Vacances
(j'oublie tout)

Sable brûlant,
Vent du Sud dans les palmiers et les lauriers-roses,
Hibiscus en fleurs,
Lézards lézardant au soleil sur la palissade,
Lever de pleine lune au dessus de la mer,
Coucher de soleil derrière la colline,
Au loin, la rumeur du cinéma en plein air (et en version italienne),
Croquer dans des fruits et des légumes qui ont du goût,
Boire une petite bière fraîche à la nuit tombante, siroter un café brûlant juste après le déjeuner,
Faire la sieste à l'ombre des bougainvillées, sur la pelouse,
Et sans jamais se lasser, écouter la mer, plonger dedans, et aussi la regarder, elle est juste là, au bout d'un chemin de terre, entre les eucalyptus et les pins parasols,
S'imprégner de tout ce bleu*...





* Et le premier qui me traite de Schtroumpfette sort immédiatement

La rouste du retour
(toutes mes excuses à Jim Harrisson pour ce titre lamentable)

Ouaaaaiiiis, c'est reparti comme en 40 !!

Quoi de mieux qu'une bonne rouste de derrière les fagots, par un patron colérique (qui n'écoute pas ce qu'on lui dit, et vous reproche ensuite, avec une mauvaise foi caractérisée de n'avoir rien dit) le jour où on revient à son joli travail, joliment bronzée de la tête aux pieds ?

Hein, je vous le demande, quoi de mieux ???????

Ben, les vacances par exemple.
C'est vachement mieux.

Arrivederci !!

Fermeture pour deux semaines.

Au programme : RIEN.

Ciao ciao !

Allez, une petite dernière pour la route

Les chats ou les chiens, ce qui fait en général leur joliesse, c'est leur pelage.
Dès lors qu'ils sont dépourvus de leur savant assemblage de poipoils, ils deviennent de juste un peu plus moches pour certains, à carrément très très moches pour d'autres, voire encore à résolument ridicules, leur volume corporel étant souvent diminué par deux ou trois en l'absence de pilosité.

Et ben, sais pas vous, mais moi, je me trouve vachement mieux sans poils.



OK, c'est bon, j'ai compris...c'est super craignos.
De toute façon, j'me casse demain.
Donc je m'en fous.
Et puis je dis ce que je veux ici, après tout je suis chez moi...
Non mais !

Massive attack

Quelques minutes de silence, quelques pensées pour ces londoniens, ces anonymes qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment (les bons pour les fils de pute qui ont posé leurs sales bombes, ces enfoirés de semeurs de mort et de destruction) et dont les corps ont été pulvérisés...

Right now, we are all londoners...

C'est tout ce qu'on peut faire.
En plus de se révolter contre cette infecte violence.
Mais ça ne sert malheureusement à rien.

Eh !!! Vous savez quoi ???


Et ben, samedi matin, me casse en vacances.

Ouaip.

Deux semaines.

Même que je vais rien glander.

Les vacances, quoi.


Là où, je vais, c'est comme ça (na !).



Mais qu'elle est bleue, mais qu'elle est belle,
mais qu'elle est belle, mais qu'elle est bleue, oh moi ça me rend joyeux !!!

On a les VIP qu'on peut

Quand on habite dans le 15è, faut pas s'attendre à croiser Romain Duris (Spéciale dédicace à mon amie A.) ou Dany Brillant (Spéciale dédicace à, euh, quelqu'un, mais en fait c'est juste pour t'énerver un peu) ou encore moins Edouard Baer, sûrement parce qu'il n'y a pas de club échangiste dans mon quartier, bien qu'il y ait quand même un sauna gay à côté du square Saint-Lambert (Spéciale dédicace à cette personne).

Non, quand on habite le 15è, le VIP qu'on y croise est beaucoup plus has-been, beaucoup moins very important (et surtout beaucoup, beaucoup moins sexy).
Le VIP y est quelque peu usé, et pourrait allègrement postuler au prochain casting de la Ferme des célébrités ou se présenter au élections sénatoriales.

Viens près de chez moi, et tu auras la bonheur de croiser Bernard Ménez chez le marchand de journaux du coin, Chantal Goya au Monoprix la Motte-Piquet, Edouard Balladur au marché le dimanche. Avec un peu de chance, tu pourras courir dans les traces du légendaire Patrick Montel (le gars qui hurlait "Allllllleeeeeeeeez Mariiiiiiiiie-Jooooooooo !") qui fait seulement un tour de Champ-de-Mars (soit à peine 2km) en guise de jogging.

Et moi, j'avoue que côtoyer toutes ces célébrités, ça me donne des frissons.

On est bien peu de chose tout de même.

Ô temps ! suspends ton vol...

(...et vous, heures propices !
Suspendez votre cours : laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !)

Ben oui, quoi, si tu pouvais suspendre un peu ton vol, parce que là, j'ai vraiment l'impression que je ne vais pas m'en sortir !
Les week-ends passent à la vitesse de la lumière.

Rythme trépidant.
Même pas un petit moment pour faire la sieste (pourtant les émissions spécialement faites pour ça ne manquent pas en ce moment, et alors avec le tour de France qui vient de commencer je ne vous raconte même pas !!).
J'en ai le vertige.
Envie de m'arrêter, de m'asseoir, de prendre mon temps (justement), de regarder un peu ce qui se passe à côté.

Alors, forcément, je ne vais pas me priver de ces instants où je suis avec toi.
Ces instants si fugaces, et dont j'aurais bien envie, eux aussi, qu'ils ne passent pas aussi vite que le reste.
Simplement parce que quand tu es là, je suis bien.

Merci.