Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 29.7.02

Poissons morts et canicule
Pas envie de travailler aujourd'hui...trop chaud, mal à la tête, auréoles sous les bras, renvois de byriani crevettes et nouveau collègue répugnant (cf le blog de mon Pacasuppléant, il en parle : paca.blogspot.com)...
Week-end étouffant, à respirer tant bien que mal de l'ozone et à boire des litres de flotte...
Week-end spécialement consacré au recensement des poissons morts : je ne reviendrai pas sur mon Lulu, cruellement disparu il y a quelques mois (le seul vrai poisson mort de cette liste), je ne reviendrai pas non plus sur Madame Deadfish, celle qui a abandonné Juanita pour aller servir la République de Pierrafeu. J'ai trouvé deux nouveaux poissons morts : le 1er a 83 ans et semble pencher de plus en plus sur son côté droit. Il est soit disant polyglote et chef spirituel de millions de gens à travers le monde, et ne se déplace plus sans s'appuyer sur un déambulateur doré, digne des hommes de son rang.
Le second a 34 ans : c'est mon ex, qui continue à se montrer égal à lui-même, c'est-à-dire un père responsable et mature. Lorsqu'il vient chercher son fils pour l'emmener en vacances, son regard s'illumine autant que celui d'un bar en papillotte. Pendant ce temps, son fils est fou de bonheur : depuis deux heures qu'il attend son père, il m'a demandé environ 52 fois "Maman, quand est-ce-qu'il va venir Papa ?", et il a mis ses joujoux préférés dans son sac, qu'il ne veut plus enlever de son dos...Pathétique...Et encore, il n'a pas "oublié" de venir le chercher cette fois, je ne vois pas pourquoi je me plains !! "Tout va bien" dit un gars que je connais !









     Posté par Lydia M. le 25.7.02

Profitez-en donc pour faire avancer vos dossiers !

Ceci est une citation, dans le texte, de Juanita B., chef suprême du Stalag 17, qui nous donne, en ce moment, de multiples occasions de nous fendre la gueule et/ou d'avoir aussi envie de lui coller des grosses mandales dans sa tête.

Je reviens sur l'origine de cette fameuse citation, prononcée à l'occasion de notre séance hebdomadaire de torture (lundi matin 9 heures, "tous au rapport bande de larves, et en rang serré").
Pendant cette réunion, que nous appellerons donc réunion de sévices, nous passons en revue les agendas des uns et des autres, en deux temps : la semaine passée et les 15 jours prochains, tout ceci grâce à un planning débile mis au point en une semaine par super Sly, qui te dégaine un tableau Excel aussi vite que son ombre (je rappelle que c'est celle qui court en travaillant à moins que ce ne soit l'inverse, et qui dit dans les couloirs "ah, ben on est là pour bosser, hein !!!")(véridique). Pas nous, ma poule, nous on vient et on ne fait rien du tout, d'ailleurs, on ne sert à rien, comparé à toi, ô Reine des Secrétaires, toi qui seule peut pénétrer les méandres du cerveau du grand Timonier, toi qui est dans la confidence, toi qui te jetterais bravement sur le corps adipeux du chef du Stalag en cas d'attentat à l'agrafeuse).
En général, sur la semaine passée, le grand chef a rencontré des gens nuls, incompétents, mal élevés, à qui il a fallu tout expliquer. Pendant ce temps, les misérables fourmis industrieuses que nous sommes ont répondu au téléphone au pauvre mec qui essaie depuis 2 ans d'appeler l'ambassade d'Ukraine et qui n'a pas compris que le numéro qu'il a est périmé. Mais, j'y pense, c'est de MA faute car je n'ai pas su lui expliquer en ukrainien qu'il n'était qu'un abruti (pas français en plus). Pour les 15 jours à venir, nous avons parfois l'autorisation d'aller en réunion à l'extérieur, mais pas trop loin, sinon ça coûte cher. Nous sommes aussi désignés d'office pour aller à la rencontre des gueux que le chef estime ne pas lui arriver à la cheville.
Parfois, comme lundi dernier, nous n'allons nulle part, pendant que le chef du Stalag contribue à améliorer l'image de notre structure d'envergure nationale, et là, on s�entend dire et là, c'est encore du v'ridique : "Mais, vous ne faites rien, il n'y a donc que moi qui travaille, profitez-en donc pour faire avancer vos dossiers !!!".
Pour le chef du Stalag, l'équation est simple : toi pas en réunion = toi pas travailler !
Mais Bwana, j'ignorais que je devais travailler quand j'étais au travail. J'ai bien eu quelques soupçons quand Sly a gentiment fait passer son message, mais alors là, je suis sciée !

J'ai un dossier qui avance en tout cas, c'est mon dossier "Casse toi de là et trouve un nouveau boulot !".

P.S. :
Pour d'autres tribulations stalagiennes, cf évidemment le blog de mon Pacasuppléant (www.pacablogspot.com)
Pour d'autres tribulations (vacancières) voir celui de sa coturne bronzée (www.monavissurtout.blogspot.com)







     Posté par Lydia M. le 23.7.02

Calamar géant

Petite dépêche AFP : "Un calamar géant de 200 kg trouvé en Australie
HOBART (AFP) - Un calamar géant de 200 kg qui appartiendrait à une nouvelle espèce vivant dans les profondeurs marines, a été trouvé sur une plage de Tasmanie, en Australie, ont déclaré lundi des scientifiques.
L'animal, découvert mort mais encore bien conservé ce week-end près de Hobart, a été amené lundi au Tasmanian Museum de la ville.
Selon un des responsables du département de zoologie du musée, David Pemberton, le calamar semble unique en raison de longs muscles fins attachés à chacune de huit tentacules, ce qu'il n'avait jamais vu auparavant.
La bête a perdu ses deux principales tentacules qui pouvaient mesurer une quinzaine de mètres de long, selon M. Pemberton.
Cette taille est sans équivalent et aucun calamar de cette dimension n'a encore été vu vivant.
Ces créatures hantent l'imagination des romanciers comme Jules Verne dans ses Vingt mille lieues sous les mers. quels poètes tout de même à l'AFP).
Je l'ai vu ce truc aux infos, c'est absolument répugnant, surtout si comme moi, on déteste les trucs mollassons et gélatineux (et je ne pense à personne en particulier, encore que !).

Pour rire, j'ai transposé pour une bête de 200 kg la recette des calamars farcis et ça donne :
Calamar(s) : 2x100 kg, soit 200 kg
riz : 1x100 kg, soit 100 kg
persil : 1x100 bottes, soit 100 bottes
crevettes : 500x100 gr, soit 50 kg
ail : 3x100 gousses, soit 300 gousses
citrons : 2x100, soit 200
cumin : 1x100 pincée, soit 100
paprika : 1x100 pincée, soit 100
harissa : 1x100 c. à café, soit 100
sel, poivre
cure-dents (plein, plein, soit l'équivalent de la forêt amazonienne)

Préparation
Faites cuire le riz comme indiqué sur le paquet (prévoyez une marmite de géant)
Pendant ce temps, préparez la farce (dans un immense saladier) :
Coupez et hachez le persil et l'ail.
Pressez le jus des citrons.
Dans un saladier, mélangez le persil, l'ail, le citron, les crevettes, l'harissa, le cumin, le paprika du sel et du poivre.
Egouttez le riz (dans une passoire appropriée de 3 m de diamètre environ) et mélangez-le à la préparation puis mélangez bien.
Remplissez le calamar de cette farce et fermez à l'aide de cure-dents.
Beurrez un plat à gratin, mettez-y le calamar et faites cuire au four (un très grand four évidemment) pendant 30 min.
Servez le calamar coupé en tranches accompagnés d'une salade verte.

Cette recette pourra nourrir un paquet d'éthiopiens !!!







     Posté par Lydia M. le 22.7.02

De l'art d'éliminer les phanères disgracieux ou le combat permanent
J'avais promis une chronique sur les poils et comment s'en débarrasser, et bien la voici.
"Phanère" est un joli mot d'origine hellénique (j'aurais pu dire grecque, mais je ne veux pas me taper la honte devant Mme M.D. qui sait désormais dire oui et non en grec), qui désigne "Toute production épidermique apparente (poils, plumes, écailles, griffes, ongles, dents)".
N'ayant pas de plumes ni d'écailles, ni de griffes, même si parfois j'aimerais qu'il m'en pousse pour pouvoir jouer à la balle rebondissante en salle de réunion avec Gros G., je dispose en revanche d'un capital pileux assez élevé.
Ce capital pileux me permet cependant d'avoir sur la tête une abondante chevelure, quoique réduite au strict minimum depuis environ 10 jours. C'est bien le seul avantage que je retire de cette situation.
Je vais d'abord tenter de répondre à la question posée par mon cher fiston pas plus tard qu'hier : "Maman, pourquoi on a des poils ?". Je prends l'hypothèse où cette question s'adresserait à moi de manière précise.
Pour avoir moins froid l'hiver est un premier élément d'explication, pas totalement satisfaisant car sinon, les dits poils tomberaient en été. Dans ce cas, j'opèrerais donc une grande mue vers le mois de mars-avril, ce qui ne m'est encore jamais arrivé.
Parce que j'ai des origines douteuses est un second élément d'explication : Europe de l'Est+Grande Kabylie = hérédité chargée. Toutefois, ma soeur l'est nettement moins que moi (et mon frère beaucoup plus, encore heureux !!!), ce qui n'est pas très rassurant.
Il faut donc se rendre à l'évidence, j'ai été désignée par le Seigneur pour porter en moi un nombre considérable de vigoureux bulbes pileux. Non contente d'être velue, je suis en plus brune : j'ai le poil noir et épais comme du crin.
De quels moyens dispose-je pour lutter contre cette invasion duveteuse ?
Je pourrais faire comme les allemandes, qui ont la chance de vivre dans une société qui glorifie le poil. C'est vraiment le seul truc bien des allemands. "Ach, nos pétites fames ont lé mollet félu, elles zont enkor plus belleus !". Outre-Rhin, l'épilation est un truc de femme de petite vertu.
Je n'ai plus que la solution de l'épilation : activité passionnante et agréable, elle est parfois combinée à celle de la décoloration pour les zones où le poil ne doit pas être arraché, car je suis une femme très organisée qui adore faire plusieurs choses en même temps. De même, il m'arrive pendant que je fais tout ça de regarder une émission intellectuelle à la télé, du genre Opération séduction aux Caraïbes ou Sous le soleil ou Melrose Place.
La lutte contre le poil est un travail de longue haleine, bien que ma mère m'ait toujours dit "mais non, je t'assure, ça ne se voit pas !". Moi j'ai le nez dessus et je peux l'affirmer sans vergogne, quand je ne m'épile pas, je suis encore plus poilue !
No pasaran !







     Posté par Lydia M. le 18.7.02

Expertise nouillère
Quelque chose m'interpelle en ce moment : il semble que Panzani soit en train d'opérer un total changement d'image, en lançant des nouveaux paquets de nouilles, qui portent le prénom du célèbre (sic) fondateur de l'entreprise. Pourquoi (re)parler du prénom d'un gars dont la terre entière se cogne éperdument ? Réponse des stratèges panzaniens : "Parce que les consommateurs recherchent des produits proches des produits artisanaux et que le prénom de l'homme évoque l'artisan. Pour les consommateurs, il est synonyme de la qualité qu'ils recherchent." Tout un programme.
Exit donc le célèbre don Patillo de mon enfance, qui mangeait "quelques pâtes" en se planquant dans son confessionnal, exit le slogan "des pâtes oui, mais des Panzani". On fait désormais dans le classieux, grâce à des experts italiens de renom.
L'un de ces experts italiens est Ornella Muti, qui porte parfaitement bien ses 47 printemps. Le décor est un peu baroque, et elle arrive en ouvrant une porte, désigne une chaise en demandant si c'est bien là qu'elle doit s'asseoir, et on lui apporte une assiette de penne rigate fumantes. Avant de commencer sa dégustation, elle fait un truc très important : elle met d'affreuses lunettes rectangulaires, qui sont la garantie d'un apport sérieux à la science nouillère. Elle flatte ensuite avec la pointe de sa fourchette les précieux objets et ce n'est pas très ragoûtant : à vrai dire ça fait penser à du banal macaroni, ou plutôt un genre de larve au beurre. Elle goûte, et là, ça la laisse toute chose : elle en enlève ses lunettes car elle redevient une faible femme abasourdie par tant de volupté...Elle s'en recolle une dans la bouche, juste avec les doigts et mastique sensuellement (et n'avale pas, car dans les pubs, on ne déglutit jamais. De même, on se met dans la bouche des cuillers de yaourts qui ne sont pas maculées du dit yaourt en dessous. J'ai déjà essayé, c'est impossible : le seul moyen pour que le dessous de la cuiller reste propre, c'est évidemment de la remplir par le haut...bref), comme seule Ornella Muti peut le faire. On attend son verdict, et elle le rend avec toute l'assurance de l'expert international : "hm, pas mal !". Traduction pour les nigauds que nous sommes : "quel bonheur pour mes papilles, qui en sont toutes retournées !".
Si Ornella Muti a dit que c'était bon, allez-y, foncez et achetez ces nouilles, qui sont à peu de chose près les mêmes que les autres, mais dans un paquet qui fait authentique, avec écrit "Giovanni Panzani" dessus.
Je suis soulagée d'avoir pu écrire cette digression nouillère, et aborderai très bientôt un autre sujet de fond, l'épilation (c'est presque le cas de le dire), qui j'en suis sûre passionnera Madame M.D., qui sera de retour au Stalag 17 (et cette perspective doit la rendre folle de joie, puisqu'elle vénère désormais son employeur pour des raisons immobilières).








     Posté par Lydia M. le 16.7.02

Jury en maillot de bain
Alors que notre président de tous les français a failli se faire occire par un gars qui tenait un fusil Action Man, que Juanita Bwananovitch a fini par revenir saine et sauve de Seine-et-Marne, que Madame MD de Paris termine d'écoper sa chambre avec vue imprenable sur le Parthénon, que mon Pacasuppléant prépare ses vacances dans le pays ennemi à la vie à la mort de celui où Madame MD passe ses dernières vacances de riche et que ma solitude affective grandit comme le trou de la couche d'ozone, il se passe des choses encore plus graves dans le monde.
Oui, à l'autre bout de la planète, sur un bateau de luxe, Vanessa, Loan, Léa et Ariane doivent se trouver un mec. Enfin, je n'ai pas compris si c'est 1 pour 4 ou 1 chacune, en éliminant les blaireaux. Voici la règle du jeu, glanée sur le site de M6, qui s'illustre une fois de plus dans sa capacité à égaler, voire surpasser TF1 pour faire de la merde en barre.
"A bord d'un magnifique bateau en vogue sous le soleil des Caraïbes, 4 jeunes filles embarquent pour des vacances un peu spéciales.
Leur but : trouver parmi 16 garçons le partenaire dont rêvent toutes les femmes.
Ce sont elles les capitaines du bateau et elles sont seules maîtres à bord. Logées dans de luxueuses cabines, elles feront chavirer le coeur des garçons qui, eux, dormiront à la belle étoile, sur le pont du bateau.
Nos quatre héroïnes disposent d'épreuves en tous genres pour apprendre à connaître les candidats ; ils se soumettront au moindre de leur caprice. Elles sont prêtes à tout pour leur faire tourner la tête.
Parole de filles : même les plus machos craqueront !"

C'est pas beau ça ??? Et puis attention car elles ne s'en laissent pas compter les gonzesses, elles en ont sous le chapeau !
Le plus génial est évidemment le moment où "les filles se retirent pour délibérer". Et paf, le jury en maillot de bain qui vire un gros naze. Allez salut ducon, monte donc dans ce zodiac et retourne à Bondy !

Pas si loin que ça se trouve Temptation Island : le principe est simple. Des hordes de célibataires mâles sont lancés à l'assaut de pauvres gourdasses, moitiés de couples réputés "solides", pendant que des hordes de célibataires femelles sont lancées à l'assaut de grands nigauds. Tout ça se passe dans un décor paradisiaque, avec un animateur qui se prend pour Mireille Dumas, sans la batavia sur la tête, ni les grosses boucles d'oreilles. Quelle idée franchement d'aller se faire entuber par son (ou sa) partenaire aussi loin, alors qu'un petit déplacement professionnel à Lyon peut suffire ! Le supplice de ces décérébrés est agrémenté par des défis absurdes et par le quasi-rite de passage du "feu de camp". Qu'est-ce-que le "feu de camp" ? Ca se passe le soir (c'est normal pour un feu de camp) et on montre à chaque participant des images soigneusement triées et montées (sans jeu de mots !!) : ça les met dans un état !!! Dans ce jeu aussi, des jurys en maillot de bain (+ paréo ou chemise hawaï) se réunissent gravement pour délibérer...

Personnellement, je peux toujours me mettre en maillot de bain et regarder le catalogue Picard pour choisir mon menu de demain soir !!









     Posté par Lydia M. le 15.7.02

Ca se passe comme ça, chez (Mac)Donald
Etrange, bizarre, louche, quasi paranormal : aujourd'hui Donald est aimable. Oui, aimable, à la limite du gentil. Donald nous parle presque comme si nous étions des êtres humains et pas des restes de crottes sèchées sur un paillasson.
Cela ne présage rien de bon pour le Stalag 17. Légèrement assoupis par le rythme estival (du genre un coup de fil toutes les 4 heures dont un de Donald qui s'est perdu à Melun, quatorze fois le même document de l'INSEE dans ma banette, car oui, j'ai une gracieuse banette à mon nom, et Gros G. qui ronfle derrière les meubles de commissariat de police de mon bureau), nous sommes très vulnérables et Donald le sait. Donald risque donc d'en profiter, surtout que Sly tient une forme olympique. Je tiens d'ailleurs à préciser que Sly, lorsqu'elle passe devant mon bureau nous lance un tonitruant "Salut les filles" (cf. le blog de mon Pacasuppléant : http://www.paca.blogspot.com, pour un décryptage complet).
Donald va très certainement rédiger une note nous interdisant d'utiliser plus de deux feuilles de PQ parce que c'est cher, ou abolissant les myrifiques commandes de boisson dont notre employeur nous fait grâce depuis des années. C'est vrai quoi merde, on n'a qu'à boire la bonne eau du robinet ou peut-être directement celle de la cuvette des chiottes car une autre note va être rédigée proclamant la suppression pure et simple des robinets, dont l'entretien pèse trop lourd dans nos dépenses de fonctionnement.
Le mot d'ordre est donc "soyons vigilants" (en plus de, "vivement le 5 août que Donald parte en congés").







     Posté par Lydia M. le 12.7.02

Oswald Cobblepot
Hier soir, j'ai revu une partie de Batman 2 (Batman returns). Rien d'extraordinaire a priori, sauf que dans cet épisode, il n'y a que des schizo, dont un, joué par Dany de Vito, qui s'appelle Oswald Cobblepot. Né difforme, avec des espèces de mains palmées, il a été abandonné par ses parents et en a nourri une haine indéfectible à l'égard du monde entier. Totalement disgracieux, Oswald marche comme un manchot empereur, et vit dans les égouts avec des hordes de pingouins, en se nourrissant de poisson cru. Il est bien sûr dévoré par une ambition vengeresse et brigue pendant un moment le mandat de maire de la riante cité de Gotham.
Je n'ai pas pu m'empêcher une fois de plus de faire un parallèle avec Olivier (qui s'appellera indifféremment Henri ou Joël demain) : sa démarche de fée gracile, son amabilité légendaire, sa gentillesse naturelle et son côté si humble, dénué de toute ambition personnelle, tout rapproche Olivier de Pingouin...La preuve que la méchanceté crasse est une source d'inspiration sans limite !!







     Posté par Lydia M. le 11.7.02

Madame Autoritaire
Hier soir, j'ai lu un petit livre à mon fils dans la collection "Monsieur Bonhomme" : c'est l'histoire de Madame Autoritaire. Elle est désagréable avec tout le monde, rabroue sans arrêt Monsieur Bruit, Monsieur Bavard et Monsieur Heureux. Un magicien qui voit ça se dégotte un vieux bouquin de magie et y trouve une formule magique. Une fois prononcée cette formule magique, pousse aux pieds de Madame Autoritaire une paire de chaussures magiques, qui l'oblige à marcher des kilomètres jusqu'à ce que, morte de fatigue, elle soit obligée de demander à ses pompes de s'arrêter. Pour être entendue de ses chaussures, elle doit prononcer le mot magique "s'il vous plaît". Une fois ce mot magique prononcé, sa vie change du tout au tout : elle est beaucoup plus détendue et se fait des amis car on commence à l'apprécier...
Ca fait évidemment étrangement penser à Juanita. Toutefois, plusieurs problèmes se posent : d'abord, je ne connais aucun magicien, ensuite je n'ai aucune envie de faire le cadeau d'une paire de chaussures, même soldées à Juanita, enfin, même si Juanita arrivait à dire "s'il vous plaît" au lieu de donner des ordres à l'instar d'un commandant en chef de stalag, cela ne la rendrait pas beaucoup plus sympathique...

P.S. : hier j'ai pris les transports en commun, ce qui ne m'arrive pas si souvent que ça, et j'étais à côté d'une andouille qui se mettait du vernis à ongles...Alors là, moi je dis bravo parce que quand j'en mets chez moi, sur mon séant dans mon canapé, ça déborde de tous les côtés...Souvent dans le RER le matin, il y a aussi des femmes qui se maquillent : elles font la totale mascara, crayon pour les yeux, blush et rouge à lèvres. Moi ça me coupe la chique : quand je me mets du rouge à lèvres dans ma salle de bains, j'arrive à m'en coller sur les dents, c'est dire !!!







     Posté par Lydia M. le 9.7.02

I am back...
At first I was afraid, I was petrified...(...)...I will survive !
Finalement, c'est un peu ce qui s'est passé au stalag 17 avec Juanita Bananovitch : les 5 premières minutes, j'avoue que j'ai été impressionnée...Chef qui rit fort et qui parle fort, capable de prendre des décisions en deux temps trois mouvements...Et puis, le temps passant, j'ai pris la mesure de l'étendue du désastre : c'est rien que de la gueule tout ça...et le seul refrain que je peux marmonner désormais, c'est I will survive...Il faut tenir le coup dans cet environnement de travail totalement dément : pour en ajouter une petite couche, Juanita a embauché sa fille pour remplacer la standardiste. Ce remplacement, douteux du point de vue de la déontologie et de l'honnêteté, nous pose quelques problèmes de "logistique" : il est évidemment hors de question d'aller dauber à l'accueil sur Juanita...La fille de Juanita confirme ma brillante théorie de l'évolution : les chiens ne font pas des chats. Autrement dit, la fille de Juanita lui ressemble en tout point : agréable, avenante et tout et tout...
Vivement ce soir que je me couche !