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Au bout du compte, c'est moi la méchante
Posté par Lydia M. le 20.10.08
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(donc, tout va bien ?)
Rholalala, c'est pas fastoche tous les jours en ce moment, je te le dis, ami lecteur.
Pas la grossesse, même si j'ai chaque jour, un peu plus de mal à tenir en largeur dans notre cuisine, qui, il faut bien le reconnaître n'est pas très large (ouais, c’est de sa faute, tiens). Et puis, j'ai un peu de mal à m'extraire du canapé si je suis trop avachie dedans...
Non, il s'agit des relations avec l'ex et sa mère, qui tendent à ne former qu’un seul être bicéphale (et emmerdant). Je te rappelle, ami lecteur, même si tu as tout suivi depuis le début (les temps anciens, voire immémoriaux du blog), que l'ex est un cadre supérieur débordé, à qui il faut parfois rappeler qu'un enfant de 10 ans, oui, ça a besoin de se coucher tôt, de faire ses devoirs. Et même que ce genre de bête est régulièrement en vacances d'école, à peu près toutes les 6 semaines. Encore aujourd'hui presque 8 ans après notre séparation, j'enrage sur à peu près les mêmes sujets. J'assume, c'est certainement en partie de ma faute, je n'ai pas su dire les choses comme il fallait quand il fallait. Sûrement. Mais pas que. Plus le temps passe et moins l'ex s’investit dans son rôle de père. Pourtant merde, un week-end sur deux, quatre jours par mois, c’est pas grand-chose. Depuis la rentrée de septembre, chaque week-end ou l'ex a la responsabilité de son fils en théorie, et bien, en pratique, c'est une autre paire de manches : il arrive à le coller chez sa mère à chaque fois, ayant toujours mieux à faire, manifestement. Sans parler des petits congés scolaires : il suffit que je donne des dates, pour que, comme par hasard, le loustic se colle un déplacement professionnel pile poil au même moment. Ceci lui permet également de déléguer l'activité « congés scolaires » à sa mère, qui de fait, joue un rôle très important, qu'elle ne devrait pas jouer dans le dispositif (compte tenu de sa capacité de nuisance assez élevée). Il en va ainsi... tout le temps, ou quasiment. Les marges de manœuvre sont trèèèès étroites, eu égard au contexte psychiatrique dans lequel certain(e) des protagonistes évoluent. L'une d’entre elle est en effet coutumière du procès à répétition, dont elle fit une de ses activités de prédilection pendant de nombreuses années. Quant à moi, dans tout ça, c’est un peu comme si j'était une vague crotte de mouche, un poil sur un bord de lavabo, une broutille quoi...
Mais d'un côté, il paraît que je suis beaucoup trop souple (J'essaie de ménager le fiston et je m'y prends comme un manche, parce que ça produit au bout du compte l'effet inverse, et en plus, ça m’empêche de dormir sur mes deux oreilles) et de l'autre beaucoup trop rigide (Je devrais faire preuve de plus de souplesse avec le père, qui a une place très importante et donc ne peut pas penser à tout, y compris planifier un peu mieux ses déplacements professionnels destinés à propager le modèle capitaliste en Chine).
Donc, franchement, aujourd'hui, ben... j’en ai ma claque. Grave.
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La lutte féline
Posté par Lydia M. le 15.10.08
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Oui, je sais, ami lecteur, je te délaisse en ce moment. Mais surtout, ne va pas imaginer que je ne pense pas à toi, hein. J'ai un petit problème d'emploi du temps et de grosse fatigue le soir (Voilà ce qui arrive quand on est en cloque à un âge avancé...) qui fait que j'ai du mal à me recoller devant l'ordi après une journée consacrée principalement à mon employeur, puis à ma petite famille (Une façon élégante de te faire comprendre qu'à 21h15, je m'endors lamentablement sur le canapé comme une vieille merde...). Donc, quand même, je ne veux pas que tu sois en reste, ami lecteur. Je ne voudrais pas que tu t'inquiètes non plus.
Pour commencer, je vais bien, et la petite personne de sexe masculin qui pousse à l'intérieur de moi (Ne pas trop s'appesantir là-dessus, sinon, on fait des cauchemars...) choisit de danser la gigue chaque soir, au moment où je me couche de préférence (Le vrai coucher, dans le lit, pas celui du canapé de 21h15). La gigue du foetus fait partie de mon quotidien. Idem en réunion, lorsque les gens parlent trop fort, je sens bien que ça proteste vigoureusement.
Ensuite, je dois te dire que nous avons du réaménager quelque peu notre appartement, du moins notre chambre nuptiale, pour y inclure (pour l'instant du bordel et des cartons) un lit de bébé. Il se trouve que l'installation de ce nouveau mobilier, précédée de deux changement de place du reste des meubles, a suscité chez notre jeune animal poilu (là, je parle du chat bien sûr, qu'est-ce-que tu croyais ?) une curiosité qu'on a failli croire indéfectible (mais en fait non). Je t'explique : une fois le petit lit monté par le futur papa (mouhahahahaha !), le jeune félin intrigué par ce chambardement s'est mis dans son petit crâne d'aller se coucher dans ce nouveau lit. Pour cela, rien de plus simple, un saut sur la commode à côté, puis un plongeon dans le lit. Et ça, 10 fois de suite, de préférence à 5 heures du matin, pendant 3 ou 4 huits d'affilée. Tant et si bien que nous songeâmes à faire l'acquistion d'un taser (il paraît qu'il y en a en vente libre aux Champs-Elysées, Joe Dassin avait raison, crénom de nom !) pour neutraliser le jeune délinquant griffu. Et puis... et puis... à force de dire non, de le virer sans ménagement du lieu interdit, tu ne vas pas y croire, ami lecteur, il a cessé d'y aller. Sauf une fois de temps en temps, juste pour s'assurer que c'est toujours interdit... J'ai un doute sur la pérennité de la situation, compte tenu de la taille des hémisphères cérébraux de cet individu. Mais pour l'instant, ça marche.
Sinon, j'ai beaucoup aimé le presque accident d'avion de notre débordé Premier ministre. Le pôvre homme s'était rendu pour son week-end à Angers, en Falcon 900. Je te rappelle, ami lecteur instruit, qu'Angers, préfecture du Maine-et-Loire, haut lieu de fabrication du quernon d'ardoise, se situe à 264 km de Paris (Soit très exactement 1h36 en TGV direct). Outre le fait que l'endettement de notre joli pays ne doit pas être bien loin des 1300 milliards d'euros et que prendre un Falcon 900 pour son week-end perso, ça fait mauvais genre, le bilan environnemental d'un tel déplacement est absolument calamiteux. Mais bon, Borloo a trouvé une super excuse à François : il est crevé, surmené, épuisé, la faute à la crise financière mondiale, tout ça tout ça... L'a du acheter son silence en lui rapportant des caisses de pif d'Anjou...
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