Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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Et après ?!
     Posté par Lydia M. le 29.11.07

Après tout ça on continue (nannnnn pas encore et encore, dégage Cabrel !) il faut bien parce qu'on n'a pas le choix rarement peut-être même jamais.
2008 qui va arriver vite vite avec quelques bonnes nouvelles quand même au passage des trucs qui redonnent le sourire les amis qui envoient des gentils messages les amies qui mettent en route des chouettes trucs qui leur auraient peut-être paru un peu insensés il n'y a pas si longtemps et moi et moi et moi je continue à y croire à imaginer que oui je vais y arriver y a pas de raison merde alors même si des fois je flanche je flanche sur mon chemin je flanche soir et matin.
J'avais décidé d'écrire sans ponctuation pour voir comment ça faisait et bien oui c'est étrange ça me donne l'impression de perdre mon souffle d'être embarquée dans un tourbillon.
Mais je pense que je recommencerai.
Na !!






Glacial dimanche
     Posté par Lydia M. le 18.11.07

Par hasard, un dimanche de novembre glacial, après un déjeuner tardif, un de des dimanches où il n'y a rien à faire d'autre que rester chez soi, au chaud, par hasard, tu regardes par la fenêtre et tu vois un camion de pompiers et le SAMU... garés en bas de chez toi... puis arrive une voiture de police...
Alors tu assistes à un étrange ballet : pompiers hagards qui remballent vite fait leur équipement de réanimation, SAMU qui repart silencieusement, et policiers qui font des allées et venues, visiblement soucieux, téléphone vissé sur l'oreille, dossiers sous le bras...
Puis c'est l'attente : les flics restent, une heure, puis deux, puis trois.
Ils attendent.
Et toi aussi, du coup, tu attends... tu ne sais pas trop quoi, mais tu te doutes qu'il se passe quelque chose de de pas net. Quelque chose de grave.
A la tombée de la nuit, surgit une camionnette, gyrophares orange allumés... elle se gare, deux hommes en sortent, déplient un brancard, s'engouffrent dans ton immeuble.
... portes qui claquent... un peu d'agitation... et ils resurgissent, poussant le brancard, cette fois chargé d'une housse en plastique blanc, dans laquelle tu distingue la forme d'un corps humain.

Ton voisin est mort.
Celui du rez-de-chaussée.
Le problème est que tu ne sais même pas de quel voisin il s'agit.
Celui du studio juste à droite en entrant, qui fume le cigarillo ou celui de gauche qui garde souvent ses volets clos ?
Et puis d'ailleurs, quelle tête il avait vraiment ce voisin ?

Comment a-t-il bien pu mourir ?
Et quand ? Cette nuit ? Ce matin ? Ce midi ?
Qui a prévenu les secours ?
Suicide ? Accident ? Maladie ?
Tu n'en sauras probablement jamais rien.
La seule chose dont tu te souviendras, c'est cette housse blanche, un dimanche glacial de novembre, renfermant le corps d'un homme que tu n'as jamais vu.






Le désoeuvrement conduit à...
     Posté par Lydia M. le 6.11.07

ça !!!




(Oué, même que c'est moi qui l'ai fait -presque- toute seule...)