Je vais bien.

Bien qu'étant le nez dans le guidon, ou la tête sous l'eau si tu préfères, je tiens à te remercier pour ta patience, ami lecteur de toujours de maintenant et aussi un peu de plus tard.
Je te demanderai juste un peu d'indulgence à mon égard, parce qu'en ce moment, je suis comme qui dirait dans un tourbillon.

Mais dans 10 très petits jours, je m'envolerai loin d'ici, pour aller voir un océan que je n'ai encore jamais vu (avec un maillot de bain à toute épreuve). Et ceci bien qu'étant terrorisée ou presque par le périple en avion nécessaire pour rejoindre d'aussi lointaines et tropicales contrées.

Je serai encore plus à l'Ouest donc.
Mais en vacances.

C'est là-bas que je peaufinerai un certain nombre de projets.
En plus de déguster quelques bières mexicaines.

...A cette question (saugrenue) posée par notre assistante : "Tu n'aurais pas un tampon certifié conforme ?"

"Avec ou sans applicateur ?"

Un peu gaffeur, (très) mal coiffé, légèrement porté sur la bouteille, je deviens Ministre des pandas après avoir été pendant trois semaines Ministre de la TVA sociale.

Un peu malhonnête sur les bords (jai sûrement fermé les yeux quand il fallait), cycliste de circonstance, de retour du Canada, j'ai été Ministre d’Etat pendant 3 semaines (Tout ça parce que personne n’a pu imaginer que je me fasse battre aux législatives).

Je ressemble au Schtroumpf à lunettes, je suis 1er secrétaire du PS, je suis personna non grata chez moi ET rue de Solférino (tout le monde change les serrures dès que je suis sorti).

J’ai fait voter les morts pendant des années dans le 5ème arrondissement de Paris et j’entame mon 11ème mandat.

J’ai le sourcil fourni, j’ai ptêt fait voter les écureuils dans les Landes et moi aussi j’enchaîne les mandats avec brio.

Je suis avocat, j’ai eu les cheveux longs et j’ai tenté d’atterrir sur la place Daumesnil avec un parachute tout bleu (et me suis bien ramassé ma gueule).

J'écris rien du tout en ce moment.
Comme si je n'avais pas d'inspiration.
Rien.
Même les élections, rien à secouer : d'ailleurs dans ma jolie circonscription que j'ai, au second tour, c'était limite s'il n'y avait pas qu'un seul candidat.
L'a fait 48% au premier tour, alors qu'ils étaient 16 en lice.
Ca donne une idée du niveau général.
C'est simple tiens, le socialiste qu'est au second tour, il s'est bien planqué pendant toute la campagne : un genre d'homme invisible. Il n'avait pas envie d'y aller à mon avis. Les autres l'ont forcé : personne ne voulait aller se bananer dans cette circoncription.
Enfin, lui, on suppose qu'il a voté pour lui-même, alors que si tu regardes bien certains résultats, tu te rends compte que des candidats totalisent 0 voix.
Et pourquoi ? Parce qu'ils n'ont même pas la décence d'être inscrits sur les listes électorales de la circonscription où ils se présentent.
Ca aussi ça donne envie. Ca réconcilie avec la politique.
Comme les ministres qui se présentent aux législatives.
Ca me fout en rogne.

A part ça, chuis à fond.
Je me prépare psychologiquement à parcourir la bagatelle de 9894 km en avion.

M'en fous.
J'ai un super maillot de bain.

Tu ne vas pas me croire ami lecteur : J'AI TROUVE UN MAILLOT DE BAIN.
(Presque) comme je voulais.
Mais comme je l'avais anticipé (j'aime bien essayer de faire croire à tout le monde que j'anticipe des trucs, surtout dans le domaine des maillots de bain. Souviens-toi, j'ai tout de même été Directrice de la Prospective, c'est dire si l'anticipation j'en connais un rayon samère), ça n'a pas été simple.
Un genre de quête du Graal, mais au lieu que ce soit une mystérieuse coupe aux pouvoirs magique, ben, c'était un maillot de bain.
Le problème du maillot de bain, c'est que souvent, c'est plus joli quand ça reste sur son petit cintre ou sur la dame en plastique du magazine. Mais à un moment, il faut bien l'enlever du cintre et l'enfiler (le maillot).
Et puis, cette année, la mode est au maillot de pouffe, blanc si possible, pour qu'on te voie bien les poils pubiens quand tu sors de l'eau. D'ailleurs, soit dit en passant, cette pouffisation ne concerne pas que les tenues de plage...

L'autre donnée très importante du problème est que le maillot de bain est impitoyable : il est en principe taillé pour des femmes parfaitement proportionnées. Heureusement, de plus en plus, on te vend des trucs séparables, qui font que tu culpabilises moins d'avoir un gros cul et des petits seins et vice-versa.
Donc, pour ma part, j'ai trouvé, après moult essayages dans une cabine surchauffée à l'éclairage flatteur (hum), un truc qui me va. Confinée dans un parallèlépipède d'environ 1,3 mètres cubes, j'ai du prendre mon courage à deux mains et faire comme si je supportais de me regarder dans une glace d'aussi près et dans une tenue pareille.
Surtout qu'avant de trouver le modèle qui va bien, j'ai du demander à une vendeuse hargneuse, si les maillots qui se trouvaient là étaient compatibles avec un quelconque exercice physique. En gros, j'ai interrogé la dame pour savoir si je pouvais nager avec tel ou tel modèle, sans risquer de me trouver avec mes parties intimes à l'air à ma sortie des eaux du Pacifique (C'est pas parce que je vais au même endroit que Britney Spears en vacances que j'ai des velléités d'exhiber ma chatounette devant tout le monde, non mais).
Offusquée, celle-ci me rétorqua qu'un maillot de plage, ce n'est pas fait pour nager, car, madame, on ne nage pas quand on va à la plage.
Bon.
Soit.
Toujours est-il qu'elle me dégotta un machin assez bariolé, constitué d'un haut qui ferait presque croire que j'ai de la poitrine et d'un bas qui ne ferait rien croire du tout, car concernant cette partie de mon corps, il y a longtemps que je n'ai plus aucune illusion.
Voilà.

(Sinon, ami lecteur, je te demande de bien vouloir excuser ce rythme pour le moins erratique de mise à jour de ton blog préféré... c'est juste que j'ai un peu la flemme en ce moment...)