Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 30.11.04

Ce que je ne suis pas

Comme j’adore faire des listes, et bien, j’ai décidé aujourd’hui de lister ce que je ne suis pas, enfin en partie, histoire de brouiller un peu votre vue d’ensemble.
- Je ne suis pas une mère digne de ce nom : je suis la 1ère à chahuter, à dire des gros mots, à faire des blagues débiles, à manger avec les doigts, à renverser de la farine quand je fais de la pâtisserie (poil au zizi)…J’aime aussi boire des petits coups et même fumer du chichon. Je sais, c’est mal, car j’ai un statut de mère de famille avec un boulot empreint d’une certaine austérité (directrice de la prospeschtroumpf). Je ne suis pas crédible, c’est clair.
- Je ne suis pas une petite fée du logis digne de ce nom, mais ça, vous le saviez déjà : je range mes papiers une fois par an. Le reste du temps, je fais des tas, que je transporte consciencieusement et quotidiennement de la table à la chaise, ou de mon lit à mon bureau, ou de par terre à côté de mon lit à…par terre un peu plus loin. Je ne change effectivement les ampoules grillées qu’en cas d’absolue nécessité (ou obscurité). Je laisse parfois le linge mouillé dans la machine pendant deux jours. J’oublie aussi mon portefeuille ou mes lunettes dans le bac à légumes du frigo. Je pourrais également reparler de cette affiche qui se décolle dans ma cuisine…
- Je ne suis pas une directrice de la prospecmachin digne de ce nom. Je ne suis pas si méthodique, rigoureuse et ordonnée que j’en ai l’air…dans ma tête c’est du grand n’importe quoi…Je suis foutrement incapable de ne faire qu’une seule chose à la fois…Je n’écoute jamais les gens pendant les réunions : je me mets invariablement à penser à autre chose, à me moquer (c’est mal, je sais), à faire des listes de courses, à me remémorer des cochonneries, et j'en passe…
- Je ne peux travailler que sous la pression…autrement, je suis capable de passer des journées entières à ne rien faire, histoire de faire ensuite en deux heures ce que j’aurais pu faire en une semaine.
- Je ne suis pas tolérante : je fais semblant de l’être…Je prends vachement sur moi. Au fond, je dois être stalinienne. D'ailleurs, j'ai horreur des abrutis et des crétins.
- Je ne suis pas si courageuse que j’en ai l’air…
- Je ne suis pas fondamentalement malheureuse, ni excessivement heureuse. En tout cas, je ne comprends pas que l’on ne soit que désespéré et que l’on se refuse à vivre certaines choses, sous prétexte que ça pourrait faire du bien. Je ne supporte pas en effet que l’on passe son temps à fuir ce qui pourrait s’apparenter à du bonheur.
- Je ne suis pas patiente.
- Je ne suis pas si désabusée…
- Je ne suis pas encore désespérée…et puis quoi encore ?!!








     Posté par Lydia M. le 27.11.04

Morceaux choisis
(C'est le cas de le dire...)

XX : ces mecs qui parlent fort dans les restaus sont vraiment casse-couilles ! Ah, oups, merde, j'ai dit couilles !
XY : ne t'inquiète pas, couilles dans la bouche des filles, moi je trouve ça bien !!!
XX (gloussante) : ah, en effet, forcément !!


Excusez-moi jeune homme, pas pu m'empêcher !








     Posté par Lydia M. le 26.11.04

Brève de comptoir, en direct du salon du pinard

- Mesdemoiselles (Sue Ellen et moi), vous voulez déguster ?
- ...euuuuuuuuh, non merci (enfin, votre vin, non, mais VOUS oui, et si vous pouviez enlever votre t-shirt aussi, ça nous arrangerait !) !









Ni oui ni non

Après ma récente logghorée, là j'ai comme un méchant passage à vide...
Entre deux eaux, mi-figue mi-raisin, entre chien et loup...
Tout m'indiffère, ou en tout cas, pas grand chose ne me fait réagir.
Je ne vais ni vraiment bien, ni franchement mal (sauf si je commence à approfondir un peu, là, ça peut vite partir en capilotade).
Tiédasse.
Ni en haut, ni en bas...(au milieu).
Putain, j'aime pas ça du tout.
Mais je n'arrive même pas à m'énerver.
Morne RTT.


Heureusement, cet après-midi, je vais aller faire semblant de m'y connaître en pinard au salon des vins et des vignerons indépendants. Avec Sue Ellen. Et en sortant, on chantera sûrement à tue-tête : "le pinard, c'est de la vinasse, ça réchauffe, là où c'que ça passe, vas-y pinard, remplis mon coeur, vive le pinard, vive le pinard !".







     Posté par Lydia M. le 24.11.04

A la manière de…Marinette Pichon

- Marinette, après votre précédente défaite, on peut dire qu’aujourd’hui, il est temps de tirer la sonnette d’alarme. Il en va de l’avenir de votre club en Ligue 1, non ?
- Comme on dit, la situation est grave, mais pas désespérée. C’est vrai qu’on a enchaîné les mauvais résultats, à la maison comme à l’extérieur. Mais il n’est pas trop tard pour rectifier le tir et grappiller des points sur nos adversaires directs. Après tout, la saison est loin d’être terminée.
- Des rumeurs circulent sur la mauvaise ambiance entre les dirigeants et vous. Ce climat tendu, selon vous, peut-il être à l’origine de vos récentes contre-performances ?
- Ce ne sont que des rumeurs, et j’ai eu une discussion « d’homme à homme » avec le coach, qui a permis de tout mettre à plat. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre.
- Pour votre prochaine rencontre, qui aura lieu à domicile, quelles sont les consignes ?
- Rester solidaires, attaquer tous les ballons, et renforcer notre défense. Et surtout, être présent à 150%, de la 1ère à la 90ème minute.
- Et pour la suite de la saison ?
- Même chose, prendre les matchs un par un, comme ils viennent. Et à partir de là, gérer au mieux chaque rencontre.
- Merci, Marinette.







     Posté par Lydia M. le 23.11.04

Ma qué, vous mé réconnaissez ?

Pendant ma tendre enfance, j'avais un grand oncle, spécialisé dans les blagues en tout genre, très fort en contrepètries. Son truc, quand il téléphonait à la maison, c'était d'arriver à me faire dire : "Ben voui, Marcel (il s'appelait comme ça), sûr que j'tai reconnu !". Comme ça, il pouvait me répondre : "Mon père aussi m'a reconnu !" (ce que j'ai fini par comprendre, quelques années plus tard).

Tout ça pour dire qu'hier, le père au Timinus a téléphoné.

- Allo, c'est moi*, je peux parler à Timinus ?

J'appelle le pitigars et je lui passe le combiné, sans lui dire qui l'appelle.
S'en suit une absurde conversation, dont je ne saisis que quelques bribes : le menu de midi, le menu du soir, les performances en calcul, etc.

Timinus raccroche, et me demande :
- C'était qui, déjà ?



* Ca m'énerve, ben oui, c'est TOI, mais t'es pas le seul à me téléphoner, t'as bien un prénom, non ?







     Posté par Lydia M. le 22.11.04

Coucou me revoilou

Cet après-midi, pour éviter de m'endormir pendant une réunion, je me suis posée des questions graves (en même temps, je ne pouvais pas me consacrer à mon activité habituelle dans ce genre de situation, à savoir faire mes listes de courses, parce que, les courses, elles sont faites, puisque je suis allée au marché hier. Mais sinon, ça m'occupe vachement pendant les réunions du vendredi, quand j'en ai, des réunions, parce que des vendredis, j'en ai toutes les semaines)...

Ami lecteur, je te sens dubitatif et peut-être même lassé : des questions graves, ENCORE ?

Ben oui, d'abord, je me suis demandée si je devais me laisser repousser les cheveux.
Car en effet, j'ai le cheveu coupé fort court, entretenant ainsi dans les esprits simples l'ambiguïté sur ma sexualité. Mais non désolée, je ne suis pas gouine, et je n'ai même pas envie d'essayer, ce qui pourrait aussi se traduire en termes très très vulgaires, mais, malgré ma réputation de "vieille chaudasse", non démentie jusqu'à ce jour, je n'irai pas plus loin dans la justification basique de mon hétérosexualité (vous avez compris ? Non ? Et bien moi non plus !).
Pour en revenir à des considérations capillaires, me laisser repousser les cheveux, c'est pouvoir supporter, pendant une période qui me paraîtra une éternité, d'être coiffée comme un footballeur croate (c'est cette vilaine personne qui l'a dit) ou comme une star de la chanson pakistanaise, c'est-à-dire avec une touffe ingérable sur la tête, qui me donnera envie de pleurer tous les matins...
Donc j'hésite. Et c'est normal.

L'autre question, très grave, est la couleur de mon futur canapé, le mien étant désormais hors d'âge et en voie de fossilisation (et, comme je crois l'avoir déjà dit, constellé de taches douteuses, dont je suis la seule à connaître l'origine, ou, à défaut, la nature). J'ai envie d'un machin violet en velours (comme dans les bordels)...

Enfin, et là, je vous demande toute votre attention, mais je me demandais un truc : comment et pourquoi devient-on croque-mort ? Est-ce par vocation depuis tout petit ? Par nécessité ? Par goût ? Par absence de choix ? Quel diplôme faut-il avoir (CAP d'embaumeur ? DESS gestion des entreprises de pompes funèbres...) ? Quelles possibilités de reconversion professionnelle (Taxidermie, boucherie-charcuterie, spécialiste de la chaîne du froid, serial killer...) ?

Et oui, ces interrogations stupides montrent au moins une chose, ami lecteur, JE SUIS DE RETOUR, I'm back, fidèle à moi-même : indigne, futile, irrévérencieuse, déraisonnable et cynique ! Plus que jamais !

Il était temps, non ?









     Posté par Lydia M. le 18.11.04

Plaisir d'offrir, joie de recevoir : une pathétique (?) histoire d'emballage hermétique
(avec aussi une ou deux blagues pourries, pour redonner le sourire à cette personne-ci)

Puisque Noël approche, et que, ceux qui commencent à savoir de quel bois je suis faite (et c'est pas du pipeau !) n'ignorent pas que j'ai un faible tout particulier pour cette période de l'année, je me dis que pour une fois, je peux réclamer un cadeau.
Ben oui, c'est vrai quoi, moi aussi j'y ai droit à mon cadeau, et pas une surprise de la tirette ou un de ces grands cornets de la boulangerie. Non, un truc qui aurait de la gueule.

Alors, ami lecteur, pour Noël, je voudrais...des nouveaux Tupperware, tout beaux, tout neufs, pour remplacer mes vieux (l'inverse serait ridicule), pour emballer mes restes, que j'aurai réussi à mettre à l'abri des morfales de mon entourage, petits et grands (que j'embrasse au passage). Des vrais Tupperware, des verts, des orange, assortis à ma cuisine, des grands, des petits et des moyens aussi, des qui s'empilent pour prendre moins de place dans les placards, des qui vont au micro-ondes.
Bref, des trucs pour...emballer, en définitive.
Parce que c'est vrai que j'en ai égaré ça et là, et que mon instinct de conservation (je sais, c'est minable !) m'a poussée à y renoncer plutôt que de retourner à l'endroit où je les avais laissés...Voilà donc le souvenir que je laisserai par là-bas : des boîtes hermétiques en plastique...
C'est tout moi ça...
Pendant un temps, ce seront les boîtes de Lydia...et puis, un jour, j'aurai disparu, pouf, pfuit, volatilisée. Plus rien ! Ces boîtes seront là, mais ne seront plus associées à rien, ni personne, à part qu'elles auront juste leur utilité, sans rien évoquer de plus. Un comble pour des objets destinés à la conservation...

Alors, non, finalement, je crois que j'ai changé d'avis, pour Noël, je ne veux ni rien, ni surtout PERSONNE d'hermétique.

De toutes les façons, il y a longtemps que je n'y crois plus, au père Noël.

Vais aller m'acheter une surprise pour les filles à la boulangerie du coin.
Je ne risque pas d'être déçue en principe.





Ils sont quand même très jolis ceux-là...









Un message de soutien

A Jocelyne Dumortier.

Fais comme moi : pour aller mieux, pense à ce qui pourrait t'arriver de pire.
Ouais, je sais, c'est très con, mais c'est tout ce que j'ai trouvé (et en plus, ça marche moyennement, mais bon).

Un bon coup de talon hein, tu te souviens...
Et le cheval...
Et aussi marcher sans regarder derrière.
Et euh, le reste, nous les zamis, qu'on est là aussi. Ca sert à ça, accessoirement, et pas seulement pour manger des vacherins affinés, des farandoles des desserts et boire de la bonne picole qui saoûle (un peu).

Et puis, tu me l'as dit, pas le droit de se mettre dans cet état, (seulement ? Là est toute la question) pour CA.









     Posté par Lydia M. le 16.11.04

Une petite histoire de pingouin

(en principe, sans aucun sens caché, ni allusion particulière, mais en principe seulement)

Un gars accompagné d'un pingouin interpelle le flic qui règle la circulation au carrefour en bas de chez lui :
- M'sieur l'agent, m'sieur l'agent ! J'ai trouvé un pingouin !
- Ben et après ? Vous n'avez qu'à l'emmener au zoo !
- Ah ouais, au zoo, pas idiot ça !
- A vot' service !

Deux heures après, le même gars repasse au même endroit, toujours accompagné de son pingouin.
- Eh, dites donc, vous ne l'avez pas emmené au zoo, cet animal ?
- Bah si, mais après, on a eu envie d'aller au cinoche !!

Ouarf, ouarf, ouarf !
C'était la blague du jour, car la vie, après tout, n'est qu'une grosse poilade, et qu'on ne va pas se laisser abattre !










     Posté par Lydia M. le 14.11.04

L'automne à Paris

Dimanche, du froid, du vent, ciel tourmenté et le soleil qui réchauffe à peine...
Eparpiller les tas de feuilles mortes du jardin du Luxembourg en rigolant,
Faire la course à côté du Sénat : le premier qui arrive à la sortie, c'est çui qu'a gagné !
Se réchauffer en mangeant des frites au café d'en face,
Passer devant les Editeurs, mon coeur se serre,
Pas loin, il y a aussi d'autres rues que je connais si bien,
Attendre le bus place Saint-Sulpice, juste en face de la fontaine, un vidéaste déjanté, en roller, essaie de faire dire un texte débile à une blonde qui a le soleil dans les yeux, et qui s'en plaint (14 prises : "Un bus nommé désir", on assiste à la naissance d'un monument, ça se sent...),
Se geler le bout des doigts en épluchant des clémentines,
Divaguer quelques instants en regardant le plafond et l'horloge du musée d'Orsay,
Parler un peu de ce peintre barbu qui s'est coupé une oreille,
Arpenter des rues désertes et glaciales, Lille, Université, place du Palais Bourbon, le dôme des Invalides, trop doré,
Croiser des potes à la boulangerie du coin, qui fait des croissants chauds à 16h,
Voir la joie dans les yeux d'un petit gars de 6 ans qui gagne aux dominos,

Et du coup, pour conclure cette journée entre yin et yang, entre ciel et terre, entre été et hiver, se chantonner ça, en préparant de la soupe...
"I love Paris in the spring time
I love Paris in the fall
I love Paris in the summer when it sizzles
I love Paris in the winter when it drizzles
I love Paris every moment
Every moment of the yearI love Paris, why oh why do I love Paris
Because my love is here"








     Posté par Lydia M. le 12.11.04

Osons aborder de front les vraies questions

C'est ce qu'on s'est dit hier soir, avec cette personne là.
Le seul problème c'est qu'on avait une bouteille de Crémant d'Alsace (hop là) et un chichon dans le nez...
Du coup, nos vraies questions de ce moment là ont abordé, de manière frontale certes, des sujets de fond comme on les aime, forcément :
- Pourquoi certaines chaînes pour enfants émettent-elles toute la nuit ?(j'ai trouvé un élément de réponse, mais vu son niveau de cynisme et d'humour noir, je vais vous épargner ça)
- Perry Mason est-il breton ? (En zappant, on a vu que Perry Mason était diffusé sur TV Breizh...donc, a priori, ce gars est breton, ou en tout cas a des ascendants à chapeau rond)
- Peut-on vraiment rencontrer l'âme soeur en appelant des n° en 0800quelque chose à 12 euros la minute ? (a priori, une âme soeur plutôt fausse blonde et cochonne...)
- Dorothée est-elle toujours vivante ?
- Frédéric Chateau est-il le fils de René Chateau Vidéo ?
- Réussirai-je un jour à regarder "Sur la route de Madison" sans verser une larme ?
- Pourquoi ceux qu'on veut ne veulent pas et ceux qu'on ne veut pas veulent toujours ?








     Posté par Lydia M. le 9.11.04

Encore une opportunité de reconversion professionnelle qui me passe sous le nez...

JERUSALEM (AFP) - Un adjudant de l'armée israélienne a interdit à de jeunes soldates d'une base militaire proche de Tel-Aviv de porter des strings, a rapporté mardi le quotidien israélien Maariv."Seule ma femme a le droit d'en porter", a affirmé l'adjudant aux soldates.
Le sous-officier n'a pas indiqué comment il comptait vérifier que ses ordres auront été respectés, a souligné le journal.

Juste au moment où je songeais à embrasser une carrière militaire. Moi qui croyais dur comme fer que Tsahal n'attendait plus que moi.
Et puis, je rêvais d'aller visiter Gaza...

C'est pas de bol quand même.



En même temps, j'ai ma dignité : porter un treillis avec une marque de culotte, quelle horreur !







     Posté par Lydia M. le 6.11.04

C'est déjà ça ?

Au moins, je n'aurai plus de nouvelles de toi, mais je maintenant je sais pourquoi...et je ne serai en principe pas, là, à m'agiter, comme une povgourdasse, à me demander ce que tu es en train de faire, et pourquoi tu ne te manifestes pas...

Maigre consolation.

J'aimerais TELLEMENT que ce ne soit que PROVISOIRE.









Et pendant ce temps, la vie ordinaire et banale suit tranquillement son cours
Volet suivant

Appel de mon ex, reçu à 9h40
- Allo, c'est moi, juste pour te dire que j'arrive dans 15 minutes, je suis un peu en retard...
- OK, à tout à l'heure.

(Grrr, fait chier ce mec, vraiment.)

Appel de mon ex, reçu à 10h00
- Allo, c'est encore moi, je dois absolument passer au bureau pendant une heure, est-ce-que c'est possible que je passe plus tard ?
- ...
- OK, alors vers 11h15.


C'est MA vie ?









     Posté par Lydia M. le 5.11.04

Et pendant ce temps, la vie suit tranquillement son cours...

Mail reçu ce matin à 8h05
De : The big boss
A : Lydia M.

Objet : circulaire machinbidulechouette

Bonjour Lydia,
Avez-vous seulement pris la peine de vérifier que vous m'avez envoyé le bon document ? C'est sympa de m'envoyer la lettre jointe à la circulaire machinbidulechouette, mais ça ne me sert strictement à rien.
The big boss

Mail reçu ce matin à 8h10
De : The big boss
A : Lydia M.

Objet : circulaire machinbidulechouette

Rebonjour Lydia,
Décidément, je n'ai pas les yeux en face des trous ce matin...Vous m'aviez en effet envoyé la circulaire machinbidulechouette.
Excusez-moi,
The big boss


Mouais, je réfléchis encore...
Allez, je vous excuse Monsieur, mais c'est bien parce que c'est vous, hein, que vous êtes un peu mon patron, tout ça tout ça, estimez-vous heureux que je ne le prenne pas mal, vous avez de la chance, mais c'est la DERNIERE fois...

Tu parles Charles.












     Posté par Lydia M. le 4.11.04

Le principe de réalité dans ma gueule
(Very special tribute to lelapin, qui n'est assurément pas celui que vous croyez)

Et oui, ce jeudi, bien que noir, est, ou plutôt DOIT être un autre jour, ou en tout cas la veille d'autres jours, meilleurs si c'est possible...
Evidemment, il vaut mieux éviter de me demander comment je vais, car, très objectivement, je vais MAL, et je ne peux pas répondre à la question sans que mon menton tremble, que mes commissures pointent vers le bas et que mes yeux se remplissent de larmes (le stock me paraît inépuisable)...

Mais pourquoi pleure-je, au fond ?

Parce que je m'en veux d'être tombée amoureuse de celui-là, en particulier ?
Ben non, le coeur a ses raisons, que blablabla...
Parce que j'aurais du me méfier ?
Ben renon, et de quoi d'abord ?
Parce qu'il m'avait prévenue, et parce que, donc, j'y ai cru, à tort, alors que je n'aurais pas du ?
Ben rerenon, pas pu faire autrement, c'est le principe de l'amour, on y croit à fond au petit déclic, à la petite étincelle qui met le feu au machin.
Parce que j'enrage qu'une autre en profitera, de ce gars là, à un moment ?
Bof, rererenon, même pas, et pour des tas de raisons.

Je crois simplement que je pleure parce que je n'arrive pas à accepter qu'il ne veuille pas de mon amour.
Et parce que c'est tellement FRUSTRANT* de se dire qu'on est peut-être passé à côté d'un truc, et qu'on aurait bien aimé continuer un peu, juste histoire de voir si...J'ai encore envie qu'il ait des regrets...mais, par principe et par nature, j'imagine qu'il n'en a pas, c'est comme ça
Et parce que c'est tellement DEPRIMANT de se dire que je risque de croiser à nouveau le chemin de blaireaux qui me trouveront "intello" parce que j'ai des bouquins, que j'ai fait un peu des études et que j'ouvre ma gueule, en général quand il ne faut pas, ou de sombres imbéciles qui ne me trouveront pas assez "raffinée" pour eux, à cause de mes cheveux trop courts, de ma faculté à causer football, à dire des gros mots, à écouter du rock qui fait boumboum, et à picoler jusqu'à pas d'heure.

Je pleure donc, non pas d'avoir essayé, mais de m'être vautrée.
Et putain, ça fait vachement mal (et en plus, il va finir ma très bonne bouteille de pastis, SANS MOI).


*C'est d'ailleurs d'autant plus frustrant que je venais de faire l'acquisition d'une très très seyante robe en soie, avec une fermeture éclair dans le dos, et que, j'aurais bien voulu qu'il me voie dedans, et que, bref, passons.


PS : rendez à lelapin sa brosse à cheveux orange à paillettes, c'est un ordre !









     Posté par Lydia M. le 3.11.04

Madeleine
(pas le gâteau)

En vérité, je le confesse, je suis beaucoup moins courageuse que les 6 poires à qui j’ai fait des misères (épluchage puis pochage), il n’y a pas si longtemps. J’ai beau me donner des airs de superfortichemégablindée, ça ne suffit pas toujours.

Alors, quand je m’effondre, je ne fais pas les choses à moitié, j’y suis jusqu’au cou (douloureux).

C’est là, maintenant.
Ca dégouline, ça me fait renifler, ça m’a entièrement démaquillée, ça me fiche un sale mal de crâne, et une tronche à faire peur.
Le pire c’est que je ne peux pas m’en empêcher, une vraie fontaine, tiens…

Ce déferlement lacrymal quasi continu a commencé cet après-midi : bien entendu, c’est aujourd’hui que mon patron m’a appelée, ce qu’il fait très rarement (« Il faut que vous fassiez une note sur le projet de loi de finances patatipatataetrepatata. Mais vous êtes sûre que ça va ? »). En même temps, il ne pouvait pas savoir le monsieur.
Seuls quelques intimes savaient que j’étais barricadée derrière ma porte, redoutant même le moment où le gars qui vide les poubelles allait frapper (je savais qu’il me faudrait réprimer un sanglot, pour lui dire d’entrer, puis faire bonne figure, en lui demandant des nouvelles de sa femme, restée au pays, etc, etc).

Et je ne suis même pas certaine que ça me fasse du BIEN.

En revanche, si vous avez un truc pour me sortir de là (en dehors du temps qui fait son œuvre, des chichons, de la gnôle et du psy), c’est-à-dire un remède efficace contre les chagrins d’amour, un truc qui pourrait recoller mon cœur cassé en mille morceaux, je suis à l’écoute de vos suggestions.

Et qu’on ne me parle plus de cheval, par pitié !!!









Désolée

Ah, je suis vraiment désolée de vous saoûler avec mes machins pas drôles.
Mais c'est ma vie en ce moment, tout ça, tout ça.
Je sais, c'est désolant.

D'ailleurs, j'en connais des gens, qui sont désolés, pour moi, pour eux, tout ça, tout ça.
Pas autant que moi, bien entendu...
C'est ça qu'est pas marrant (It's sad, so sad, It's a sad, sad situation).

Bon, c'est pas le tout, mais je dois essayer de remonter sur cet enfoiré de cheval.
C'est pas gagné : je me suis fait mal en tombant, et il est lancé au triple galop.







     Posté par Lydia M. le 2.11.04

Ma normalité

Recevoir des SMS qui causent à la fois de Ramones et de Veuve Cliquot,
Traverser tout Paris avec du fromage affiné,
Acheter du pastis du Cap Corse à Troyes,
Recevoir des SMS qui m’informent que Derrida Jacques est mort,
Traverser tout Paris avec des Tupperware remplis de soupe aux champignons et de riz au lait à la vanille,
Aller au bureau en ayant dormi une demi-heure,
Fumer des chichons en écoutant de la musique de sauvage très fort,
Tomber amoureuse d’un homme qui me fuit,
Boire du champagne en mangeant des frites,
Manger du foie de veau suivi de la farandole des desserts devant une répugnante série hospitalière,
Se retourner dans son lit en jurant qu'on ne m'y reprendra plus, ah ça non alors,
Faire semblant de jouer au tarot avec des amis imbibés jusqu’à l’os,
Refuser de voir les évidences,
Se demander sans se voiler la face pourquoi IL ne peut JAMAIS trouver le temps de me voir,
Ne pas se demander la combientième on est sur la liste,
Ne pas se focaliser sur des détails sordides,
Se dire qu'à un moment, il va falloir que je me décide,
Se demander du coup, si c’est bien raisonnable de continuer, et pourtant, se dire, comme avec les chocolats : « C’est le dernier, et après celui-là, j’arrête ! »,
Essayer de ne pas être inquiète,
Ni totalement désespérée.







     Posté par Lydia M. le 1.11.04

Elémentaire...

Les histoires d'a, les histoires d'amour finissent mal,
En général.


Et à condition qu'elles commencent un jour.


(Il fallait y penser quand même, non ?)