Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre.
Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com
Ouais, on dirait bien que je suis revenue. Il était plus que temps. Et pis on va arrêter de pas déconner, parce que ça risque de devenir chiant à la longue. Alors, chose promise, chose due, la petite chanson.
Elle s'appelle "Jean-Christophe". Là-dessous, vlà les paroles. Et pour la musique, tu cliques sur ce machin : (Comme ça, si tu vas assister à un mariage juif, tu auras l'air moins con, tu pourras toi aussi chanter, même si tu ne connais pas vraiment les paroles)
Jean-Christophe (Qu'il est méga naze)
Où qu’il est encore fourré Jean-Christophe ? Où qu’il est encore fourré Jean-Christophe ? S’il revient pas, ça s’ra la catastrophe ! Si seul’ment l’était moins naze Jean-Christophe.
Qu’est ce qu’il a encore foutu Jean-Christophe ? Qu’est ce qu’il a encore foutu Jean-Christophe ? L’a osé picoler toute la smirnoff ! Quel abruti, vraiment ce Jean-Christophe !
Qu’est-ce qu’il peut être idiot ce Jean-Christophe ! Qu’est-ce qu’il peut être idiot ce Jean-Christophe ! L’est pas foutu de ret’nir une p’tite strophe L’est perdu pour la science not’ Jean-Christophe !
Il nous les brise Jean-Christophe, C’est un boulet not’ Jean-Christophe On lui parle plus à Jean-Christophe Tu parles d’un pote ce Jean-Christophe
Il nous énerve Jean-Christophe, On l’trouve débile Jean-Christophe On lui parle plus à Jean-Christophe Y a rien qui va chez Jean-Christophe
Il nous énerve Jean-Christophe On l’trouve débile Jean-Christophe On lui parle plus à Jean-Christophe Y a rien qui va chez Jean-Christophe
PS : le premier qui me pique les paroles sans me demander mon autorisation, je lui pète sa gueule.
Ami lecteur survivant du typhon qui souffle actuellement sur les blogs, je souhaitais t'entretenir ici d'une observation que j'ai faite, qui est probablement pour moi en passe de devenir un véritable phénomène de société. Si comme moi tu fréquentes les restau japonais, qui s'appellent en général Tokyorama ou Kyotoland ou Sushipassion (et qui n'ont rien de japonais, rassure-toi ami lecteur, je le sais bien...) tu auras constaté que le sport principal pratiqué par les clients consiste à merdifier les menus.
En général, il existe de très nombreuses formules et tout ça est vachement bien organisé. Des tas de menus avec des brochettes seules, des brochettes et des sushis ou des makis, des sashimis avec des sushis, etc, etc... Le seul hic, c'est qu'il y a toujours un truc qu'on aime moins dans leurs formules : du coup, faut négocier. C'est parfois assez compliqué, voire périlleux : je vais prendre le menu A24, mais est-ce qu'à la place du maki au thon je pourrais avoir une paire de sushis au saumon, et comme je suis allergique au poulet sous toutes ses formes, je voudrais des brochettes boeuf-fromage à la place des brochettes au poulet ? Souvent, la négociation est difficile, principalement en raison de la barrière de la langue. Et puis parce qu'ils se sont probablement terriblement emmerdés à faire leur carte, à trouver des noms savants aux menus (A2, M4, F9), donc ils ne voient pas bien pourquoi ils devraient tout changer juste parce que l'on leur demande. Ce que je me suis d'ailleurs toujours demandée c'est si la composition des menus répondait à des considérations économiques ou si c'était le hasard... à moins que ce ne soit pour des raisons religieuses ou superstitieuses, voire juste pour faire chier les clients et les voir s'arracher les cheveux en essayant de faire leur choix, je ne sais pas.
Et puis sinon, il y a un autre truc qui me fascine, c'est la grande barque. Trop la classe. Mais attention, la barque, elle ne contient jamais autre chose que des sushis, et autres bazars crus. les brochettes sont personna non grata sur la barque.
Elles ont du en faire des conneries pour en arriver là.
Et non, ami lecteur, je ne vais pas te recauser lingettes grattantes ou cuiller remplie de yaourt aux fruits en plastique, mais pourtant rutilante en dessous.
Non, ce blog étant encore un espace d'expression personnelle, je vais m'adresser ici à ceux qui auraient des velléités de m'en vouloir, voire d'avoir envie de me faire du mal.
Je tiens à leur dire que, malgré mon apparente insouciance que certains prennent comme de l'immaturité ou du déni de réalité permanent (et c'est comme ils veulent, je m'en tamponne), je suis parfaitement lucide. Je sais qui je suis, qui je ne serai jamais et surtout qui je ne veux ou peux pas être.
Evidemment, malgré mon surnom blogguesque, je suis bien loin d'être une redoutable messante dont il faut se méfier. Ne va pas croire pour autant, ami lecteur, que je suis trop gentille, au point d'en être complètement niaise, voire carrément aveugle. Non. C'est juste que j'ai le défaut de croire, à tort parfois (trop souvent à mon goût), que les autres ont de bonnes intentions et qu'ils n'agissent pas par simple calcul.
Ce qui fait que je me ramasse, je me prends des camions lancés à toute blinde en pleine poire. Et ça fait un mal de chien, des nuits pas très sereines de sommeil haché menu. Ca irait jusqu'à me miner. Mais, ne t'inquiète pas, hein, je sais quand même prendre des coups. Je suis même assez courageuse, je morfle, et je me relève. En revanche, si il y a quelque chose que je ne sais absolument pas faire, c'est en donner, des coups. N'en déduis pas non plus que je peux prendre des mandales dans ma gueule en me laissant faire, comme une gentille fille. Parfois, j'ai bien conscience qu'on s'attendrait même à ce que je remercie pour les dégâts collatéraux causés : si si, Lydia, si je t'ai mise à terre, c'est pour ton bien, tu verras, ensuite, tu me remercieras pour ce que j'ai fait pour toi. Non. Faudrait pas pousser non plus. Là je dis STOP, faut me laisser tranquille au bout d'un moment.
Malgré tout ça, j'ai beau savoir, ne jamais être dupe, je continuerai à pleurer de rage lorsque je découvrirai a posteriori que tout ce que j'aurai pu dire aura été retenu contre moi...
"Je continue à appartenir au centre et à un centre qui existe au sein de l'UMP, même si quelquefois ce n'est pas lui qu'on entend le plus et qu'il faut à mon avis faire revivre parce que c'est une réalité, que nous en avons besoin. Le véritable centre, il est là." Pfiouuuulalala, Simone, elle est aux taquets, aux ta-quets, je vous dis ! Ben ouais parce que si le centre est en plein milieu de la droite, à la gauche du centre y a quoi alors ? L'UMP ! (des deux côtés du centre, c'est vachement pratique comme ça !)
Ah oui, un autre truc, qui n'a rien à voir, ne t'éloigne pas trop, ami lecteur, j'ai composé une chanson. Elle s'appelle "Jean-Christophe", et tu vas voir, elle est super. Je fais un peu de teasing, j'aime bien.
Ce matin, alors que je m'apprêtais à inaugurer un paquet de lingettes grattantes Mr. Propre (Eclair), je ne sais pas pourquoi, mais j'ai entrepris de lire le texte écrit au dos, un fatras à mi-chemin entre l'argumentaire de vente débile et le mode d'emploi qui ne l'est pas moins.
Au 1er paragraphe, on t'explique que "les produits de la gamme Mr. Propre Eclair éliminent en un éclair tous types de saletés parce que votre temps est précieux". Ben oui, c'est vrai, j'ai pas que ça à foutre moi. Les gens de Procter & Gamble sont quand même allés jusqu'à créer un genre de filiale de Mr. Propre pour ceux qui sont encore plus pressés : Mr. Propre Eclair. Au 2e paragraphe, ça se gâte : "Les lingettes grattantes de Mr Propre Eclair possède une texture grattante combinée à une formule dégraissante pour un nettoyage rapide des saletés les plus tenaces tout en respectant les surfaces". Bien, bien, bien. Alors, Mr Propre Eclair, on ne connaît pas sa conjugaison ? C'est pourtant simple, je t'explique : à la 3e personne du pluriel, au présent de l'indicatif, la terminaison c'est -ent ! Je passe ensuite sur le mode d'emploi dans lequel il est expliqué qu'il faut utiliser la face grattante pour nettoyer, ce qui tombe sous le sens, et que ces lingettes ne sont pas destinées à la toilette corporelle. Ben voyons.
Pourquoi tant de haine me demanderas-tu ami lecteur survivant ? Quand j'étais petite, cet enfoiré de Mr. Propre me filait la pétoche : je n'aimais pas sa façon de sortir du flacon pour regarder son reflet dans les carreaux de la cuisine. Et j'étais sûre qu'il se barrait dès qu'on le rangeait dans le placard sous l'évier.
D'ailleurs, puisqu'on est dans les règlements de compte, il me semble que Monsieur en français, ça s'abréviationne (ouais, j'ai le droit !) M. et non pas Mr. Mr, c'est en anglais. Donc, tu devrais t'appeler M. Propre ou alors Mr. Clean. Quelque chose à dire pour ta défense ?
Il m'arrive un truc super flippant : ce matin, en me coiffant, ou plus exactement en tentant d'enfoncer ma brosse dans mon épais et rebelle revêtement capillaire, j'ai senti une douleur en haut de ma nuque (ou en bas de mon crâne, c'est pareil). J'ai passé mon doigt et j'ai senti une excroissance, de la taille d'un petit pois, disons. Ce truc a subitement poussé sur mon crâne : a priori il ne s'agit pas d'une corne (je dis ça pour faire taire les mauvaises langues, bien qu'en ce moment elles ne se la ramènent pas beaucoup par ici...). Je ne pense pas non plus qu'il s'agisse d'un cancer, car il paraît que ça ne sort pas en une nuit. A moins que ce ne soit la peste bubonique. Tout ce que je sais, c'est que ça me flanque une trouille bleue. Certaines personnes de mon entourage, partant certainement du principe qu'il ne s'agit que d'un vulgaire (mais gros) bouton logé à la racine d'un de mes (gros) cheveux, m'ont déjà proposé une éradication au moyen d'un couteau à steack. J'ai poliment, mais fermement décliné. Je vais donc surveiller cette ignoblement étrange petite excroissance, qui si j'en crois ma capacité à somatiser et à angoisser de plus belle, devrait probablement quintupler de volume dans les prochaines 24 heures. j'aurai alors une balle de tennis sur le cou. Mon corps est quand même un sacré farceur, capable de formuler des réponses cocasses aux situations de stress : urticaire persistant, infections diverses et variées... Il m'avait épargné ce genre d'absurdité.
Jusqu'où ira-t-il ? (Non par pitié pas jusque là, il ne manquerait plus que ça !)
- Eh regarde, viens voir dans la cuisine ! Toutesite ! - Quoi ? Qu'est-ce qu'y a encore ? - Mais viens voir j'te dis et arrête de discuter ! - Bon OK, je te suis ! - Tu vois ce que je vois ? - Euh non, koikigna ? - Ben, ma gamelle là, elle est vi-deuuuuuu ! - Oui, et alors ? - Spa normal, devrait être pleine à ras bord ! - Mais non, je viens juste de te donner à manger. - Oui, mais j'ai déjà tout fini. - Ah mais ça, c'est pas mon problème mon ptit père, t'avais qu'à manger moins goulûment. - Mais, mais, keske je vais faire alors ? - T'attends le prochain repas, que veux-tu que je te dise ! - Et si je te ré-expliquais où elles sont rangées, hein, mes croquettes ? Tu sais bien, elle sont là, dans CE placard, que je te montre, celui qu'est juste en dessous de mes pattes. Alors, t'es aveugle ou pas ? T'as pas compris ? Il faut que je te fasse un dessin, ou bien ? - Je SAIS parfaitement où sont rangées tes croquettes, gros blaireau. N'essaie pas de me faire passer pour ce que je ne suis pas, et emploie un autre ton avec moi d'abord. - Mais je peux t'aider à les prendre si tu n'y arrives pas. C'est super fastoche, je t'assure. - Non, merci, j'ai des bras, avec des mains au bout, MOI ! - Pfffff, strop injuste. Chuis deg. Me casse tiens (et je te mords en passant, tu l'as bien mérité, messante).