Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 25.5.04

Un mauvais pantalon ou le retour aux sources de ce blog

J'adore quand certaines de mes journées ne finissent pas comme elles ont commencé, et qu'elles sont ainsi marquées au sceau du grand n'importe quoi...
Je portais aujourd'hui une tenue ma foi plutôt estivale et sportive : veste en daim beige, pull rouge sans manche à col montant, pantalon beige de bonne coupe, et adidas rekord en nubuk rouge (crècrè jolies. NB : on se croirait dans Point de vue et Images du monde, avec la description de la tenue de week-end de la nouvelle princesse d'Espagne, en meilleur marché évidemment).
Jusqu'ici, vous l'avez constaté par vous-même : tout va bien.
C'est en fin de journée que les choses de sont gâtées.
En sortant des cabinetstoujourspropres de mon nouveau Jolitravail, je constate que ma braguette donne quelques signes de faiblesse. j'avais déjà eu un mal de chien à la remonter, parce qu'elle commençait à se découdre en bas. Bof, me dis-je, fuck, ça tiendra bien jusqu'à ce soir...
Mais, à tout hasard, je me dis aussi qu'il vaudrait mieux que je consolide ça en cousant un point ou deux, histoire de ne pas traverser le Champ de mars à moitié à poil.
J'appelle donc une de mes collègue qui me passe un absurde nécessaire à couture (soit dit en passant, je suis la première à m'en servir, depuis 20 ans que la boîte existe, comme quoi, il y a un début à tout).
Me voilà bien décidée à m'enfermer dans les chiottes pour accomplir mon forfait.
Je descend un peu lestement la fermeture éclair...et me retrouve avec dans la main la pitite chose qui permet de fermer ou d'ouvrir ma braguette...Comme mon pantalon est top super mode en stretch, il ne comporte aucun bouton, ni agrafe : nan, une simple fermeture éclair, c'est plus sympa quand on porte un truc moulant par dessus...Mais ça l'est moins quand ladite fermeture est totalement niquée...
Bon...ne paniquons pas...Je vais bien réussir à la rafistoler cette connerie !!!
Je me lance donc dans une entreprise de couture/suture que les docteurs Frankenstein et Benton m'envieraient, assemblant directement sur moi, telle Marylin Monroe lors de l'anniversaire de JFK, les deux morceaux qui n'auraient du en faire qu'un...
Je vais rendre le nécessaire à ma collègue qui se prend l'un des fous rires de sa vie, en me voyant, tenant mon pantalon, un gilet noué autour de la taille...

Il va de soi que ma réputation est faite, dans une boîte où je sévis depuis moins d'un mois. Il me fallait bien ça.

Je me dis ensuite que mon rafistolage ne tiendra pas une demi-heure : je décide de lever le camp, non sans avoir bien sûr préalablement fait tomber tous les papiers présents sur mon bureau. Je ne peux pas les ramasser : si je me baisse, je me retrouve en sting+chaussettes-baskets.
Je laisse tout en plan et court dans le magasin le plus proche m'acheter un pantalon : heureusement, les abords de mon nouveau Jolitravail regorgent de boutiques pour filles qui le valent bien.

La vendeuse se tord de rire quand je lui demande des ciseaux pour défaire ma toute récente oeuvre couturière...

Ouf, l'honneur est sauf. Enfin, je suis juste grillée à mon nouveau Jolitravail.

Mais j'ai connu pire.



Tiens, mais si je m'achetais un string à fermeture éclair ? Quelle bonne idée !!!!









Conservatisme à la chinoise

Une Chinoise amasse chez elle 20 tonnes d'ordures en deux ans

PEKIN (Reuters) - Une équipe sanitaire de la ville chinoise de Guangzhou a dû évacuer 20 tonnes d'ordures rassemblées en deux ans par une femme de 70 ans, après des plaintes des voisins lassés par la puanteur, rapporte le quotidien Guangzhou Daily.

La femme, qui vivait seule, a amassé jusque dans son lit des vieux vêtements, des bouteilles et des bouts de bois et sous ces piles de détritus grouillaient des cafards, selon le journal.

Cette chasse quotidienne aux ordures tournait à l'obsession et très peu de détritus étaient recyclables, selon les voisins.

La dame a tenté désespérément d'arrêter l'équipe sanitaire, empoignant un vêtement déchiré en signe de protestation et déclarant, selon le journal: "Ce vêtement est encore propre et portable."

L'évacuation des ordures, qui a nécessité plus de 100 petites charrettes et trois camions poubelles, a été facturée à la dame 4.500 yuans (environ 452 euros), selon le Guangzhou Daily.

Le recyclage fait fureur en Chine chez certaines personnes âgées qui se rappellent les temps durs du Grand bond en avant de Mao (1958-1960), quand les gens faisaient fondre leurs outils et ustensiles, dans une vaste campagne pour récolter des quantités de fer et d'acier. Fouiller parmi les articles mis au rebut reste pour certains un moyen de vivre ou de compenser l'insuffisance des pensions de retraite.


Cette dépêche appelle de ma part un commentaire : ma grand-mère, à partir d'un certain âge, a commencé à accumuler, non pas des ordures, mais des monceaux de petits objets de 1ère nécessité, parmi lesquels :
Des sacs en plastique, plein, plein, soigneusement aplatis (voire repassés),
Des bouchons de toutes sortes, environ 1 tonne,
Des chutes de bolduc : probablement assez pour faire deux fois le tour de la terre,
Des enveloppes usagées pour faire les listes de commission pendant trois siècles.



Ce soir je serai la poubelle pour aller danser, danser...







     Posté par Lydia M. le 23.5.04

Un strip-tease comme dessert ?

Le 15ème arrondissement n'est pas uniquement le lieu privilégié des mémères aux cheveux violets et à yorkshire, ni des femmes au foyer de 30 ans affublées de tripotées d'enfants bleu marine et écossais (deux espèces endémiques).

Oui, il y a encore de tout cela, mais surtout, il y a un petit resto à deux pas de chez moi, dont le patron est, comment dire...un canon de l'espace.
On l'avait repéré en passant devant, en sortant de la boutique de sa soeur, sise juste en face dudit resto...En passant rapidement, je n'avais pas examiné ce jeune homme en détail, mais LA, on peut dire qu'on atteint du très très haut niveau dans le beau gosse...

Pour commencer, il te fait la bise, c'est une tradition. Passé ce premier choc, n'importe quelle jeune femme normalement constituée (et hétéro) ne peut qu'avoir envie de se rouler par terre, de se toucher les seins, et de ressortir du resto pour y entrer une deuxième fois, puis une troisième, puis...bref, on en s'en lasse pas.
A chaque fois qu'il vient prendre ta commande, puis t'apporter ton plat, qu'il est nécessaire de manger très très lentement pour prolonger cet immense plaisir des yeux, et qu'il te demande si tout va bien, la seule chose que tu peux lui répondre, c'est forcément, "rhhhhhaaaaaaa, achgregregregreglups, oui, encore...".
Le maître mot de cette soirée fut immanquablement "à poil". A la fin de notre pitite bouteille de Chardonnay blanc, Mme MD suggéra un strip-tease torride sur le comptoir du bar.
J'étais d'accord moi aussi : un strip-tease comme dessert, ç a c'est un concept.
Ce jeune homme, brun à souhait, sexy en diable avec sa voix cassée et sa barbe de trois jours, met qui plus est un point d'honneur à raccompagner chaque client à la porte, et à lui faire à nouveau la bise.
Si c'est la première fois que tu viens, il te propose sa carte, sur laquelle, je l'ai noté, Mme MD s'est avidement jetée. J'ai réussi à être un peu plus digne...
Mais j'ai fait un effort surhumain.

La prochaine fois, je réserve : il prend ton numéro et te rappelle pour confirmer.
S'il pouvait livrer à domicile, et rester, ce serait parfait.







     Posté par Lydia M. le 19.5.04

C'est grave Docteur ?

Ben oui, ça commence à même être dramatique : on me colle dans une soirée avec un certain nombre de mecs, et chuis pu capable de distinguer un hétéro d'un homo...De toutes façons vous êtes déjà au courant, puisque Môssieur PaCa nous a ignominieusement balancées, Mme MD et moi-même ici présente.

Je vais donc ici tenter de nous sortir de cet immonde guêpier :
1. On avait (un peu) bu
2. D'habitude, quand on va chez le PaCa, il n'y a QUE des homos.
3. Euh, en ce qui me concerne, je n'ai pas spécialement remarqué ce 5è jeune homme non gay, qui, a passé plus de la moitié de la soirée au téléphone, dans la chambre des maîtresses de maison (et toc !).
4. De toutes les façons, il a du penser qu'au moins l'une de nous deux était gouine, et en l'occurence celle aux cheveux courts, qui de surcroît pratique assidument le badminton, sport soit-disant lesbien.

M'en fous d'abord, ce soir, y a foot.


Alors, c'est bien compris, spice di counasse, moi Tarzan, et toi Jane !







     Posté par Lydia M. le 14.5.04

Le retour du poil

Plongée dans la lecture de la PQN hier après-midi, dans ma nouvelle petite structure d'envergure nationale® (où on ne lésine d'ailleurs pas sur les moyens : j'en causerai prochainement), mon oeil vieillissant fut immédiatement attiré par le titre suivant : "Que faire de sa fourrure en été ?".

Quoi quoi, le Figaro s'intéresse aux touffes ? J'ai peine à y croire. Un article pleine page sur l'éradication du poil pubien dans un journal aussi bien pensant ?

Quelle ne fut pas ma déception : c'était, bien évidemment, un vademecum sur les modalités de conservation des manteaux de fourrure en période estivale. J'y ai malgré tout appris d'une part que la chaleur et le manque de ventilation entraînent le craquèlement des peaux et la chute des poils, et d'autre part qu'il n'est pas recommandé de faire raser une fourrure à poils longs (en même temps, il faut vraiment être stupide pour s'acheter un manteau de fourrure et en couper les poils).

Une question de fond amenant l'autre, je me suis à nouveau demandée pourquoi certaines personnes avaient autant de poils et d'autres si peu, me perdant ensuite dans des considérations douteuses sur le patrimoine génétique.

Ma conclusion fut que, à l'instar du lapin variable, j'aurais aimé que la nature me dote de cette capacité à changer de fourrure en hiver, à défaut d'être entièrement glabre.

Sinon, à part ça, mon nouveau boulot est au poil.


PS : aujourd'hui, c'est mon anniversaire et j'ai le poil toujours aussi vigoureux malgré mon âge avancé (merci de votre soutien).







     Posté par Lydia M. le 3.5.04

Sarkozizi, une sombre histoire de gland

En ce moment, mon ex m’entretient de façon récurrente de deux sujets majeurs : Sarkozy d’une part, et le gland, soit-disant irrité, de Timinus d’autre part.
Deux sujets non convergents, voire totalement divergents, et pourtant, à bien y réfléchir, il vaudrait mieux que notre cher Ministre de l’économie se contente d’avoir le gland irrité, plutôt que d’en être un…

Et pourquoi, me demanderez-vous, le père de Timinus m’entretiendrait-il aussi fréquemment de Sarkozy ?
Parce que, et je vais devoir dire l’indicible, j’ai un ami qui, euh, est très proche du Nico. Ouaip, parfaitement M’sieudames, j’aurais pu vous faire sauter toutes vos contredanses, vous faire libérer illico de votre détention conditionnelle, vous obtenir l’asile politique en moins de deux, vous débarrasser de vos grévistes de la faim, si vous me l’aviez demandé…

Cet ami que j’ai, mon ex rêve de l’avoir dans ses relations, pour pouvoir se faire mousser à son travail, qui consiste à lécher entre les doigts de pieds le PDG d’une énoooooorme multinationale. Alors, forcément, avoir dans ses connaissances quelqu’un qui connaît Sarko, c’est doublement de prime de fin d’année, et des chances d’entrer dans l’histoire de la boîte, de laisser son nom à la postérité.
Alors, mon ex, opiniâtre comme pas deux, il ne lâche pas l’affaire aussi facilement : il trouve un prétexte pour m’appeler TOUS les jours, évoquant d’abord le zizi du Timinus, puis embrayant sur mon pote.
Ca donne des trucs de ce genre :
« C’est moi, comment va Timinus, et son zizi, toujours rouge, et sinon, tu as pu parler à ton ami du rendez-vous du roi du monde avec Sarko ?
Bah non, je ne lui ai pas parlé récemment (mensonge éhonté, je lui ai causé il y a deux jours).
Si tu pouvais quand même lui parler de ce rendez-vous, parce que tu comprends, en interne, j’ai dit que je connaissais quelqu’un dans l’entourage du Ministre (gros pipeau sur le dos de son ex-conjointe : on peut dire que ce gars ne manque pas d’air). »

Et Linda, elle ne connaîtrait pas des gens ? Car je suis certaine qu’elle se montrerait plus serviable que moi.
Va savoir pourquoi.