormais te faire greffer un genre de coussinet plantaire, et pouvoir ainsi marcher des kilomètres sans te niquer les pieds, parce que tu le vaux bien...
En plus, si ça se trouve, ces coussinets magiques peuvent permettre à ton pied gracile d'effectuer des bonds bioniques et de toujours retomber sur tes pattes, tel un gracieux félin...

Se faire moins mal en marchant, et avoir les hommes à ses pieds, gracieusement chaussés, c'est ce que j'appelle un objectif, un vrai.
La mobilisation est en marche.














     Posté par Lydia M. le 4.2.05

La pouffiasse et le petit robert

Et non, désolée, lecteur masculin avide de descriptions mammaires, je vais te décevoir, mais là, ça va être du sérieux.
Je ne vais pas causer nichons, mais dictionnaire, définitions, orthographe, subtilités de la langue française, et tout et tout.
Car il est plus que temps de rectifier des propos tenus ici-même par de bien piètres académiciens (et non des académyciens de Seine-et-Marne).
Souviens-toi, camarade cultivé et vif d'esprit : je lançais un débat de fond sur la façon dont écrire le mot "pouffe", que tout le monde orthographiait sous mes yeux horrifiés "pouf".
Pour moi, "pouffe", ça s'écrit : p, o, u, f, f, e.
Que nenni me répondirent-ils tous en choeur, ça s'écrit comme ça : "pouf", p, o, u, f. D'aucuns utilisant même l'argument soit-disant massue, que c'est le diminutif de "poufiasse", qui ne prend qu'un seul f (ça, et d'autres trucs qu'elle se prend aussi, mais passons).
En rentrant chez moi le soir même, je me jettais donc avidement sur mon Petit Robert (oui, je sais, je n'ai que ça à foutre, inutile d'enfoncer le clou !) et là, paf, ou plutôt, pouf, qu'est-ce-que je vois page 1743 ?
"POUFFIASSE ou POUFIASSE [pufjas] n.f. - pouffiace 1859 ; de pouf . VULG. 1. VIEILLI. Prostituée. 2. PEJ. Femme, fille que l'on trouve vulgaire ou ridicule. Regarde un peu cette pouffiasse. _ T. d'injure Va donc, eh, pouffiasse ! -->pétasse. Une grosse pouffiasse. - ABREV. POUFFE."

Voilà, voilà...
Imaginez un peu Alain Rey, en train de rédiger sa définition !!! Et toute son équipe d'érudits en train de pinailler sur les insultes possibles : on met quoi ? Sale pouffe ou grosse pouffe ? Et comme synonyme ? Pétasse ou morue ? Et pourquoi pas grumeau ? Ou radasse ?

Enfin, en attendant, qui c'est qu'avait raison ?












     Posté par Lydia M. le 2.2.05

Dieu m'habite (volet 2)

Constatant que mes fidèles lecteurs s'impatientent, et avant qu'ils ne se lassent, je me sens quasi-obligée de m'exprimer ici même, alors que, très objectivement, je n'ai pas grand'chose à raconter (enfin, rien de faramineux, mais finalement peut-être pas plus et en tout cas pas moins que d'habitude...).
J'ai envoyé ce midi ma jumelle qui picole à un succulent déjeuner, en compagnie du gratin de mon piti milieu professionnel, soit, pour résumer, d'éminents personnages de plus de 50 ans, coutumiers du fait qu'on les écoute parler religieusement. Cette situation d'observation présente un avantage majeur : on peut s'empiffrer tranquillement, pendant que ces messieurs ergotent sur des sujets hautement stratégiques (et miam, c'était très bon, d'après mes informations).
Ma jumelle m'a toutefois rapporté un fait inquiétant, ou du moins à classer dans la catégorie des "à surveiller de très très près" : son patron (qui est aussi le mien), lui a fait une remarque au moment où le serveur lui remplissait pour la seconde fois sa flûte à champagne. Du coup, la jumelle y est allée ensuite mollo sur le pinard, pourtant fort goûtu. Dignité, santé et sobriété : tels seront les maîtres mots de notre année (à elle et à moi) 2005 (en plus de la repousse programmée, mais sous haut contrôle, des cheveux et des ongles, le reste repoussant de manière plus désordonnée).
Mais venons en au fait : puisque je n'ai pas réussi à localiser ma trumelle, c'est à dire la 3ème du lot des Lydia, celle qui s'envoie en l'air (et sans lancer aucun appel au peuple bien entendu), je me demande, du coup, si je n'ai pas été touchée par la grâce divine. Je m'étais déjà interrogée il y a quelques mois de cela, sur le fait que le seigneur m'envoyait des messages pour faire de moi sa fidèle serviteuse, son agnelle dévouée...Et là, devant la période d'abstinence qu'il m'impose, je me demande s'il ne s'agit pas d'une épreuve divine, destinée à me faire embrasser une nouvelle vocation, placée sous le signe de la chasteté.
Je me mets donc au diapason.

J'abandonne (provisoirement ?) les Sex Pistols, dont un camarade, désormais ex-bloggueur, m'a gentiment gravé l'excellent "The great rock'n'roll swindle" (un gars très proche d'une amie que j'ai, partie quelques jours au pays des joueurs de foot, des prostipathéticiennes opérées et de la samba) pour me consacrer à la musique sacrée et à ses dérivés, de plus ou moins bon goût.

Incontestablement, ma chanson du moment est donc celle-ci, chantée par Jeanine Deckers, plus connue sous le nom de Soeur Sourire :

Dominique

Dominique, nique, nique
S'en allait tout simplement,
Routier, pauvre et chantant
En tous chemins, en tous lieux,
Il ne parle que du Bon Dieu,
Il ne parle que du Bon Dieu

A l'époque où Jean Sans Terre, d'Angleterre était le roi
Dominique notre père, combattit les albigeois.
{au Refrain}

Certains jours un hérétique, par des ronces le conduit
Mais notre Père Dominique, par sa joie le convertit
{au Refrain}

Ni chameau, ni diligence, il parcourt l'Europe à pied
Scandinavie ou Provence, dans la sainte pauvreté
{au Refrain}

Enflamma de toute école filles et garçons pleins d'ardeur
Et pour semer la parole, inventa les Frères-Prêcheurs
{au Refrain}

Chez Dominique et ses frères, le pain s'en vint à manquer
Et deux anges se présentèrent, portant de grands pains dorés
{au Refrain}

Dominique vit en rêve, les prêcheurs du monde entier
Sous le manteau de la Vierge, en grand nombre rassemblés.
{au Refrain}

Dominique, mon bon Père, garde-nous simples et gais
Pour annoncer à nos frères, la vie et la vérité.
{au Refrain}



Le tout est de ne pas finir pendue comme la soeur en question...