Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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Essentiel...
     Posté par Lydia M. le 28.8.06

...le sondage du jour (t'as vu, c'est chouette, hein ?!)

J'aurais pu t'interroger ami lecteur, pour avoir ton avis éclairé sur le futur candidat socialiste aux présidentielles.
En fait, j'ai préféré me concentrer sur une question essentielle (parce que franchement, tel que c'est parti, on va encore avoir un chouette second tour. L'avantage, c'est qu'on l'a déjà vécu une fois, donc on devrait savoir comment faire pour retrouver nos esprits...).













En voilà un qui a fait son choix !!


PS : je ne lance pas ici non plus le débat sans fin sur le genre, masculin ou féminin de la fameuse pâte à tartiner...donc le premier (ou la première, parce que j'en connais une qui a un avis tranché sur cette épineuse question) qui évoque le sujet, c'est simple, y a pas à tortiller, je lui marave sa face...)






Kestata ?
     Posté par Lydia M. le 22.8.06

'tain, chuis à cran en ce moment.
Et pas juste paske je retrouverai jamais ces foutus crochetsàrideauxsamère (sais pas où ils sont ces débilos de crochets métalliques, non pas dans mon cul, j'ai pas besoin de vérifier. C'est pourtant simple : sont dans un carton à la cave. Mais sur le carton, forcément j'ai pas pensé à écrire "crochetsàrideauxsamère", non non, j'ai du écrire une débilité du staïle "divers, machinbidules, choses, autres", donc forcément, vu qu'à la cave il doit y avoir 52 cartons que je n'ouvrirai jamais, ben y sont dedans, voilà. Perdus à jamais, comme moi quand j'avais 3 ans, me suis paumée sur la plage à la Baule et à un moment, j'ai du envisager que je ne reverrai jamais mon papa et ma maman. Pas mon frère et ma soeur, je m'en foutais je pense, à cette époque. Quand on est la petite dernière, on est jamais là où il faut, on se prend toujours les pains perdus !! Ah les pains perdus, elle est bonne celle-là !!).





Un peu les nerfs en pelote.
Faut pas trop me chercher, on va dire.
Ben ouais, mais pourquoi ?
Si on te le demande, ami lecteur, tu diras que tu sais pas.
Nanmého, j't'ai pas dit que j'étais véner ?
D'abord.






Oh ben ça alors...
     Posté par Lydia M. le 19.8.06

On dirait bien que je suis revenue dis donc, ami lecteur.
Euh...ouais puisque tu ne me demandes pas, et ben ouais, c'était sympa ce dernier petit break...
Sympa et utile, avant un mois de septembre plus agité que ça tu meurs...
Mais aussi : la promesses d'autres choses, des petits projets qui commencent à germer et qui osent ENFIN sortir de ma tête (et qui deviendront grands ?).
Bref.
Du neuf avec du nouveau.
Des vrais changements.
Sûrement.
Ou pas d'ailleurs...






Un pitinavar
     Posté par Lydia M. le 11.8.06

A la semaine prochaine, ami lecteur désoeuvré.
Tu imagines un peu, même moi, je ne serai pas là pour t'aider à trouver le temps moins long, alors que tu seras seul à ton travail, dans des bureaux déserts (attention, munis-toi de ton téléphone portable quand tu vas aux toilettes, on ne sait jamais, s'il t'arrive quelque chose...).

Tu peux profiter de ce temps totalement non productif pour faire des sudokus, apprendre le tricot, imprimer toutes les recettes de cuisine de ce site miam miam, aller sur Wikipédia pour y trouver d'improbables articles...

Mais,je suis sûre que tu trouveras des tas d'activités pour passer le temps. Par exemple, tu peux également en profiter pour te perfectionner en ça...

Allez courage.
La taulière part s'oxygéner, au bord de la mer.

Elle sera de retour après la teuf à Marie.






Chacun cherche son chat
     Posté par Lydia M. le 10.8.06

Nous aussi d'ailleurs. On en voudrait un, de chat.

Mais franchement, à force de regarder des photos de chatons croquignolets tout plein, je deviens neuneu.
Un truc à appeler les gens, tous, pour leur dire que j'en veux bien de leurs pitiminous, que je peux même prendre toute la portée pour ne pas les traumatiser (le choix de Sophie en version féline).


Non mais c'est vrai, va falloir arrêter de tirer comme ça sur ma corde sensible.

Je suis limite à avoir envie de leur envoyer des lettres aux chatons, pour leur dire combien je culpabilise de ne pas tous les adopter, mais que dans la vie, ben oui, c'est comme ça, faut faire des choix et que des fois, même que c'est très douloureux.

En fait, ce qu'on aimerait c'est un chartreux ou genre chartreux, parce que, un vrai chartreux, issu d'une lignée de champions du monde des chartreux, c'est chersamère (et puis nous, on s'en cogne qu'il soit champion du monde, parce que ce qu'on voulait c'était juste gagner la finale contre la Ritalie, mais là, je m'égare, revenons à nos chatons).

Donc, je me demandais deux choses :
- Ca existe les soldes chez les félins ?
- Sinon, est-ce qu'on peut payer en trois fois sans frais ?






Ensuite, la suite
     Posté par Lydia M. le 7.8.06

(mais pas pour tout de suite)

Il y a peu, ami lecteur ouvert au mois d'août, je te faisais part de certaines de mes interrogations relatives à mon avenir ou mon devenir professionnel...
Je te confiais mon envie, encore trop vague malheureusement pour l'instant, de faire autre chose...
Théoriquement, je ne devrais pas me plaindre, et ça tombe bien, je ne le fais pas : j'ai un boulot intéressant, je gagne bien ma vie et mon boss est un ami.
Donc forcément, ça aide.

Mais quand même.

Quand même, à un moment, il faudra que je (re)considère la question : je l'ai fait dans le domaine perso et j'en tire aujourd'hui des satisfactions tout plein.
Je ne redoute pas le moment où il faut tout mettre à plat, peser le pour et le contre, etc...J'ai été capable de le faire à des moments-clés de ma vie.
Sans regrets : je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en ce moment, je me sens bien, je vis en accord avec ce que je suis et ça, c'est essentiel.

Donc, dans le domaine professionnel, ça devrait être pareil.
Ca devrait.
Seulement, c'est plus compliqué qu'il n'y paraît.
Le monde du travail de notre beau pays est rigide, frileux (à répéter 20 fois de suite très vite).
Comme le disait ce jeune papa expatrié qui met son blog à jour tous les 36 du mois, le CV reste au coeur de tout.
Il trace un chemin, dont il est quasiment impossible ensuite de s'écarter.
Et j'ajoute à cela que, pour une femme, c'est encore moins simple et passé un certain âge, celui de la mobilité à tout va, c'est un genre de mission impossible.
Je dois reconnaître, non sans quelques sueurs froides, que je combine les deux critères.
Personne n'aurait donc idée, en France, de recruter quelqu'un autrement qu'en décryptant son CV, après une demi-douzaine d'entretiens, de tests psychologiques, graphologiques, voire astrologiques ou autres stupidités du même acabit.
J'ai passé de nombreux entretiens dans ma courte vie professionnelle, au cours desquelles les questions qui m'ont été posées traduisaient une vraie angoisse, compréhensible quand on connaît un minimum le Code du travail et la lourdeur d'une procédure d'embauche : celle pour le recruteur de se planter.
Je passe sur les questions liées au désir d'avoir un enfant, posées, malgré l'interdiction : aux alentours de 30 ans, ils sont à l'avance terrorisés par le fait que l'on envisage d'avoir des enfants. Autour de 40 ans, ils sont moins regardants là dessus (ils ont tort, assurément).
Tout doit être expliqué : pourquoi on est resté quelque part (4 années, c'est long, vous n'arriviez pas à trouver ailleurs ? Pourquoi, hein, pourquoi ? 4 années, c'est court, vous ne seriez pas instable ? Pourquoi on en est parti, comment on en est parti, pourquoi n'ai-je pas choisi telle option à Sciences Po, pourquoi en choisissant cette filière là, je n'ai pas ensuite fait ce que tout le monde est sensé faire)...Il n'y pas si longtemps, on doutait sur mes qualités rédactionnelles parce que j'avais fait un bac scientifique (20 ans auparavant...).

Je n'ai jamais eu de vision à 5 ans de quoi que ce soit et encore moins de mon boulot.
Je me suis toujours dit que je me débrouillerais, quoi qu'il arrive.
Pour l'instant, je ne me suis pas trop plantée.
Sauf que là, j'ai une furieuse envie de sortir de la voie que je me suis tracée, parfois un peu malgré moi et souvent au hasard.

Je sens qu'il va me falloir de l'imagination et de l'énergie.

Ca tombe bien.
J'en ai.






Drôle d'endroit pour une rencontre
     Posté par Lydia M. le 3.8.06

Jusqu'à présent, la mort a peu fréquemment fait incursion dans ma vie.
Je ne vais surtout pas m'en plaindre.

Ce matin, je suis allée à la crémation d'une femme, proche de mon frère car mariée pendant longtemps à un de ses meilleurs amis. Cette femme a estimé que le seul moyen de mettre un terme à sa souffrance permanente était de cesser de vivre.
Pas atteinte par une maladie incurable, non. Incapable de supporter le calvaire de sa vie.
Elle est donc partie, toute seule, s'est endormie pour ne jamais se réveiller.
Je ne juge pas. Je suis comme les autres personnes de l'assistance ce matin : impuissante.
Puisque, forcément, il est trop tard.
A l'occasion de cette poignante cérémonie, pendant laquelle aucun mot ne fut prononcé, j'y croisais une autre femme : celle qui 18 ans plus tôt avait mis ma nièce au monde.
En me voyant, elle aussi évoqua brièvement notre dernière rencontre, 18 ans auparavant.
Une vie qui commençait.

C'est trop tard
C'est trop tard pour verser des larmes,
Maintenant qu'ils ne sont plus là.
Trop tard, retenez vos larmes.
Trop tard, ils ne les verront pas
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut aimer ceux que l'on aime,
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut donner à ceux qu'on aime.
Ils sont couchés dessous la terre
Dans leurs maisons froides et nues
Où n'entrera plus la lumière,
Où plus rien ne pénètre plus.

Que feront-ils de tant de fleurs,
Maintenant qu'ils ne sont plus là ?
Que feront-ils de tant de fleurs,
De tant de fleurs à la fois ?
Alliez-vous leur porter des roses
Du temps qu'ils étaient encore là ?
Alliez-vous leur porter des roses ?
Ils auraient préféré, je crois.
Que vous sachiez dire je t'aime,
Que vous leur disiez plus souvent,
Ils auraient voulu qu'on les aime
Du temps, du temps de leur vivant.

Les voilà comme des statues
Dans le froid jardin du silence
Où les oiseaux ne chantent plus,
Où plus rien n'a plus d'importance.
Plus jamais ne verront la mer,
Plus jamais le soir qui se penche,
Les grandes forêts en hiver,
L'automne rousse dans les branches,
Mais nous n'avons que des regrets,
Mais nous n'avons que des remords,
Mais ils ne le sauront jamais.
Ils n'entendent plus, c'est trop tard,
Trop tard, trop tard...
Barbara






Qu'est-ce que j'peux faire ? J'sais pas quoi faire !
     Posté par Lydia M. le 2.8.06

Actuellement confrontée à de cruciales interrogations professionnelles, je constate, non sans inquiétude, que mon éclectisme, qui me permet à la fois de boire des bières devant un match de foot, tout en réfléchissant à l'avenir du Proche-Orient (ou son absence d'avenir), ou de lire du Tolstoï tout en m'interrogeant sur ce que je vais faire à dîner vendredi soir pour des potes, oui, mon éclectisme ne me sert franchement pas à grand-chose (même pas à mourir moins idiote ?).

Je me dis que j'aurais peut-être pu être un peu plus sélective dans mes centres d'intérêt, ce qui, probablement, m'aurait permis de développer des compétences particulières ou au moins de me spécialiser dans quelque chose, d'avoir un vrai métier identifiable (du genre architecte, avocat journaliste, boulangère...) et pas un truc que je n'arrive jamais à décrire clairement à mes interlocuteurs, qui finissent tous par me dire, "ouais, bon, OK, mais ton travail, en vrai, c'est quoi ?".
Mon cerveau n'est malheureusement pas formaté pour la monoactivité, voire la monomanie.
Tant est si bien, que des fois, je me disperse un peu.
Touche à tout, je ne sais finalement rien faire en particulier.
A part peut-être écrire, ce qui est devenu un plaisir, au fil de mes modestes contributions blogguesques et quasi-quotidiennes.

Ouaip.

Et après ? Me voilà bien avancée.
Et écrire quoi ?
Le monde regorge de gens qui savent écrire, et mieux que moi.
Et puis on a jamais dit qu'il était possible de nos jours de vivre de sa plume.
Alors quoi ?
Je renonce ?

Pas encore.
Pour l'instant, je réfléchis.
C'est déjà énorme.