(ouais, ça fait 2007)
Et oui, ami lecteur époustouflé : tu as échappé au bilan 2006, bilan qui cela va sans dire, est positif.
Pour le moins (j'aime bien dire ça).
(Je parle ici d'un point de vue purement personnel parce que si j'étais cheftaine du monde, ben franchement, je ne serais pas fière de mon bilan...)

Mais tu n'échapperas pas à un peu de prospective : que sera 2007 ?
Une année tout en...
Galipettes ?
Jolies chaussettes ?
Cacahuètes ?
Lorgnettes ?
Castagnettes ?
Couettes ?
Mimolette ?
Casquette ?
Câlinettes ?
Piment d'Espelette ?
Ou tout simplement, une année qu'elle sera juste chouette ?
Faudra voir (en passant rapidement sur mon changement de dizaine, pas loin du milieu de l'année).

En attendant de la vivre pleinement, et bien oui, ami lecteur, même s'il est encore un peu tôt pour ça, quand même, parce que tu le vaux bien, je te souhaite ce qu'il y a de mieux pour cette année qui commence.

Aujourd'hui, j'ai parlé à 7 personnes :
- Le gardien de l'immeuble qui apporte le courrier de ma jolie petite entreprise,
- Deux facteurs, pour un recommandé (Oui, il faut bien être 2 pour porter un recommandé avec A/R...),
- Un autre facteur, celui qui vient chercher le courrier de ma ravissante et minuscule entreprise,
- Un éboueur, pour les étrennes,
- La fromagère d'en face, quand je suis allée acheter mon manger de ce midi,
- Un monsieur qui s'est trompé de numéro,
- Une dame qui avait perdu les codes d'accès au site internet de ma vraiment très très jolie mais cependant toute petite entreprise.

Soit environ 70 secondes de conversation au total.
Un record par rapport à hier.
La vache.
Je risque l'extinction de voix.

La dépêche du jour :
"Un Américain construit un bonhomme de neige géant, battant son propre record
ANCHORAGE, Alaska (AP) - Snowzilla le bonhomme de neige est de retour, plus grand que jamais.

L'année dernière déjà, Snowzilla dominait de son imposante stature -4,8 mètres- la cour de Billy Powers dans un quartier est d'Anchorage (Alaska). Mais avec la neige qui s'est accumulée toute la semaine dernière, Powers est en train de ressusciter un bonhomme de neige encore plus grand.

Il espère cette fois le faire culminer à 7,5 mètres du sol, chapeau compris, a-t-il déclaré lundi.

"J'y travaille", a affirmé Powers qui compte terminer Snowzilla II mardi.

L'année dernière, la sculpture neigeuse avec ses bouteilles de bière Alaskan Amber à la place des yeux, avait suscité l'intérêt de hordes de photographes amateurs ainsi que d'équipes de télévision japonaises et russes avant de succomber aux assauts du printemps.

Billy Powers avait promis de construire un autre bonhomme de neige cette année. Mais la neige lui a fait défaut jusqu'à la semaine dernière.

"On était embêtés", a-t-il confié à l'Anchorage Daily News, le journal local.

Mais la semaine dernière, des chutes de neige ont enfin recouvert la ville de 60 centimètres de poudreuse.

Dimanche, Powers et quelques uns de ses amis se sont donc mis au travail et ont commencé l'érection du bonhomme de neige géant à l'aide d'un échafaudage."


Bien bien bien...
Tout de suite, ça calme, hein.
Et tout d'abord, je te rassure d'emblée, ami lecteur frigorifié (surtout si tu habites en Auvergne, et j'en connais un qui doit se geler les meules à l'heure qu'il est. Mais en même temps, si il y a de la neige, ça lui fera une activité, il faudra aller déneiger le chemin...), non je ne suis pas décédée, ni malade, ni en vacances. Je suis là, hein, enfin, j'en ai bien l'impression...
Ensuite, il faut se rendre à l'évidence : on doit se faire chier grave en Alaska. Alors, forcément, aller jouer dans la neige, ça s'impose.

Je me demande toujours pourquoi les gens vont habiter dans des endroits aussi chiants, où des fois, très souvent en l'occurence, parce qu'il doit y faire à peu près chaud une semaine par an (4°C en juillet... et quand il n'y a plus de neige, c'est rempli de moustiques à la con), t'as rien d'autre à foutre que d'aller construire des bonshommes de neige (qui bandent ? Ah non, pardon, j'ai mal lu !).

Pourquoi pas ouvrir des blogs pendant qu'ils y sont ?
Tant qu'à s'emmerder, autant en faire profiter les autres.
Hein ?!

Jack Bauer, il est super fort.
Il passe 24 heures d'affilée à déjouer des complots terroristes, sans rien manger, ni boire.
Il ne s'interrompt même pas pour aller aux toilettes, et encore moins pour faire une petite sieste.
Pourtant, ses journées commencent tôt le matin : à 7 heures il est déjà sur le pont et après, pfiouuulala, il enchaîne les heures sans compter (presque comme Villepin et son audition de 17 heures, mais lui, il a pu manger et faire des pompes et des étirements pour se détendre).
L'a pas le temps du coup, de s'arrêter : la sécurité intérieure et la paix dans le monde l'exigent. Et puis ça ferait con, ça donnerait un truc du genre : 12h00-13h00, bipbip, 13h30-14h30 bipbip. Ca ne ressemblerait à rien avec une pause syndicale d'une demi-heure.
Donc pas une choucroute, ni même un petit sandwich.
Rien.
Ceinture.

Et Jack Bauer, c'est un gars qui peut envoyer des sms au conseiller du Président des Etats-Unis d'Amérique (qu'il est très con, une vraie buse : on se demande d'ailleurs de qui ont pu s'inspirer les scénaristes).
Il est encore amoureux d'Audrey, qui des fois fait semblant de travailler quand le chef raplique, en prenant son stylo sa main (même si c'est pas celle avec laquelle elle écrit), et en chaussant vite fait ses binocles. Mais en vrai, elle pense à son Jack, qu'elle a dans la peau, oh yeah.
Le Jack, il peut aussi énucléer des conseillers du Président, en commençant par la gauche, comme Zizou avec ses chaussettes dans la pub pour Volvic. Ouaip, il est capable de faire ça sans vomir et sans sourciller.

Dans cette hallucinante 5ème saison, on sent bien que les scénaristes ont écrit ça à l'arrache, à la manière des enfants sur le mode du "et puis, là, on aurait dit que Jack, il allait envoyer un sms".
N'empêche, ça marche super bien.

Jack il est aux taquets.
Et moi, chuis scotchée à mon canapé.

Afin d'éviter d'avoir des ennuis avec la police des blogs, un rien chatouillée par mon précédent post, je passe radicalement à autre chose.
Ce zapping totalement incohérent est le reflet d'un manque indéniable de courage à assumer des propos sérieux (mais très chiants, et qui n'intéressent en fait que moi, il faut bien le reconnaître, la plupart du temps) mais aussi d'une perpétuelle envie de déconner (moins chiante donc, et qui t'intéresse souvent au plus haut point, ami lecteur abasourdi).

Tout ça pour dire que, très souvent, ami lecteur épuisé, tu es arrivé ici par hasard. Pour ainsi dire, tu as vu une petite loupiotte et en quelque sorte, tu es entré.
Et des fois, tu es revenu, mais ça c'est une autre histoire.

Qu'as-tu donc cherché, ami lecteur désoeuvré, sur Google ?

Ceci (j'évite les mots qui commencent par un "c" cédille) :
- Blog Paris Hilton (Et non, désolée, c'est pas ici !)
- Montre ton sex (Alors ça, non, certainement pas ici. Et puis d'abord, "sex", ça prend un "e")
- Envie de sex maintenant (Pareil que juste au-dessus.)
- Texte marrant de noël (Oui, oui, c'est presque ma spécialité et puis, ça tombe bien, j'adore Noël)
- Paris Hilton (Toujours pas)
- Gosse sex (Là, je ne comprends pas bien ou alors, si, et je te dis gentiment de dégager d'ici gros enfoiré)
- Paris Hilton toute sa vie professionnel (Décidément, elle est omniprésente. Mais en vrai elle ne travaille pas, et si elle avait une vie professionnelle, ça s'écrirait comme ça, avec deux "l" et un "e" à la fin)
- Mes ex à poil (Non, ça non plus, ça ne va pas être possible. Ni souhaitable)
- Abruti (J'ai trouvé que ça s'enchaînait bien avec l'item précédent)
- Sex animal (Hey, le zoophile, tu vires de là, avec ton pote pédophile, et tu emmènes ta faute d'orthographe avec toi)
- Porno avec son animal (Pareil. Et tu laisses mon animal tranquille)
- Blog sexuel (Meuh non, n'importe quoi !)
- Chirac super menteur (Pas faux, mais quel rapport avec moi ?)
- Il était en vacances quand soudain (Je ne saurai jamais la fin)
- Ricoré est-il bon ou mauvais pour la santé (Dégueu, je l'ai dit, et j'assume pour changer)
- Le soleil vient de se lever l'ami ricoré (Et t'es encore là ?).

Voilà, voilà.
C'est pas brillant.
Ca m'inquiète pour toi, ami lecteur, qui semble avoir besoin d'informations sur des sujets pour le moins étranges, mais toutefois assez connotés.
Mais aussi, ça m'inquiète un peu pour moi.

Quand même.

Asociale paraît-il.
Indécrottablement pas facile d’accès. Trop silencieuse souvent.
Donc pas assez bavarde au goût des autres (mais pas du mien). Pas très avenante avec les inconnus (et même avec les connus des fois).
C’est sûrement vrai.

D’abord parce que je suis persuadée que je ne gagne moi-même pas forcément à être connue (Ah, mon compagnon de tous les instants, le défaut de confiance en moi, il ne m'a jamais lâchée la grappe celui-là...).
Et puis je suis très méfiante, voire pire, à l’égard des bandes d’amis, dans lesquelles je n’ai généralement pas envie de trouver ma place, en tant que moi toute seule. Je n’ai pas d’énergie à dépenser pour ça, et la plupart du temps, il en faut beaucoup trop à mon goût.
Souvent, très souvent, de plus en plus souvent (?), je me sens dans certaines assemblées comme un chienchien dans un jeu de quilles. C’est-à-dire que je passe mon temps à me demander ce que je fous là, et surtout, surtout, je sais bien que si je n’étais pas là, ça ne changerait rien. Je n’étais pas là avant, et peut-être qu’un jour, je n’espère pas hein note bien ami lecteur noëlisé, ce ne sera plus moi. Non pas que je sois là pour la décoration, encore que je pense pouvoir parfaitement faire la potiche, mais c’est juste que j'ai consience de manière assez douloureuse que je suis admise à graviter, uniquement de par mon statut de particule associée à une autre. Mais en rien je ne suis élémentaire (ouaf ouaf).
Il faut s'y faire. C'est comme ça.

Note bien ami lecteur décontenancé, que je n’ai pas fondamentalement de mépris pour les gens qui sont là. Non, mais c’est probablement pire : en vrai, je me cogne comme d’une guigne de la plupart d’entre eux (pas tous quand même, hein, il y en a que j’apprécie vraiment beaucoup. Je préfère préciser, sinon je vais avoir des ennuis. Mais je suis certaine qu’ils le savent). Ce que je perçois d’eux ne m’attire pas, m'indiffère totalement. Et du coup, je fais l’effort minimal. Je réponds vaguement aux questions, parfois en souriant. Mais je n’en pose pas : je n’attends aucune réponse, persuadée que je ne serai pas surprise, ni en bien, ni en mal. Ma sociabilité ne va pas plus loin.

Apparemment, ça passe mal, essentiellement parce que c'est pas rassurant.
Ca fait peur, parce que les gens aimeraient bien savoir ce que je pense d’eux et ce que je pense tout court.
Je vexe, j’agace, et dans la foulée, je fais du mal, bien involontairement, à ceux à qui je n’ai aucunement l’intention d’en faire.
De surcroît, je me prive ainsi sûrement de tas d'occasions de faire de nouvelles rencontres enrichissantes (C'est la formule consacrée, hem).

Bon.
Et donc, je fais quoi ?
Ben, pour l'instant, je vois pas bien.
On verra en 2007 (merde, c'est dans pas longtemps !).

Sinon, ça va bien.
Merci.

Taureau
Mardi 19 décembre 2006

Amour
Excellent climat astral pour vos amours. C'est en effet Jupiter, la planète la plus favorable du système solaire, qui occupera le secteur de votre thème lié à la passion et aux rencontres. Sous le patronage d'un tel dieu, vous pouvez vous attendre à une période de grande chance côté coeur. Vous êtes un natif solitaire ? Avec ce soutien céleste, il y aura fort peu de risques pour que vous le restiez. Préparez-vous à une rencontre mémorable !

Argent
Grâce à une bonne intuition, vous pourrez profiter des fluctuations du marché pour réussir une opération avantageuse. Mais ne prenez pas de risques inutiles : votre chance restera plutôt limitée.

Santé
Aujourd'hui, vous risquez d'avoir les yeux plus gros que le ventre. Votre tempérament vous poussera à commettre quelques excès, alimentaires ou autres. Malheureusement votre organisme aura le plus grand mal à suivre, et il pourra en résulter quelques tensions nerveuses ou quelques kilos en trop. Faites appel à votre bon sens.

Travail
Un seul mot caractérisera cette journée : le dynamisme. Vous en aurez à revendre. Au travail, vous saurez profiter de toutes les occasions intéressantes, et vous réussirez à consolider votre position professionnelle.

Famille/Foyer
Avec votre entourage familial, soyez arrangeant mais pas coulant. Nuance ! Surtout, ne laissez personne s'immiscer dans votre vie privée, et montrez-vous énergique envers les importuns impénitents.

Vie sociale
L'ambiance générale de la journée vous stimulera. Vous aurez envie de vous montrer à la hauteur des circonstances. Nombre d'entre vous vont se passionner pour la vie collective, au point d'entrer dans un parti ou de créer une association.

Citation
"Santé sans argent est maladie sans douleur" (proverbe turc).

Nombre de chance
690

Clin d'oeil
Méfiez-vous de votre susceptibilité, qui complique vos rapports.


Ce que je préfère là-dedans : mon nombre de chance, même si je ne sais pas bien ce que le zéro vient y faire.
Le proverbe turc n'est pas mal non plus.
Et puis, aujourd'hui, je m'encarte quelque part.
Telle que je suis partie, il y a des chances pour que je prenne un carte, oui, mais de fidélité, chez un vendeur de cosmétiques biologiques et naturels.
C'est que j'ai la peau et les cheveux en carton moi en ce moment. J'ai besoin de m'oindre.
Et puis je suis susceptible à ce qui paraît.
Faut pas m'emmerder.
Les importuns impénitents, vous dégagez.

Capice ?

Spéciale dédicace à ce jeune homme expatrié, qui me paraît être dans un grand désoeuvrement en ce moment



Non, mais alors. On va pas se gêner non plus.

Joyeux Noël les filles !

Pourquoi diantre et surtout de quel droit les suisses seraient plus drôles que nous ?

Les montagnes ? Le fromage ? Le chocolat ? La neutralité ? L'horlogerie ? Le grand air ? La fiscalité avantageuse ?
Hein, je te le demande, ami lecteur.
Parce que ça commence à m'inquiéter, moi qui ne suis par nature jamais inquiète.
Il doit y avoir une explication quand même.

(Du coup, c'est peut-être pour ça que celui qui met le feu au lac nous quitte 6 mois moins 1 jour par an. Ou alors pour aller leur raconter des histoires belges. Sûrement. Ou un truc du genre)

J'avais l'intention d'éovquer aujourd'hui la question des dates d'anniversaire et de l'absence de propension qu'ont certaines personnes de mon entourage, arguant souffrir d'une maladie incurable des boyaux de la tête, à les retenir.
Ce post, à l'humour douteux, intitulé "Pas le choix dans la date" est remis à plus tard, disons, peut-être à jamais.

J'ai changé au dernier moment de sujet, tombant sur cette dépêche pipole : "Clara Morgane : le meilleur de son chat en vidéo". Là, je me dis, "tiens, Clara Morgane a filmé son pitichat en train de tomber dans l'évier plein d'eau ou que sais-je encore, comme dans vidéogag"...
Et puis non.
Je me suis alors dit qu'il y avait peut-être une faute de frappe, et que c'était le meilleur de sa chatte. Mais ça n'aurait été qu'une ressucée (ouais, ça va bien avec le personnage) de sa déjà longue (mais finie) carrière de hardeuse (et quand tu penses qu'elle est née en 1981, tu commences à flipper grave).

Ben, non, c'est juste un chat en vidéo.
Car toutes ces dames ont fini par se donner des airs de respectabilité en donnant des conseils, telles d'éminentes spécialistes du cul, pardon, de la sexualité.
Comme si le porno avait quelque chose à voir avec la vie de tous les jours, enfin, je veux dire, les galipettes qui agrémentent joyeusement notre quotidien (enfin, je parle ici pour moi).
Je vais jouer mes mères la pudeur, une fois n'est pas costume, mais quand même, je vais l'avouer ici haut et fort, le porno m'emmerde : le trombinage dans tous les sens et en gros plan, où la plupart du temps la femme est réduite à pas grand chose si ce n'est quelques orifices, et où le plaisir est simulé, le tout s'apparentant plus à de la prouesse gymnique (ta mère) qu'autre chose, je trouve ça moche, pas ragoûtant pour un sou, et surtout, très très ennuyeux.

Et alors que les stars du X en retraite (à 25 ans...) se prennent pour des éducatrices sexuelles, ça me débecte encore plus.
Mais, visiblement, c'est un super filon : y a une vraie opportunité de reconversion professionnelle, parce que, en plus, on essaie de nous faire gober (ouais, elle est immonde aussi celle-là), que c'est un vrai métier, limite une passion, voire une vocation, et que le X, c'est de l'art (ce qui permet d'avoir sa bio détaillée dans Wikipédia, c'est pas rien quand même).

Forcément, c'est toujours plus crédible les concernant, que du conseil en management (encore que...).


PS : j'aurais pu aussi appeler ce post : "plein de choix dans la date".

Et oui, ami lecteur, toi qui es fan de ma vie et de mon oeuvre en technicolor, j'ai l'immense plaisir de t'annoncer que la tempête, aujourd'hui, ne souffle pas que dans mes cheveux : même que nous les gens de paris15.fr , on est passé au JT ce midi.
Bon, pas le grand JT national hein, juste le régional de France 3 (soit dit en passant, je ne regarde jamais ni l'un, ni l'autre)...

J'ai pas encore vu, mais il paraît qu'on est beaux, qu'on est jeunes (et oui, désolée ami lecteur, toi qui me penses croulante avec déjà quelques orteils dans la tombe...) et euh, voilà.

Ca t'en bouche un coin, hein ?
(non parce que moi, quand même, ça me la coupe un peu...)

Comme dit la chanson, oui, sur le Pont des arts, tu croises le vent, maraud, fripon, tout ça. Faut faire attention à ton jupon ou à ton chapeau.

Oui. En théorie, le vent, ça fait des jolies poésies, des chansons qu'elles sont chouettes, tout ça.

Mais en pratique, je dis NON (je crie même, c'est pour ça que j'ai mis des majuscules. Et je crie en gras, pour que ce soit encore plus fort dans tes oreilles.)
Non au vent, qui souffle en rafale et qui envoie de la pluie dans la tronche.
C'est que ce matin, j'avais réussi à peu près, à dompter les frisottis (comme à la télé).
Tu parles d'un succès.
Ca souffle (oh mince, j'ai pas mis de cédillle à mon "c" majuscule !) force jesaispascombien.
Un truc à décorner les cocus. Du grand n'importe quoi.

Qu'est-ce que c'est que ce mois de décembre où c'est la teuf à la grenouille, comme, euh, comme en septembre ?
Et puis si je n'habite pas à la pointe du Raz, c'est aussi parce que je n'aime pas le vent (et puis bon, c'est très joli, hein la pointe du Raz, note bien que je n'ai rien contre. Enfin, c'est quand même un peu isolé aussi. Limite chîant.).

Donc, maintenant, il faudrait arrêter ça.
Et que ça saute.
(Dès que le vent soufflera, ça me décoiffera)

Si le travail vous excède
Si votre ardeur devient tiède
Gaiement allez-y d'un petit air
Quand votre esprit est morose
Chanter fait voir tout en rose
Car la musique adoucit les nerfs
Quand la tâche affaiblit votre entrain
Reprenez courage en attaquant ce refrain :
Sifflez en travaillant

C'est un bon stimulant
Qui vous rend le coeur plus vaillant
Sifflez un air joyeux
Vous vous sentirez mieux
Vous serez bien plus courageux
Pour chasser les soucis
Les tracas les ennuis
Et voir tout sous un jour brillant
Suivez ce remède excellent
Sifflez en travaillant
Pour vivre heureux toujours content
Sifflez en travaillant


(J'aurais pu te dire, ami lecteur, combien je me sentais excessivement fatiguée, et tristounette aujourd'hui. Tu as échappé à une inutile complainte. Mais on me dit que ça pourrait être l'effet merdique de la pleine lune, avec ses saletés de mauvaises ondes. Connasse de pleine lune, tiens. Salope. Mais bon, t'as pas que ça à faire, ô ami. Et moi non plus d'ailleurs. Faut que je retourne siffler, euh, travailler, pardon.)

Il n'y a pas d'âge pour poser des questions débiles : j'en suis la preuve vivante.
hier soir, j'interrogeais mon mien conjoint à propos du chatounet (et pas l'inverse), qui va aujourd'hui se faire ôter ses boulettes (je parle du chatounet).
Je lui demandais s'il allait miauler plus aigü, après son ablation des coucougnettes (le chatounet, toujours).

Malgré la cruauté de cette opération, nous devons nous y résoudre.
Adios, donc, bye bye, les boulettes au minou.
Et pour le préparer à cette douloureuse opération (enfin, surtout pour lui, parce que nous, on ne va rien sentir), depuis hier soir 23 heures, le jeune animal est au régime sec.
Ce matin, au réveil, je me trouvais face à un jeune fauve, qui n'avait rien becté durant toute la nuit.
Il était donc, hum, disons, survolté et probablement proche de l'hypoglycémie.
Après m'avoir griffée et mordue, il s'est précipité dans la cuisine, en miaulant comme un perdu, se couchant à l'endroit où sont habituellement posées ses gamelles, puis en se précipitant tête la première contre sa boîte de croquette (son conteneur à criquettes, on va l'appeler comme ça).
Pendant le petit-déjeuner, nous avons également du repousser les assauts du jeune félin, qui aurait bien mangé mes fitness au totolat (ceci dit, il aurait pu en temps normal, parce que j'aime pas ça en fait : et malheureusement pour moi, je n'en suis qu'au tout début de la boîte. Pas bon les fitness...).

A l'heure actuelle, il paraît qu'il a adopté la technique dite du réfugié politique. Il lance des regards désespérés et a cessé de miauler.
S'il avait eu des mains, ça aurait été un vrai carnage ce matin...
Mais les chats sont comme les coqs, lesquels n'ont pas de mains parce que les poules n'ont pas de seins...

Ouais.
Non, mais c'est vrai et puis quoi encore.
Pas juste pour le plaisir de m'énerver.
Mais vraiment parce que y a encore des choses qui sortent par les yeux (Beuuuuark. Tiens, je suis toujours oculophobique. Pareil qu'avant. Pire même.)
Par exemple, Noël me les brise toujours autant, hein. Faut pas croire.
Enfin, c'est pas tant le jour de Noël, dont je me cogne éperdument, que la fièvre acheteuse que chopent tous les parisiens.
Ca les énerve drôlement d'être obligés de faire des cadeaux chers à des gens qu'ils n'aiment pas, à bien y réfléchir.
Le jour de l'an, bof, pas top non plus. C'est-à-dire que me retrouver dans une soirée avec des tas de gens inconnus qui sont pafs au bout de deux verres et, qui pour l'occasion, font des efforts culinaires démesurées pour un résultat minimal qui fout la gerbe, ça non plus, ben, j'aime pas du tout. Et après, il faut leur faire la bise à minuit en leur souhaitant la bonne année, santeur, bonhé, et tout et tout...
L'année dernière, à Noël, j'étais dans la famille de Lelapin, et on avait beaucoup beaucoup ricané, même si, à l'époque, j'avais franchement pas envie de me fendre la poire. Et pis pour le réveillon du 31, j'avais dîné en tête-à-tête avec Ladame. Un dîner excellent et très arrosé.
Plus tard dans la soirée, j'avais retrouvé celui qui partage ma vie désormais.
L'année avait commencé en fanfare.

Pour autant, tu l'auras constaté fidèle ami lecteur, je ne me suis jamais départie de mon intolérence légendaire, ni de mes coups de gueule qui servent à rien.
Manquerait plus que je devienne gentille.
En plus d'être heureuse.
Ca ferait beaucoup trop.