Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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Un bon avis vaut un oeil dans la main
     Posté par Lydia M. le 20.4.11

Et mon cul, c'est du poulet ?

Cet immonde et répugnant dicton sur les conseils (tu sais combien les histoires d'yeux me soulèvent le coeur) sera une parfaite entrée en matière pour ce billet destiné exclusivement à mon soulagement personnel.
Ben oui.

Après les gens parfaits qui ont tenté de me pourrir l'existence, en me faisant croire qu'ils étaient tout et que je n'étais rien, je te présente, ami lecteur déphasé, les donneurs de leçons.

Putain, qu'est-ce-qu'ils ont pu m'emmerder ceux-là, et c'est pas fini.
A mon âge Belluccien, j'ai encore à subir ça.
Je dois avoir l'air de ne pas y toucher ou vraiment avoir une tronche à ne jamais savoir quoi dire ou quoi faire, une sorte de détachement apparent qui fait de moi la cible idéale des pourvoyeurs de bons conseils. En somme, je serais une espèce de handicapée de la vie qui ne saurait jamais s'y prendre sans les recommandations et avis des autres, surtout les plus culpabilisants, tant qu'à y être.

Il faut savoir que le donneur de leçon n'agit pas nécessairement consciemment, ni n'est mû par une espèce de sentiment de supériorité : même pas.
C'est souvent l'inverse, il se rassure sur ton dos et déverse sur toi des torrents de pathos, se libère d'années de culpabilité. Bien sûr, sans chercher à te nuire, le bon conseil quand même, en appuyant là où ça fait mal, doit te permettre de culpabiliser à ton tour.
Et parfois, ça marche, va savoir pourquoi.

Tu veux des exemples ?
J'en ai à la pelle.
Des parents d'enfants perturbés qui me recommandent d'emmener mon môme chez le psy (alors qu'eux ne le font pas).
Des gens qui me font comprendre que mes mômes sont habillés comme des romanos et qu'eux seuls ont un goût sûr.
Une ex-belle-famille qui fait peser sur moi la suspicion de mal nourrir mon fils aîné qui est en effet mince comme un haricot. Et qui a donc décrété unilatéralement qu'il n'avait pas bon appétit. Ou qui m'explique comment faire un sac de voyage, selon la saison (des pulls en hiver, et des maillots de bain en été, des fois que je ne sache pas).
Une ex-belle-mère qui me fait globalement comprendre qu'elle seule sait comment éduquer un enfant, à coups de missel sur la tête pour lui faire saisir la vraie valeur des choses.
Des gens qui voudraient, inconsciemment, que mes mômes soient malades, malheureux, insomniaques, dépressifs... ou que sais-je encore... tout ça parce que, eux, ont foiré pas mal de choses dans l'élevage de leurs mouflets.
Des gens qui me font passer pour une psychopathe parce que j'envisage de mettre mes enfants à la crèche.

Voilà, it's my life.
Et parfois, souvent même, c'est méga-pète-noisettes.






Encore un tournant
     Posté par Lydia M. le 9.4.11

Et oui, ami lecteur réchauffé (il faudra se souvenir qu'en ce 9 avril, il fait aussi chaud qu'au plein coeur de l'été), ma vie change encore.
Tu t'en fous sûrement.
Mais tu n'es pas sans savoir que bientôt un 3e mioche va venir nous brailler dans les oreilles, nous faire pipi dessus, chier dans son bain et cracher du lait caillé sur nos épaules.
Encore un sacré changement, accompagné de son habituel lot de flippe.
Cette grossesse là est particulière : c'est la dernière. Ouaip. La der des der.
Non pas que j'aurais voulu un 4e enfant (faudrait voir à pas déconner). Mais c'est juste que j'ai clairement atteint la limite d'âge, la date de péremption est proche. Oui, oui, je sais, Monica Bellucci a eu son dernier môme à 45 ans.
Mais je ne suis pas Monica Bellucci. Je n'aurai pas à ma disposition une armada de nounous bilingues à domicile pour m'aider à me remettre de mes émotions et de ma fatigue. Donc, quand c'est Monica Bellucci, avoir des enfants, c'est glamour.
Quand c'est moi, ben... non c'est pas pareil. Forcément.
Et après, il va falloir se remettre à bosser.
Tout ça avec un entourage plus ou moins compatissant, qui me fait comprendre que pfioulalala, quand même hein, ça va être difficile, et j'en passe.
Je sais, j'ai compris.
Merci.