Ben ouais, parce que là, c'est-à-dire que je dois partir en déplacement.
Je reviens vendredi.

Je vais devoir être aimable, souriante et avenante pendant plusieurs jours.
Je vais devoir parler à des gens, alors que, franchement, de toi à moi, ami lecteur, ça me gonfle menu.
Je vais devoir (faire semblant d')écouter des gens qui vont me parler de choses passionnantes, et peut-être même qu'ils vont vouloir avoir mon avis, savoir ce que j'en pense.

D'ici là, je compte sur toi, ami lecteur.
Si tu pouvais arroser les plantes et puis aérer de temps en temps.

Et surtout, attends moi, fais pas ton enfoiré.

C'est pas aussi simple de te débarrasser de moi, hein ?!

Y a pas à tortiller, le mois de septembre revient tous les ans à la même époque, avec ses feuilles qui tombent et son lot récurrent d'emmerdements (mais pas que).

Comme par exemple mon ex (le pignouf du titre... je préfère préciser, on ne sait jamais) et ses velléités de reprendre en main l'éducation de son fils.
Cela se traduit par de pas très très discrètes tentatives de bourrage de mou, pour que j'inscrive sa progéniture à des activités à la con, auxquelles ledit père ne participe ni financièrement ni pratiquement.
Comme tous les ans à la même époque, il se contente de donner des directives, à la manière d'un patron s'adressant à sa petite employée.
Bien évidemment, la plupart du temps, ça m'agace au plus haut point : il s'agit juste d'intrusions, comme s'il voulait instaurer une ridicule lutte d'influence (et la gagner of course, car c'est un winner qui le vaut bien, du moins c'est ce qu'il pense de lui).

L'année dernière, c'était le foot : il avait décidé que son fils en ferait. Il m'avait fait un mail détaillé pour m'expliquer à qui m'adresser, combien ça coûtait et où avaient lieu les entraînements. Et bien sûr, tout avait lieu le mardi soir à perpète ou pas loin, avec des matches dans le trou du cul de la banlieue les samedis après-midi ou dimanches matin. A la vue de ces réjouissantes et très contraignantes perspecives, j'avais dit : OK, mais tu t'occupes de tout, tu payes, tu laves les maillots et les chaussures, tu l'emmènes et tu vas le chercher.
Ca l'avait calmé aussi sec.
Cette année, il a jeté son dévolu sur le tennis, m'affirmant tout de go fin août que son fils en ferait à la rentrée. Ah ? Tu l'as déjà inscrit quelque part alors ?
Ben non.
Finalement la personne directement concernée par son avenir sportif a opté pour le basket.
Dommage !!

Septembre, c'est aussi le retour des misérables considérations sur la pseudo-maigreur du minus, les classes qu'il aurait pu sauter (ben voyons !) et les vêtements que je dois fournir en quantité, et qu'on me rend sales (et en général en quantité moindre).

le catéchisme n'a pas été remis à l'ordre du jour : mais j'ai bon espoir.
Le sujet va revenir sur le tapis, toujours amené avec tact et délicatesse.

Un genre d'éternel retour en somme.
Car on ne change pas une équipe qui gagne.

Nan mais c'est vrai, j'te jure ami lecteur, j'ai pas l'temps.
Donc je dis aux gens que j'ai pas l'temps en ce moment (ouais, tu vois koaaaa, j'suis débordée, c'est sûr).
Ou je leur écris que j'ai pas l'temps, mais que bientôt, j'aurai plus de temps.

C'est quand même super con, non ?

(Bon faut que j'y retourne, allez, zou, j'ai pas que ça à faire moi !)

Hein, t'as vu ???
Non mais t'as vu ?

C'est DINGUE, non ?
Hein, tu trouves pas, hein, hein, hein, dis ?!!!!

Et oui, pour un minus de 8 ans (qui, je l'ai découvert mardi soir, chausse désormais du 33...ça promet !) les recompositions de famille qui ont eu lieu autour de lui, spa évident évident.
D'un côté une nouvelle petite soeur.
De l'autre un nouvel homme dans ma vie (miam, euh pardon, je m'égare, je m'égare).
Techniquement, cet homme est le beau-père de mon enfant.
Pratiquement, tu avoueras ami lecteur, que cette appellation est totalement stupide, même si cet homme en question est beau mec (remiam).
Ce n'est pas mon mari non plus, même si j'ai coutume de l'appeler ainsi (par commodité et parce que ça m'amuse terriblement).
C'est donc mon nouveau mec à moi, qui fort heureusement pour moi (et pour lui, mais surtout pour moi) ne me parle pas d'amour comme il parle de voitures (quelle chanson de daube, ça y est maintenant tu l'as en tête pour toute la journée ! Chouette hein ?!). D'ailleurs, s'il me parle de voitures, comment dire, je...enfin il le sait, le mieux est qu'il ne m'en parle pas.
Donc, le minus de 8 ans, pour se simplifier la vie, il dit aux gens que c'est son papa, parce qu'il n'arrive pas vraiment à expliquer que c'est l'amoureux de sa maman.

Et franchement, ça, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup...(Celle-là aussi elle est agaçante, hein ?!)

Plus ça va et plus les dépêches pipeule me débectent.
Oui, c'est vrai, je suis attérée quand je vois que Yahoo propose des dossiers entiers sur Paris Hilton ou sur la Star academy, pendant qu'une bonne partie de l'humanité est en train de mettre la planète à feu et à sang, de se foutre carrément sur la gueule ou d'essayer de trouver une méthode infaillible pour tuer le plus grand nombre de nos congénères, si possible dans les plus atroces souffrances...c'est en général à ce moment que je me dis que l'espèce humaine est sur le déclin...enfin bref...

A la une de l'actu ces temps-ci, le vol du sac de Linsay Lohan.
Déjà, j'ai une première difficulté : Lindsay Lohan, je ne sais pas qui c'est.
Franchement, hein. J'en avais jamais entendu parler.
Mais je me dis que c'est sûrement quelqu'un de très très important pour qu'on parle dans les actus du dérobage de sa besace.
Alors, je vais chercher un peu d'info sur le ternet et je découvre sa biofilmographie : "à l'âge de trois ans, Lindsay Lohan débute dans la publicité. Sept années durant, elle se spécialise dans ce domaine, s'illustrant dans une soixantaine de spots. C'est en 1986 qu'elle fait ses premiers pas à l'écran, dans la série télévisée Another World. Deux ans plus tard, elle débute au cinéma dans A nous quatre, comédie familiale des studios Disney dans laquelle elle joue les filles jumelles de Dennis Quaid.Si elle est l'héroïne de Lolita malgré moi pour la Paramount, l'Américaine est toutefois étroitement liée aux studios Disney : après A nous quatre, Freaky friday dans la peau de ma mère (2003), Confessions of a teenage drama queen et La Coccinelle revient, nouveau volet de la célèbre saga, la spécialisent dans le divertissement familial et l'imposent comme l'un des grands espoirs du cinéma américain."

Rien que ça.
Très impressionnant.
La coccinelle revient...des spots publicitaires...
Waouw !

Et donc, Lindsay, elle s'est fait piquer son sac à l'aéroport.
C'est pas marrant de se faire piquer son sac.
Nous autres, pauvres nonpipeule, les gens pas connus, quand on se fait piquer nos sacs, c'est la plaie : faut faire opposition, faut aller se faire faire des nouveaux papiers...bref, c'est chiant...
Moi si je me fais piquer mon sac le truc le plus précieux qu'il contient, c'est mes lunettes et surtout, mon portefeuille en veau d'Italie (Non, je n'ai pas honte, et non, il ne fait pas meuh) que j'ai du payer 120 euros.
Sinon, ben y a jamais rien dedans, à part une multitude de jetons de caddies, ma carte de fidélité Bricorama, et diverses autres cartes supposées me procurer plein plein d'avantages, dans des magasins où je ne vais quasiment plus jamais.
Comme je suis une mère et une femme indigne, je n'ai pas de photos, ni de ma progéniture, ni de mon homoncule adoré.

Quand Lindsay se fait piquer son sac, c'est pas pareil : déjà, c'est un sac Hermès.
En plus, elle avait dedans une bague valant 1 million de dollars.
Et d'autres trucs très précieux, d'après son attachée de presse, qui a déclaré que l'actrice était dans tous ses états de ne plus avoir ses bijoux, mais aussi ses médicaments contre l'asthme, son passeport, son argent et un très beau pull en cachemire...
Tu notes, ami lecteur, que les médicaments contre l'asthme arrivent en 2ème position derrière les bijoux, mais avant le passeport et l'argent.

Alors, c'est compris les voleurs ?

RENDEZ LA VENTOLINE A LA DEMOISELLE TOUT'D'SUITE !!!


Attention, info capitale de dernière minute : en fait, elle s'était pas fait chourer son sac. Juste, elle l'avait oublié sur son chariot à l'aéroport. Et quelqu'un l'a rendu aux poulagas. Personne ne lui a rien piqué.
Ouf ! Quel soulagement ! On respire ! (oui, c'est de mauvais goût, et alors ?!!)

RENDEZ LE CERVEAU A LA DEMOISELLE TOUT'D'SUITE !!
(enfin, si c'est possible)

Bon, ben, faut se rendre à l'évidence.
Suis à nouveau toute bizarre.
Agacée, les nerfs à fleur de peau.
Pour des bonnes et des mauvaises raisons, que j'identifie presque toutes (les enfoirées).

Et même que je ne vais pas en causer ici.
Ahahahhahahahaha !
Qu'est-ce-que t'allais t'imaginer ? Que j'allais tout déballer, comme ça, sur mon blog, justement parce que c'est mon blog ?
Et ben non.
Pour une fois, je vais tout garder pour moi, bien au chaud, et régler ça entre moi-même et moi-même (j'ai réunion ce soir pour m'en causer).

Grrrrrrrrrrrrr...

Décidément, chaque jour qui passe, nous rapproche du jour J du scrutin présidentiel, et donc, nous apporte son lot d'amusantes digressions (même si, assez rapidement, ça va bien finir par me les briser menu).
Aujourd'hui, on cause, entre autres, âge, fatigue, usure...

"Je ne peux absolument pas dissimuler que je suis plus vieux qu'il y a quatre ans. Je ne me sens pas du tout fatigué et je pense que j'ai suffisamment peu servi, ces derniers temps, pour ne pas être usé".

L'auteur de ces propos est bien entendu Lionel Jospin.

Notre Lionel est donc en pleine forme.
Forcément, l'a rien foutu "ces derniers temps", comme il dit : ça fait 4 ans qu'il se tourne les pouces. En 4 ans, oui, le seul truc notable qui le concerne, c'est qu'il a vieilli... de 4 ans. Imparable. Logique.
En tout cas, au même âge que Chirac, il s'estime en bien meilleur état que lui. Mais c'est qu'il a eu pas mal temps pour prendre soin de lui, faire du sport, manger bio, etc... alors que l'autre, à force de bouffer de la choucroute au petit dej, il a du sacrément encrasser ses vaisseaux. La preuve, il a remis ses lunettes de 1976, enfin il a juste changé les verres, parce que sa vue a un peu baissé en 30 ans.

Enfin bon, quand même, tout dépité et désoeuvré qu'il était en 2002, il aurait pu profiter de son temps libre pour ouvrir son blog ! Même Juppé s'y est mis avant lui (depuis septembre 2004), c'est tout dire...

Raisonnable comme tout, Lionel explique qu'il "faut avoir un bon candidat qui puisse être aussi un bon président" : ben, tiens, ça tombe sous le sens, je dirais même que c'est pas faux !!
Et ce candidat "doit pouvoir rassembler la gauche, pour conquérir une majorité".
Pfiouuuu.
La vache.
C'est du lourd.
"Rassembler la gauche". Rien que ça !

Alors, subitement, t'aurais pas un petit coup de barre Lionel ?

D'abord une petite devinette, ami lecteur.
Qui a dit : "Je ne me reconnais plus dans vos journaux
Mec solitaire et ordinaire
Qui penche à gauche comme le Kouchner
Pour toutes les races, contre ceux qui chassent (...)" ?

Doc Gynéco !

Tout à fait.
Ce gars, qui ce week-end a rejoint Sarko et l'UMP.
J'adooooooore.
Parce que ça veut définitivement dire que ça y est, cette fois, on y est, à fondàfond.
En pleine période pré-électorale et son univers impitoya-able (ouaip, on va avoir un nouveau Pésident, pensez-donc, c'est important...).
Donc, alliances, ralliements et rabibochages divers commencent à pointer le bout de leur nez en même temps que des bons foutages sur la tronche et des trahisons publiques de derrière les fagots (au PS, et ailleurs, ça vient, ça vient, encore un peu de patience).

Je livre donc ici un florilège de ses plus beaux textes.
Respect total pour un mec qui sera peut-être ministre un jour (de la Santé, en tant qu'éminent spécialiste ou de l'Intérieur, là aussi en tant qu'expert, ou des Finances bien qu'il ait affirmé dans une de ses chansons ne pas savoir pas remplir sa feuille d'impôts)

"(...)Doc Gyneco, oui je l'nais-co, oui tu l'nais-co
C'est le gosse-beau qui lè-lé-lé-léche la feuille à rouler
J'la lè-lè-lè-lèche car j'aime la fumer (...)"

"(...)Quoi qu'ils pensent ou disent, ne les écoute pas
Quoi qu'ils pensent ou disent, il n' y a que toi pour moi
Quoi qu'ils pensent ou disent, ne les écoute pas
Quoi qu'ils pensent ou disent, il ni y a que toi pour moi
Il ni y a que toi pour moi.(...)" (ça, c'était pour séduire Nicolas)

"(...) Dans ma rue, autant de flics que de mecs cocus.
Le coiffeur raconte des blagues au dealer,
Les policiers donnent des planques aux voleurs,
Le facteur aide le maquereau à relever les compteurs.
J'ai été élu président de ma rue,
J'ai placé mes ministres, tout le monde est corrompu.
À chacun sa banlieue, la mienne je l'aime,
Et elle s'appelle le 18ème.(...)".

Doc Gynéco qui soutient Sarkozy, et pourquoi pas Marylin Manson à l'UDF à fond pour François Bayrou ou Geneviève de Fontenay derrière Ségolène Royal ?
Ah merde, on me dit que c'est déjà fait !!!

Les résultats du grand sondage tartinier :
D'abord 46 personnes ont répondu : franchement, amis lecteurs, vous auriez pu vous fouler un peu plus. La prochaine fois, je veux 100 votants (ouais, je veux, parfaitement, j'ai le droit de vouloir un peu des fois)

Les contre le beurre sous le Nutella l'emportent avec 58,69% des suffrages.
Les partisans du beurre sous le Nutella représentent 28,26% des votants.
Quant aux psychopathes qui ont opté pour la 3ème solution, soit le bannissement des tartines soupçonnées de mettre en péril l'humanité, ils sont quand même 6 (sur 46 votants), soit 13,04%.