Je crois que je suis super chiante en ce moment.
D'après mon sixième sens, il semblerait que je sois casse-bonbons, niveau expert.
Enfin, plus qu'à l'accoutumée je veux dire.
Je crois qu'à la maison, on m'évite un peu.

Spa de ma faute. C'est mes hormones. Je crois que je sécrète du négatif, du qui me fait avoir un seuil de tolérance de plus en plus bas, qui me rend pas très gentille.

Mais bon, je vais faire un effort quand même.
Promis.

L'Italien du Sud est :
- Mal élevé, très mal élevé, à un point que tu n'imagines même pas. A de rares exceptions près (qui font presque peur, tant c'est l'excès inverse), il te parle comme si tu étais son chien, en Italien, très vite de façon à ce que n'entraves rien.
- Bavard, très bavard, trop bavard. Dans les rares endroits un peu sauvages et intacts du talon de la botte, il beugle, s'invective, s'engueule pour un parasol de travers, téléphone et met une heure pour se dire au revoir
- Pollueur, très pollueur, trop pollueur. Ses bords de route sont le paradis des sacs en plastique et multiples déchets, ses plages, après son passage ne sont que gobelets en plastique, papiers gras, bouteilles en verre et autres mégots.
- Gras, très gras, trop gras. Il cumule un régime crétois, à base d'huile d'olive, de fruits et de légumes succulents, mûris au soleil (et il y en a, je confirme, un sacré cagnard), avec un régime junkfood à base de...gras, de gras et de trop sucré sous toutes leurs formes (pizzas aux frites, chips, sodas, etc). Ses enfants sont des baleines, ils mangent toutes les heures, ses femmes des otaries ou en passe de le devenir. La gent masculine arrive miraculeusement à se maintenir, enfin, pas tous ses représentants, et probablement au prix d'efforts assez considérables, en tout cas de manière certaine en rentrant le ventre quand ils font leurs malins sur la plage. Mais pas longtemps. Passé la quarantaine, c'est la bérézina.
- Irrespectueux d'à peu près tout, sauf de la Madonna et de Maradona (à égalité avec Buffone). Le reste, il s'en cogne. Grave. Il préserve néanmoins ses magnifiques centres historiques et colle juste à côté des constructions les plus répugnantes, des années 70, si possible agrémentés d'immondes panneaux publicitaires avec des pouffes en maillot de bain à clous dorés.
- Affublé d'énormes et hideuses lunettes de soleil, en toutes circonstances.
- Roule en scooter avec le casque posé sur la fourche. C'est mieux. Plus décoratif. Son sens aigu de l’esthétique, à n'en pas douter.
- Très fort pour aménager son littoral en y collant des alignements abjects de fauteuils et de parasols, qu'il te fait payer à prix d'or.
- Très fort aussi, je le concède, pour confectionner de pizzas succulentes. Et ça, ça compte quand même (mais ça ne compense pas tout non plus, faut pas déconner).
- Très très fort enfin pour virer la caillasse de ses champs et y faire pousser des oliviers. Ou des cerisiers. Ou des amandiers. Ou des pastèques. Plein. Partout. Ca aussi, ça compte.

Sinon, quand même, y a pas à dire c'est assez joli.

La preuve en images.

Et oui, ami lecteur, cette fois, ça approche.
Je dirais même que c'est imminent.

Vendredi soir, je prends mes cliques et mes claques, pour deux semaines.
En famille.
A trois (le chat reste à Paris).
Enfin, trois, plus un mini-être humain en gestation, très remuant pour l'instant (l'aurait tort de ne pas en profiter...).

Jusqu'ici, tout va bien.

Affaire à suivre.