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Vas-y, cogne !
Posté par Lydia M. le 22.9.08
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Ouais, ça fait (trop) longtemps que ce blog ne m'a pas servi de défouloir. Et ne va pas croire, ami lecteur, que parce que je suis enceinte, je vis désormais au pays des Bisounours. Tout ça pour te dire que, non, et je n'ai pas honte de le dire, tout comme à l'époque je n'avais aucune honte à n'avoir pas vu Amélie Poulain quand les conventions l'exigeaient (et, ensuite, après l'avoir vu, à n'y avoir trouvé aucun intérêt), j'emmerde Facebook, et bien profond. Tout le monde, ou en tout cas, une bonne partie de l'humanité dotée d'un ordinateur y est inscrit, évidemment. Et quand on n'y est pas (je l'ai été pendant environ 15 mn) on passe pour un(e) raté(e) et/ou un(e) demeuré(e) et/ou un(e) vieux(ille) con(ne) aigri(e). Je prends les deux dernières propositions. Je n'aime pas les amitiés virtuelles, ni les concours d'amis. Je ne crois pas une seconde à l'adage "les amis de nos amis sont nos amis", qui peut t'apporter un paquet d'emmerdements inutiles. Je te rappelle qu'on a qu'une seule vie, dans laquelle il vaut mieux avoir deux ou trois amis fiables et gentils que cinquante abrutis. Je n'aime pas me retrouver sur la fiche de mon jules et y découvrir des inconnues mortes de faim (ou pas) ou des connues que je n'ai personnellement aucune envie de trouver là, et qui comptent parmi les amis du jules en question, même si ça ne veut rien dire (et c'est ça qui est encore plus débile : ce sont des amis, mais ça n'a aucun sens, paraît-il, c'est parce que Facebook opère des rapprochements). Voilà. Ca devrait aller comme ça.
La vache, ça fait un bien fou.
Sinon, je viens d'apprendre que la ville de Nice se portait candidate aux JO d'hiver de 2018. Ah, Nice, sa fameuse raclette niçoise, ses sommets ennneigés, ses pistes noires qui déchirent... Ben quoi ?
(Comment ça, je cherche les ennuis ?)
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Patère austère
Posté par Lydia M. le 15.9.08
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(Ce titre n'a aucun rapport avec quoi que ce soit et ne veut rien dire du tout. C'est probablement la visite papale qui me l'a inspiré...).
Note bien, tout d'abord, qu'on m'a un peu forcée. Il paraît que post précédent, bon ben c'est marrant deux minutes et puis après, ça lasse. C'est vrai, les histoires d'aisselles et de poils, c'est rasoir à force (Oups, pas pu m'en empêcher). Alors voilà : - Tous les matins vers 5h, plus ou moins 30 mn, je me réveille. Je me retourne dans (presque) tous les sens. Mais pour ne pas avoir les avant-bras lacérés à coups de griffounettes, je fais semblant de dormir. Je ferme les yeux, et le jeune animal, tout réveillé qu'il est par la saloperie de camion qui vient livrer des trucs (quoi ? Mystère...) dans la vénérable entreprise pas loin de chez nous, le jeune animal donc, vient voir si des fois, par hasard, je ne dormirais pas. - J'ai retenu de la visite pontificale un déferlement de niaiserie et d'hypocrisie. J'ai noté un début soft, limite fun, où le pape nous a manipulé du concept novateur (la "laïcité positive", qui n'a ni queue ni tête, si ce n'est soulager la grande culpabilité de notre Présipauté), puis, l'atmosphère lourdesque aidant, un retour aux fondamentaux, à savoir un conservatisme proche de l'obscurantisme que les Croisés nous envieraient (Et là, notre Présipauté va devoir fayoter deux fois plus, parce que dans le genre je divorce, je me remarie, je redivorce et je me remarie, il va falloir qu'il se trouve une bonne excuse pépère...). Comme quoi, on ne se refait pas. Votre vraie nature vous rattrape toujours au galop. - Ceci est valable pour le père de ma progéniture (celle qui va avoir 10 ans, gloups, dans pas longtemps, pas celle qui gigote dans mon ventre), toujours aussi prompt à assumer ses responsabilités de père. Il faut dire qu'on a mal commencé, avec des tentatives, non réussies, de merdifier totalement le planning des week-ends de septembre. Vendredi, avec une heure de retard, il est venu récupérer son fils, qu'il a réussi à garder jusqu'au lendemain midi, pour aller le fourguer vite fait chez la grand-mère paternelle, prétextant du travail par dessus la tête. Non, c'est sûr, on ne se refait pas. - Enfin, mon amoureux et moi avons planché ce week-end sur le prénom du petit être vivant qui gigote en moi. Et tiens-toi bien, ami lecteur : il y aura courant janvier 2009 une 3è paire de boulettes à la maison (Le chat n'est évidemment pas inclus dans ce calcul). Pour l'instant, nos réflexions ne sont pas très abouties (sa mère).
Mais on y croit. Il nous reste 4 mois pour trouver (Tes suggestions ne sont pas les bienvenues). Une paille.
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Le retour du poil
Posté par Lydia M. le 3.9.08
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Je sais, il y avait des lustres que je n'avais pas ici évoqué mes phanères les plus disgracieux, à savoir mes poils.
La nuit dernière, sur le coup des 4h51, je me réveillais avec une aisselle droite horriblement douloureuse, faisant le double de taille de l'aisselle gauche. Ouch, un mal de chien. Evidemment, la question qui se pose à ce moment là est : mais putain c'est quoi cette horreur ? Irrationnel + système émotionnel de femme enceinte réveillée en pleine nuit + connaissances médicales acquises sur le terrain et en regardant Urgences = grand n'importe quoi. Tout y est passé : tumeur maligne, septicémie, toxoplasmose contractée le week-end dernier rien qu'en regardant le chat de mon frère ou en mangeant du chou-fleur cru trempé dans du fromage blanc à la ciboulette (du jardin : le chat de mon frère aurait pu faire pipi dessus, pas sur mon frère, sur la ciboulette, ou pire, la ciboulette est peut-être le repaire de renards infestés de toxoplasmose). Pour aboutir à ces diagnostics de pathologies lourdes, rien de tel qu'un petit coup d'oeil sur internet. En revanche cette interruption du programme gros dodo aura donné l'occasion au malheureux conjoint compatissant, de procéder à un examen minutieux de mes volumineux nichons. Acdoncques, je suis allée consulter aujourd'hui : il s'agit d'un machin dermato, une infection localisée de la peau de mes délicates aisselles en allant traquer le poil de manière névrotique. Me voilà pour quelques jours, condamnée à laisser mes poils pousser en silence, et à appliquer une compresse d'antiseptique trois fois par jour (il faudra que je prévienne mes collègues...).
Tout est bien qui finit bien. Au poil, quoi !
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