Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 30.1.04

Une journée à oublier ?

Allez savoir pourquoi, ce 30 janvier fut pour moi un vendredi noir, un de ces jours où l'on regrette de s'être levé, parce que tout va de travers.
Oui, c'est vrai que ce vendredi fut pourri. Il se termine bientôt, et c'est tant mieux.

C'est mon ex qui a ouvert le bal, en m'envoyant un sale mail sur les congés d'été : c'est vrai que c'est bien le moment d'en parler. Je rappelle pour mes nouveaux lecteurs, qu'il n'y a encore pas si longtemps, c'est tout juste s'il souvenait qu'il avait un fils (j'exagère, c'est parce que je suis énervée)...Là, paf ce matin, il m'annonce qu'il prendra son fils 3 semaines en août, sans possibilité aucune de discussion. Je me vois bien début mars, demander à mon nouveau patron, grosso modo le n°3 ou 4 de la multinationale de plus de 50 000 salariés (oui, je sais, ça paraît absurde, j'ai d'ailleurs peine à y croire moi-même...Me demande si ils ne se sont pas gourés) qui a décidé de m'embaucher prochainement : "Pour mes congés d'été, est-ce que je peux partir 3 semaines en juillet et 1 semaine en août jusqu'à la rentrée scolaire, parce que ça arrange mon ex ?". Je risque, en posant cette question, de faire la période d'essai la plus courte de ma carrière (oui, je sais j'ai dit "carrière"...c'est vraiment n'importe quoi).
Mon ex est un gars compréhensif, qui tient compte de mes contraintes. Mais j'en recauserai dans deux lignes.

Ensuite, au travail, j'ai planté tout le monde en réunion : "Vous m'emmerdez, vous êtes trop cons, me casse !". A faire uniquement quand on est en préavis, sinon, on risque de gros emmerdements.

Toutes ces petites tracasseries ne se sont achevées qu'après le départ de mon ex, venu chercher Timinus. Et il est revenu à la charge avec les vacances en m'expliquant que lui ne pouvant partir qu'au mois d'août, c'était à moi de m'arranger, etc, etc...Fort peu aimablement, je n'ai pu que l'enjoindre à me foutre la paix.
Ce qu'il a fait, au moins provisoirement.

J'en profite, puisque cette journée merdique fut placée sous le signe de l'aigreur (et des poches sous les yeux), pour passer ici un message personnel. Avant cela, je dois vous dire qu'il y a quelques temps, nous octroyions, avec certains de mes amis, des récompenses à des personnes de notre entourage pour leur lâcheté dans le domaine amoureux. Les candidats se bousculant pour obtenir ces trophées, nous convînmes qu'il fallait instaurer de notre point de vue deux catégories : celle de la rencontre, et celle de la séparation. Prochainement, je révèlerai d'ailleurs le classement officiel.
Pour l'instant, je me bornerai ici à décerner une mention spéciale à un jeune homme, dont je pensais sincèrement qu'il se comporterait mieux. A partir d'une photo floue de moi, il en a déduit que je n'étais pas "fréquentable", ou du moins pas assez bien pour lui. L'envoi de cette photo a manifestement suffi à anéantir le tout début de relation fort agréable qui s'était établi entre nous : comme quoi, cela ne tenait pas à grand chose après tout...Mention spéciale donc, pour ce jeune homme fort entreprenant et prolixe, à qui je n'avais rien demandé, qui n'est devenu qu'un vague souvenir virtuel, mais qui continue à lire ce blog. Et bien voilà, jeune homme, vous êtes au coeur du sujet.

Pour la 1ère et la dernière fois.













     Posté par Lydia M. le 23.1.04

Brève de comptoir n°2

Le "refus de rose" est le truc le plus grave qui pourrait arriver au Bachelor.

C'est dire si ce garçon a des soucis quand même.







     Posté par Lydia M. le 19.1.04

Brève de comptoir

Je ne pourrais jamais habiter Bourg-Madame.
Je serais dans ce cas extrême une guinguettoise.

Ce qui est encore plus ridicule.









Vais-je devenir cunicultrice ?

Ca y est, je vois vos sourires narquois : vous vous dites que je suis une cochonne, qui, de plus, fait son coming out.
Et bien, je vais peut-être décevoir certaines de mes lectrices : non, je ne suis pas devenue lesbienne. Ce n'est pas parce que je bois de la tisane, que j'ai le cheveu court et que, c'est vrai, j'ai un penchant avoué pour les lampes (Je ne fais ici qu'énoncer la théorie de PaCa), que j'aurais viré ma cutie pour autant.
Non, bandes d'ignares obsédés : la cuniculture, c'est l'élevage des lapins (et des lapines...sans aucun jeu de mot pourri...pas mon genre).

Pourquoi, me direz-vous, penserais-je subitement à embrasser cette confidentielle, mais certainement passionnante, profession ?
Pour offrir des manteaux à mes copines (toujours pas de jeu de mot) ?
Non, car certaines sont allergiques au poil de lapin, et d'autres détestent la fourrure, quand ce n'est pas les deux à la fois.
Pour manger la chair de ces bestioles innocentes ?
Non, plus, beuark, et puis quoi encore.

Mais, alors POURQUOI ?

Parce que tout, absolument tout dans ma vie, me ramène toujours à ce petit être poilu aux grandes oreilles : je ne parle ici ni de mon fils (qui a hérité de ma pilosité et de mes oreilles d'après mon ex) ni de moi-même, mais bien de ce charmant, frémissant et bondissant petit mammifère de la famille des lagomorphes.

Je ne sais pas exactement quand cela a commencé. Peut-être finalement qu'il faut remonter à septembre 1998, au moment où nous fîmes confectionner le faire-part de naissance de Timinus : une très réussie composition de lapins façon Andy Warhol.
Pourtant, pendant quelques années, et jusque récemment, il m'a semblé que c'était plutôt le cochon qui régnait en maître sur ma vie (j'en ai déjà parlé).

Le jour où je suis arrivée dans mon nouveau bureau, tout propre à Lejolitravail (ne me dites pas que vous avez oublié nos locaux topkapiens), j'ai regardé par la fenêtre, histoire de m'acclimater avec mon nouvel environnement de cravail (pas parce que je glandais, non mais !), j'ai vu deux petits animaux gambadant sur le balcon d'en face, et là, ô surprise, je me suis aperçue qu'il s'agissait de deux Jeannot lapins.
Depuis, tout s'est accéléré, chaque jour qui passe m'offrant ainsi son lot supplémentaire de lapin(s).
- Les lapins géants (9 kg) du salon de l'agriculture, dont Timinus se souvient encore,
- Le grand come back du lapin blanc de la pub pour Cassegrain,
- Les questions de Timinus sur le lapin de la boîte de Nesquick (oui, ce félon qui a comploté pour piquer la place de Groquick),
- L'obligation faite par Timinus de l'appeler "mon lapin" ou à la rigueur, mais vraiment à la rigueur, "mon poussin",
- Les lapins posés ça et là,
- Un chaud lapin qui se reconnaîtrait certainement s'il lisait ces quelques lignes...

En même temps, je préfère ça aux cafards.









Ca craint du lapin tout ça non?







     Posté par Lydia M. le 11.1.04

Voyage au bout de l'enfer ?

Je ne vais pas revenir sur nos fameuses vacances de l'amour et de l'hystérie, si bien décrites par M. PaCamoureux...
Non, je vais juste me contenter de vous narrer notre très très long retour à la réalité.

Tout était réglé comme du papier à musique, avec une minutie quasi-helvétique (voire carrément germanique)...A 16 heures, un gentil monsieur devait passer nous chercher pour nous convoyer fort ordinairement ma foi, jusqu'à l'aéroport pour y prendre ce fameux gronavion, prévu pour décoller à 19 heures.
A 16 heures pétantes (dont l'un des synonymes est proutantes, dans le vocabulaire très élaboré -mais connu de tous les vacanciers qui se sont trouvés, pour leur plus grande joie, à moins de 2 mètres de nous - de notre joulie pitite colonie de vacances), le gentil monsieur, tout de même vaguement beauf sur les bords, mais pas si mal fait de sa personne au demeurant, arrive, charge nos valises (les 12 de Mme Lafolle, celle du PaCamoureux et la mienne), et das ist parti mein Kiki !

Je passe sur le trajet à l'aéroport, d'environ 45 minutes, pendant lesquels le quasibeauf et Mme Lafolle s'entretinrent abondamment de mécanique et des vicissitudes du climat tropical.

A l'aéroport, nous constatâmes, non sans une certaine inquiétude, que la queue (et pour une fois, je ne suis pas grossière) pour l'enregistrement des bagages, avoisinait le kilomètre, se faufilant entre les cabines téléphoniques, le bar, les toilettes, et se terminant dans le parking...Bah, allez, on est en vacances, on peut bien attendre 5 minutes, c'est une microqueue de rien du tout, ça, non mais des fois !
Une heure après, nous avions progressé de 10 centimètres, et nous étions fait passer devant par 15 personnes, qui nous expliquaient avec le sourire que c'était très mal de gruger dans les files d'attente : notre enthousiasme commença alors à, comment dire, décliner légèrement...
Surtout que l'avion devait désormais décoller à 21h30 (de toutes les façons il restait encore 99,99% des passagers à enregistrer).
Et là, tout à basculé dans le grand n'importe quoi : le nouvel horaire de l'avion, annoncé par téléphone arabe, était 23h30...Et puis finalement, toujours par le même canal, nous apprîmes que le décollage était programmé à...5h30, cette information capitale n'étant affichée en police 2 que sur les petits écrans à côté des comptoirs d'enregistrements, qui, compte tenu de notre progression en mode escargot somnambule, se trouvaient encore très très loin de nous.
Pendant ce temps, Mme Lafolle commençait à déjanter totalement : pour faire diversion, je fis quelques exercices de stretching, tout en lisant une tribune (nulle) de Alain Touraine sur la laïcité (on en revient toujours au sujet récurrent de nos vacances, ispice di counasse !).

A 19h30, nous enregistrons enfin notre tonne et demie de bagages, et la dame nous donne un bon pour aller passer une partie de la nuit (jusqu'à 3h30) dans un hôtel, où des cars nous emmèneront.
Avec leurs indications pourries nous nous tapons l'aéroport en long et en large, avant de tomber sur la bonne personne, qui nous mène à un car presque plein, où un affreux mi-portion pervers barbu propose de me prendre sur ses genoux pendant le trajet (ai pas répondu, sinon, aurais pas pu me retenir).
A 20h00, nous arrivons dans un très bel hôtel : même en attendant à la réception, des enfoirés trouvent le moyen de nous enfler, et nous passent devant.
A 20h20, je découvre ma chambre, d'une superficie d'environ 60 mètres carrés, avec deux lits, la clim, une baignoire, un minibar, 20 chaînes de télé, et vue sur la mer (192 euros)...L'hallucination continue.
Nous partons dîner, avec pour objectif unique de se coucher à 21 heures. Après avoir avalé une minitranche d'espadon pour moi, et une énorme assiette de spaghettis bolognaise pour PaCamoureux (qui n'avait pas encore commencé sa diète), nous rejoignons nos chambres, non sans nous être paumés dans un dédale de couloirs tropicaux...

A 21h15, je suis au lit...Soulagement...

Quand soudain, je crois entendre des coups de tonnerre, un rugissement issu des ténèbres, je pense même à un ouragan : mais que nenni, le jeudi soir à l'hôtel Créole Bitch (je préfère l'écrire comme ça), c'est soirée tambours et rythmes africains au bord de la piscine olympique...
Je finis par m'endormir, malgré cet affreux tapage nocturne...
Réveil à 3 heures : pas de temps perdu à me demander ce que je vais mettre, puisque ma valise est dans l'avion...Douche dans le coma, et je passe prendre le PaCamoureux, qui n'est pas non plus en grande forme. Quelques mètres plus loin, nous entendons les hurlements de Lafolle, qui a du coffre même en pleine nuit.

Arrivés à la réception, on nous apprend, l'air de rien, qu'en fait notre avion décollera à 7 heures, et que l'on passera nous chercher à 5h, au lieu de tout de suite...Là, le PaCamoureux et moi on se met à enrager, en pensant à ces 2 précieuses heures supplémentaires de sommeil qui nous ont été subtilisées.
La réception de l'hôtel devient un camp de romanos, et j'essaie de dormir sur un fauteuil en béton (le bois exotique c'est joli tout plein, chaleureux, mais, je confirme, ça fait très mal aux fesses).
A partir de 5 heures, des cars, conduits par des types aussi aimables que gardiens de camps de concentration, arrivent au compte goutte. Le PaCamoureux et moi n'arrivons pas à monter dedans, alors on retourne s'asseoir sur un piti banc (toujours en béton), en assistant au lever de soleil...Tout à coup, je commence à flipper sérieusement car je ne vois plus personne, et je me demande si ils ne nous ont pas oublié...
Arrive un peu plus tard un car, le dernier, car ils s'étaient en effet aperçus à l'aéroport qu'il manquait une cinquantaine de personnes, dont nous. En entrant dans l'aéroport, une dame me dit de me dépêcher (un comble), car l'avion n'attend plus que nous pour décoller (pas le temps de l'insulter, dommage).
Evidemment, quand tu arrives parmi les derniers dans ce genre d'avion, tes bagages à main deviennent des bagages à genou, car les coffres sont pleins à ras bord...
Le commandant de bord prend ensuite le micro et nous explique longuement pourquoi nous avons plus de 12 heures de retard. Au passage, nous apprenons que ce Monsieur à la voix charmeuse est arrivé la veille à Pointe à Pitre et que la réglementation oblige à un temps de récupération de 12 heures : il a donc dormi au moins 9 heures, et nous 5...(en même temps, c'est lui qui conduit). Il nous dit aussi que l'on va attendre encore un petit peu car il manque un certain M. Curry, et que tant qu'il ne sera pas là, on ne pourra pas partir...
Il était moins une pour M. Curry, sa valise étant sur le point d'être virée de l'avion (et lui aussi, Ava Ducon !)...
Tout le monde est là, allez on se casse. Nous n'y croyions plus !!!

Les 7h15 de vol sont passées comme une lettre à la poste.
Forcément, comparées aux 13 heures de calvaire qui avaient précédé !!!

Sinon, ces vacances, c'était super !