Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 30.9.04

Phytothérapie
Et un peu de charcuthérapie et de fromageothérapie aussi (pour aller avec)

Certains de mes lecteurs ont remarqué que ces temps-ci j'étais d'humeur, légèrement maussade...
Ces mêmes lecteurs m'ont proposé, fort gentiment, et je les en remercie, un dangereux cocktail Nutella-Prozac.

Et là, je dis STOP, NON !!!

Pas de chimie : moi j'ai opté pour les remèdes naturels, majoritairement à base de plantes...Un genre de phytothérapie, que du NA-TU-REL, des plantes, sous toutes leurs formes (avec quelques protéines comme accompagnement).

Dans ce genre :
Mme MD a apporté dimanche soir dernier, les restes de ses oeuvres culinaires : ceci nous a donc permis de manger du boeuf bourguignon aux raisins, avec des macaronis trop cuits (je rappelle que je fais désormais brûler les nouilles). Le tout arrosé d'une bouteille de Côteaux du Tricastin, radioactif certes, MAIS bio (Putain, qu'il était bon. Du coup on a bu la bouteille entière, en, euh, 10 minutes je dirais...Excuse-moi Maman, ne lis pas, surtout ne lis pas, tu vas te faire du mal). Il allait également très bien avec les fromages de chèvre à différents stades de maturité et le confit d'oignons et de figues (oui, j'en fais tous les deux jours, entre 22 heures et 23 heures). Par contre, on l'avait fini avant la farandole des desserts : gâteau au chocolat bio, tarte aux pommes du jardin de mes géniteurs (d'ailleurs affolés par la propension de leurs enfants à lever le coude) et un peu de glace rhum-raisin ou fromage blanc-coulis de caramel pour faire glisser le tout...(Et tout ça en regardant "Urgences" : je pense que nous sommes les seules personnes en ce bas monde qui peuvent mater une série hospitalière, qui plus est, vraiment gore, avec quantité impressionnante de miasmes divers, en flaques, en gerbes, en goutelettes...en faisant un dîner orgiaque...). En somme, pour se requinquer, manger de la daube aux produits de la ferme garantis sans pesticides, en matant de la daube. Ca c'est du remède de bonne femme, et je m'y connais.

Trois jours avant, un retour à la nature, direction la Savoie et ses alpages, avec une bonne raclette...Un truc léger, qui donne chaud, alors, forcément, plus on a chaud et plus on boit , et plus on boit et plus on a soif...Après la raclette, le seul dessert possible, c'est un petit sorbet citron bien frais...arrosé de vodka-manzana.

Ahhhh, la nature, le bio, les plantes...(le pastis artisanal...).

Et donc, pendant que certaines se confectionnent des soupes aux herbes (que je finis le dimanche soir en fantasmant sur les docteurs en blouse), moi je dis que, finalement, je crois quand même que l'herbe, je préfère la fumer que la manger*.


*Ca ressemble fortement à ce que disait Pierre Desproges sur le cheval : le cheval, je préfère en manger plutôt qu'en faire...à part que moi, entre les deux, mon coeur ne balance pas...manger du canasson, beuark, quant à en faire, c'est même pas la peine d'y penser. Et puis quoi encore.








     Posté par Lydia M. le 29.9.04

Et sinon...

...comment tu vas toi ?

Ben, disons que je me contente d'aller.

Et c'est déjà beaucoup.








     Posté par Lydia M. le 28.9.04

Carpe diem quam minimum credula postero*

Ben, on va dire que c'est ce que je m'efforce de faire...
Dès fois, j'ai un peu de mal, mais je crois bien que je n'ai pas vraiment le choix.

Fini la conjugaison au futur, tiens.
Et puis comme j'ai fait table rase de mon passé, il ne me reste plus que le présent.

De l'audace, toujours de l'audace !


*Mets à profit le jour présent sans croire au lendemain (Horace)











This masquerade

Are we really happy with this lonely game we play
Looking for words to say
Searching but not finding understanding anyway
We're lost in this masquerade

Both afraid to say we're just too far away
From being close together from the start
We tried to talk it over but the words got in the way
We're lost inside this lonely game we play

Thoughts of leaving disappear every time I see your eyes
No matter how hard I try
To understand the reason why we carry on this way
We're lost in a masquerade

We could just start over but it's oh so hard to do
When you're lost in a masquerade







     Posté par Lydia M. le 25.9.04

Scène banale de la vie ordinaire

L'action se déroule quelque part dans Paris, environ un week-end sur deux.
Les protagonistes :
XX : cheftaine désabusée de foyer monoparental ayant un enfant à charge
XY : l'ex de XX, ambitieux et bien chaussé

"XX : Bon, ben à dans 15 jours...
XY : Ca fait quand ça, dans 15 jours ?
XX : Ben, pas la semaine prochaine, mais celle d'après, 15 jours quoi...
XY : OK."









     Posté par Lydia M. le 23.9.04

Après dissipation des brumes matinales ?

Il y a des jours où je préfèrerais ne pas être là où je suis.
Ce qui peut s'interpréter de manières diverses : c'est au choix.
En tout cas, ce qui est certain, c'est que je n'aurais pas du quitter mon lit ce matin, malgré une nuit agitée...sommeil par bribes, rêves pénibles, trop chaud sous la couette, trop froid par-dessus...

Il y a des jours où je n'ai envie de parler à personne : aujourd'hui en est un...Pas de bol, j'ai trois réunions, dont une à animer...

Il y a des jours où tout m'échappe des mains, où tout m'échappe tout court...

SMS envoyé hier mais qui arrive ce matin, trop tard donc, et du coup qui perd tout son sens, parce que la personne à qui je l'ai envoyé a coupé son téléphone...Essayer de ne pas se demander POURQUOI...

Tasse de thé renversée, taches sur mon pull propre, collant qui se file, chaussures qui font mal aux pieds, poches sous les yeux et vague à l'âme...

Just give me a break...







     Posté par Lydia M. le 22.9.04

Soyons désinvoltes

Aux alentours de 6 ans, ils peuvent se laisser aller à te dire CE genre de choses : "Tu sais, quand tu n'es pas là, j'ai envie de te faire plein de bisous parce que tu me manques tellement !".

Passé 30 ans, ça se complique nettement : ils sont persuadés que le simple fait de dire qu'ils sont contents de te voir va les obliger à t'épouser (et à signer là, là et là, merci Monsieur, Félicitations et beaucoup de bonheur !!).

Mais bon dieu de bois, pourquoi seriez-vous donc les seuls à avoir PEUR ?

Vous pensez vraiment que nous les femmes on ne flippe pas notre race grave de nous planter en beauté (surtout si on a déjà eu quelques expériences, disons, pas très heureuses...) ?

Ce qui est certain me concernant, et que je résumerai en une expression mémère de derrière les fagotsvousm'endirezdesnouvelles : je préfère regretter d'avoir fait des trucs, plutôt que regretter de n'avoir même pas essayé.

Pigé ?








     Posté par Lydia M. le 20.9.04

Echange standard
(Message personnel)

Mon briquet contre tes allumettes.

C'est mon dernier mot.









     Posté par Lydia M. le 15.9.04

Compulsivité (et futilité)

Eh, chais pas c'qui m'arrive, mais j'ai envie d'aller m'acheter des chaussures...

Ouais, je sais, c'est pas raisonnable, j'en ai déjà, une femme aussi organisée que moi, c'est obligé.
Mais, euh, en fait, j'en voudrais des assorties à la énième robe en soie que je viens d'acquérir (pour trois fois rien of course).












     Posté par Lydia M. le 14.9.04

Billet d'humeur : de l'intangibilité de certaines attitudes de la gent masculine dans les soirées mondaines
Ou
Ils n'ont pas les yeux dans leurs poches

Quand on va quelque part, dans un lieu un tant soit peu fréquenté, en compagnie d'un homme, ce qui frappe, c'est sa capacité à avoir les yeux rivés sur les autres femmes, et ce quel que soit le stade de maturité de la relation que l'on peut voir avec ledit garçon...

C'est plus fort qu'eux, beyond their control, ils ne peuvent pas s'empêcher : les plus hardis d'entre eux sont capables de t'en parler, ce qui peut être quand même très agaçant, tandis que les plus fourbes ne peuvent que regarder furtivement par dessus ton épaule (qui a, en général, l'avantage de ne pas leur boucher le paysage).

Pourtant tu aurais envie qu'il te dévore des yeux, et qu'il te chuchote des mots doux (ou licencieux selon ton degré d'alcoolémie) à l'oreille, au lieu de mater le cul de la voisine.

Même les plus amoureux sont capable d'une telle cuistrerie : ça fait partie de leur patrimoine génétique. Ils ne le font pas nécessairement avec l'intention de te rendre jalouse ou de te vexer (à part mon ex, pour me faire chier, mais quoi de plus normal après tout, dans un couple en déliquescence)...
Donc, la plupart détaillent par le menu les autres femmes, en commençant par l'essentiel : les mensurations...Ils s'attardent bien évidemment sur les pièces essentielles de l'anatomie féminine, jaugent ensuite l'étoffe qui l'entoure, et terminent par le visage.
Ils le scrutent à la recherche de l'étincelle, le truc qui pourrait faire qu'ils te plantent là comme ça, sur le champ, parce que la donzelle leur a rendu la pareille, et qu'elle avait l'air BIEN plus intelligente que toi, oui toi, là, la pauvre gourde, bizarrement fagotée dans ta petite robe en soie (personnellement, dans la mienne, j'ai VRAIMENT l'impression d'être une nageuse est-allemande en robe de cocktail).

Tu finis bien sûr toujours par te demander ce qu'il fabrique avec toi...Tu te demandes aussi finalement s'il t'aurait quand même remarquée si tu n'étais pas arrivée avec lui (ce qui n'est pas absolument certain), et pourquoi, comme dans une pub pour Mon chéri, il ne te dit pas que malgré tout, c'est toi la plus jolie, que tu es resplendissante et que les autres n'ont qu'à aller se rhabiller...

Mais, il ne te le dit JAMAIS, ce serait trop FACILE. Et puis, avoir un gars agrippé à toi, qui te tient la main, qui te regarde avec des yeux de veau ou de réfugié boat-people affamé, c'est flatteur 5 minutes, et ensuite, ça devient crispant à force.

La vie n'est donc pas une pub pour Mon chéri.

A la réflexion, j'aime autant (en plus, c'est dégueu les Mon chéri).


PS : il peut avoir parfois l'outrecuidance de te reprocher de mater les autres mecs ("Ah ben vraiment j'vois pas c'que tu lui trouves à celui-là, avec sa veste à la con et sa chemise de gars qu'assume pas un cachou !"). Ceci nécessite tout de même qu'il te surprenne en train de le faire, et par là-même, qu'il te regarde : sois donc tranquille, tu peux y aller, il n'y verra que du feu !!








     Posté par Lydia M. le 13.9.04

Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé

J'ai oublié cet objet là, juste en dessous, quelque part dans Paris, chez quelqu'un.


Enfin, presque le même, sauf qu'il est noir.

L'heure est grave.
Très grave même.

L'a pas intérêt à me l'piquer.








     Posté par Lydia M. le 7.9.04

Je ne suis pas inquiète

Il est des petites phrases au grand destin…
Celle-ci en fait partie : enfin à mon échelle évidemment. Je n’aurais pas cette prétention, que certains m’attribuent pourtant, d’imaginer que mon misérable passage terrestre se soldera par des réalisations qui marqueront l’histoire de l’humanité (avec des grands H bien entendu), parce que moi, à part mon gosse et des cakes, je n’aurai pas accompli grand-chose finalement.
Car oui, je l’avoue, depuis quelques mois, j’ai repris à mon compte celle-ci, la sortant de son contexte footballistique d’origine, pour en faire ma réponse favorite…

Pourquoi donc ?

Parce que, c’est vrai, à l’instar de mon ami D. (qui lui, doit quand même un peu l’être en ce moment) qui se voulait rassurant à l’aube du Mondial 1998, au moment où l’Equipe fustigeait quotidiennement ce grand homme des monts du Forez qui nous mena à la victoire, je ne suis pas inquiète…
Du moins j’ai enfin cessé (provisoirement ?) de l’être, après avoir passé trop de nuits à me torturer (et du coup à regarder « Très chasse » à 4 heures du matin). J’aurais donc atteint une espèce d’état de plénitude, qui me fait moins appréhender la minute qui va arriver, l’heure suivante, le jour, le mois, l’année, d’après… Même pas peur, tiens !

Alors, oui merde, c’est VRAI, JE NE SUIS PAS INQUIETE (et Mme MD vous expliquera pourquoi nous serons fixées le mois prochain).

Et ceux qui en doutent peuvent m’en parler.
M’en fous, ça ne m’inquiète pas le moins du monde.







     Posté par Lydia M. le 6.9.04

Jean-Pierre, l'UMP, le bonheur et moi

Revigoré par les riants paysages alpestres et l'air vivifiant des hauts sommets (ou "fififiant" si je puis me permettre une petite germanophobie, sur laquelle il faudra que je m'explique prochainement), notre Premier ministre s'est lancé dans un discours ambitieux, enthousiaste et plein d'énergie, allant même jusqu'à fraterniser avec son virevoltant petit ennemi héréditaire (qui connaît Tom Cruise personnellement).
Probablement un genre de chant du cygne...En tout cas, pour Jean-Pierre, "le moment est venu de poursuivre une action pour le développement de notre pays, pour le bonheur des Français, pour construire cette UMP porteuse de victoire et d'espoir"(...).

Euh, comment te dire Jean-Pierre, c'est très sympathique de ta part de te soucier de mon bonheur, mais jusqu'à présent, j'ai réussi à me débrouiller, à ma façon, et avec des résultats certes souvent en dessous et rarement au-dessus, de mes espérances.

Toute seule, sans toi, Jean-Pierre, et sans l'UMP.