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Posté par Lydia M. le 26.4.04
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Concept novateur
La notion de "concept novateur", je l'ai découverte à mon ancien Jolitravail
(J'ouvre ici une parenthèse pour annoncer en exclusivité mondiale que je
vais ENCORE changer de travail : oui, je sais, ça paraît impensable, mais
pendant ma fameuse période d'essai j'ai trouvé un autre boulot, dans secteur
d'activité encore plus glamour, tout près de chez moi, et crècrè bien payé.
Telle que je suis partie, le boulot suivant sera un poste de PDG d'une usine
d'armes chimiques et de mines antipersonnel dans les faubourgs de Tchernobyl
ou en mer d'Aral. Mais passons).
La paternité des "concepts novateurs" revient très clairement à celui que
Mme MD avait fort spontanément et naturellement surnommé Totor, pour des
raisons aussi évidentes qu'absurdes.
Le Totor te balançait des "concepts novateurs"à tout bout de champ : en
évoquant aussi bien la nouvelle machine à café, que le micro-ondes,
l'ordinateur ou plus simplement encore le téléphone, voire le télégraphe, le
train à vapeur, l'électricité ou le feu.
Bref, le Totor, comme il avait plusieurs milliers d'années de retard, tout,
absolument tout lui paraissait "passionnant" et "novateur".
Mercredi midi, me rendant pour la dernière fois à la cantine de mon
futur-ex-nouveau travail, je suis tombée nez à nez avec l'une de ces
absurdités culinaires, que je suis en mesure de qualifier de "concept
novateur". En passant, comme ça à côté d'une quelconque brasserie, dans une
quelconque galerie commerçante, je vis en effet un menu annonçant fièrement
comme entrée Tarte au boudin.
il faut reconnaître que la tarte au boudin, c'est vraiment un concept
supernovateur : ça va encore plus loin que le sandwich aux frites, la pizza
12 fromages au saindoux (super private joke, hommage à MM PaCa et JCDS, vous savez, le jeune cadre dynamique et sportif, ou de droite et sportif, qui a aidé Mme MD à transporter ses affaires en fonte allemande) ou le gloubiboulga...
Et puis, la tarte au boudin a un côté tellement salace, un peu comme la daube de moules ou le consommé d'huîtres (beuark).
Ca me donnerait presque la nostalgie de Lejolitravail (pas celui que je viens de quitter, celui d'avant, où j'avais tant de collègues si sympathiques).
Entre les pommes, le boudin
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Posté par Lydia M. le 8.4.04
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Le pire n’était pas derrière nous
C’est ce que je me suis dit hier soir, après le visionnage des Colocataires sur M6. Je ne l’ai d’ailleurs pas regardé seule, mais avec Mme MD, devenue pour l’occasion une très très temporaire colocataire.
Bon, il faut dire que plus ça va et moins je suis dans la cible (l’ai-je d’ailleurs été un jour ?), mais là, je crois que j’ai atteint mes limites en matière de grosses daubes à regarder au 45ème degré.
Le principe de l’émission est le suivant : deux maisons mitoyennes, l’une pour les fiiiiiiiiilllllllles et l’autre pour les garçons. Ils doivent cohabiter dans ces maisons, qui communiquent entre elles par un patio (futur baisodrome ?) ouvert seulement à certaines heures, chaque candidat disposant d’un budget hebdomadaire défini par les téléspectateurs (en clair, celui qui n’a pas la cote bouffe des nouilles au beurre, pendant que d’autres s’empiffrent de saint-jacques et de caviar)…Ce jeu subtil permet d’élire le colocataire idéal, qui empoche 150 000 euros et voit son loyer payé pendant 3 ans.
A 21h28, je suis au bord du pétage de plomb : il reste encore 10 candidats à faire rentrer dans ces foutus préfa de la Plaine-Saint-Denis.
Je remarque à ce moment à quel point la présentatrice est mal fagotée dans un tailleur pantalon Pimkie millésimé 1992.
Parfois, il y a des blancs, car la pauvre Fred est incapable d’improviser. Elle est aussi expressive qu’un bulot mort et aussi à l’aise que Bernadette Chirac en string (je m’aperçois qu’en mélangeant totalement cette phrase, on retombe toujours sur un truc vrai). On en arrive à ce moment absurde des comparaisons avec Benjamin Castaldi, que l’on se surprend alors à trouver « bon », voire « très bon animateur » à côté de cette insipide créature (que l’un des colocs qualifiera grosso modo de niquable).
Le défilé des colocs est consternant : outre leurs tenues qui rivalisent de mauvais goût et de vulgarité, jupes ras la touffe, treillis taille basse sur gros derche, robe absurde de la Brésilienne (casse-couilles dès la 1ère seconde), talons aiguille, jeans moulants, et j’en passe, les candidats font état d’encéphalogrammes plats. A 22-23 ans, ils ont déjà 10 ans d’expérience professionnelle, et probablement, pour certains, de casiers judiciaires aussi longs que l’intégrale de la Comédie humaine. Ils sont décatis : comme les chats, nous supposons alors avec Mme MD, que pour avoir l’âge réel de ces individus, il faut multiplier par 7.
Le casting se veut bien évidemment représentatif de la diversité de la population. Tellement représentatif qu’il en est outrageusement caricatural : tout y est, du méritant et travailleur fils de boat-people étudiant en médecine, à la Brésilienne dont l’unique activité semble être de danser la samba nue sous son immonde robe à volants (elle avait la même à 4 ans), en passant par la pauvre petite fille riche de Monaco (dont la passion est le shopping : en même temps, que faire d’autre à Monaco ?), le jeune gars des banlieues issu de l’immigration qui a monté sa boîte de streetwear, le neuneu moniteur de ski (et, curieusement, passionné de glisse), le barman homo dont la mère ex-alcoolo gerbe en train, le mannequin agressif, l’animatrice de radio nympho au dernier degré, etc…
Chez les filles, c’est l’hystérie, un festival de bisous bisous enchantés, des compliments sur les nichons des unes et des autres, tandis que chez les gars, on est déjà moins loquace : aux viriles poignées de mains succèdent des bribes de conversation (55 secondes pour les plus longues) sur le sport, que c’est bon pour les muscles, et que, le ménage, c’est un truc de meuf, et que Fred, l’animatrice elle est plutôt bonne.
Le loft, à côté, c’était le conseil d’administration d’un club de surdoués.
Ca promet.
Ce soir, je regarde la Nouvelle star (à cause de Juuuuuliiiiiiiieeeeennnnn).
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Posté par Lydia M. le 1.4.04
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Toutes les bonnes choses ont une fin
Après presque deux ans d'existence de ce blog, je me rends compte que le moment est venu pour moi de tourner la page, d'arrêter de perdre de mon temps dans ces digressions futiles, stériles et infantiles.
Le blog, c'est fini.
Oui, car mon bilan est bien piteux : des moqueries, toujours des moqueries, rien d'autre que de la méchanceté on ne peut plus gratuite.
Pathétique.
Comment ai-je pu me moquer à ce point de tout ?
Ne pouvant plus assumer cette vilénie, je me retire, honteuse, sur la pointe des pieds.
Voilà. Et ma décision est irrévocable.
Vous y avez cru ?
Non ?
Tant mieux, parce que c'est UNE BLAGUE, un gros poisson pourri d'avril.
POISSON D'AAAVRIIIIIIIIIIIIIIIIL !!!!!!
Non mais qu'est-ce- que vous alliez imaginer ?
Que j'arrête le blog parce que je suis trop méchante ?
Que je n'assume pas, que je regrette de m'être moquée de VGE, des Verts (je dis ça pour Anémone, qui se reconnaîtra certainement !), de mon ex et de sa Linda, de mes collègues de cravail, des porteurs de gourmettes, de Raffarin, de Michel Sardou, etc, etc, etc...?
Que j'étais prête à prendre cette douloureuse et irrévocable décision ?
Que nenni, que nenni !
Je continue, car, comme la StarAc, c'est "que du bonheur" !!
Dites donc, vous pourriez être un peu plus discrets vous deux !
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