Compassion
Mon papa et ma maman m'ont expliqué, depuis ma plus tendre enfance et jusqu'à ce que je sois en mesure de voler de mes propres ailes (ou d'aller plus haut comme les What for), que c'était mal de se moquer des gens ou pire encore, de leur souhaiter qu'il leur arrive malheur.
Du coup, ma légendaire bonne éducation m'empêche d'écrire sur ce blog des trucs du genre "Putain s'il pouvait lui arriver un accident TRES grave !" ou, comme l'a dit ma tante lorsqu'elle avait quelque chose comme 6 ans à ma grand-mère "Eh ben moi je rigolerai le jour de ton enterrement !" (ce qu'elle n'a pas du tout fait, je peux le confirmer).
Cela dit ma bonne éducation ne m'empêche pas de PENSER ces choses là !!
Je crois pourtant que je vais transgresser cet interdit pour livrer ENFIN le fond du fond de ma profonde pensée.
Oui, je l'avoue, il y a des gens qui me débectent tellement que je me réjouis, je jubile même, lorsqu'ils subissent le moindre échec.
Oui, j'ai parfois souhaité que certains avions s'abîment au beau milieu de l'Océan Atlantique.
Je sais, je suis une teigne, mais moi, au moins j'assume !!!

Freudien
Il n'a certainement échappé à aucun d'entre vous que la nouvelle gonzesse de mon ex s'appelle Linda. A l'époque javais noté que c'était vraisemblablement la prochaine étape avant qu'il ne se tape une Liliane (rapport à sa mère qui s'appelle comme ça). Dans la petite structure d'envergure nationale qui me fournit actuellement salaire, chauffage et de multiples occasion de me fendre la poire, certains font également dans le freudien.
Un bref rappel historique : nous avions encore il y a quelques mois l'incomparable plaisir de travailler (enfin, c'est tout de même exagéré) avec Mme Poissonmort, spécialisée dans l'organisation de pots de départs et d'arrivée. Celle-ci a été appelée au sommet de l'Etat pour occuper un poste à responsabilités. Cette même personne, diplômée de l'Ecole Soeur-Marie-des-Anges de Versailles Rive-Gauche, avait été légèrement, comment dire, recommandée par un des mecs du comité de direction de l'ex-Stalag.
Pour simplifier les choses, je la baptiserais Josiane Protocole (elle nous manque beaucoup, snif, snif).
La semaine dernière, j'envoie un mail à ce fameux gars du comité de direction de la Petite maison dans la prairie (oui, j'ai encore le droit de communiquer avec le monde extérieur) et son assistante me répond à Madame, "Suite à votre mail, blablablablabliblabla. Signé : Josy-Anne Protkoll."
Je ne suis pas tombée de ma chaise parce que j'étais déjà assise, mais franchement, passer de Josiane Protocole à Josy-Anne Protkoll, quand même il fallait le faire !!!

J'peux pas t'parler, j'suis en réunion...

C'est un truc que l'on peut dire lorsqu'on est en réunion et que l'on répond à son téléphone. Bien sûr, c'est une façon incroyable de se faire mousser. Cela signifie : je suis une personne tellement importante que je peux être jointe à tout moment, de préférence pendant que je suis en réunion. Ceci me permet également de faire profiter à tout le monde de ma super sonnerie (I'm a Barbie girl, la Bamba...).

Ca m'est arrivé tout à l'heure : mais ce n'était pas mon téléphone qui sonnait pendant que j'étais en réunion (ça ne m'arrive plus jamais d'aller en réunion).

C'était mon ex,
Qui m'appelait,
Me disant qu'IL ne pouvait pas me parler car IL était en réunion,
Et qu'accessoirement, il ne viendrait pas chercher son fichton ce soir...

Cornélien

La prison, la mort ou le repas de Noël de l'ex-Stalag 17 ?

PS : Gros G. a gerbé sur la tondeuse (je rappelle que la Petite maison dans la prairie est équipée d'une tondeuse, ce qui est normal, rapport à la prairie).

Bienvenue dans le temple de la médiocrité

On le sait, désormais, le Stalag 17 n'est plus.
Les forces du bien (c'est Juanita et consorts, et je pèse mes mots) et du mal (c'est moi, enfin en partie seulement) ne s'affrontent plus.
La bêtise a largement remporté un combat perdu d'avance : la tendance est donc à la mièvrerie, mâtinée tout de même d'une certaine sournoiserie et d'une dose non infime de flagornerie.

Mais surtout, être hype à l'ex-Stalag 17 c'est être médiocre.
Certains excellent dans ce domaine et je l'avoue, cette médiocrité sue par les pores de leurs vilaines peaux.

Comment devenir expert ès médiocrité ?

Très simple : il suffit d'instaurer des bonnes petites procédures. Très rassurantes, celles-ci donnent l'impression d'être en permanence débordé et d'avoir contrôle et pouvoir sur tout.

L'autre solution est d'appliquer ces procédures à la lettre, de préférence avec le sourire, en faisant part, si possible bruyamment et en public, de son approbation.
Ce qui est génial, en mettant l'accent sur le formalisme, c'est que l'on peut ensuite se dispenser de toute réflexion de fond, dont les effets sont de toutes les façons très nocifs pour la bonne marche de l'entreprise.
Aujourd'hui, si j'ai le malheur d'avoir une bonne idée, c'est parfait, mais j'ai plutôt intérêt à la garder pour moi. J'encours sinon le risque de créer une réaction en chaîne dans l'ex-Stalag : mes camarades seraient alors obligés de travailler POUR DE VRAI !!! Ils m'en voudraient à mort : un peu plus, un peu moins me direz-vous, ça ne changera pas grand chose.

D'où la nécessité tout de même pour moi de foutre le camp, avant que mon cerveau ne tourne au ralenti. Ceci dit, je sais ce que je perdrai, mais je ne sais pas ce que je trouverai. Tant pis, je relève le défi, car je suis une gonzesse qui en veut (et qui le vaut bien ) !!!

Jacques Chirac, à la Star Academy ?
Ce matin, dans un demi-sommeil, j'entends que Jacques Chirac se rendra aujourd'hui à Dammarie-les-Lys.

Pour préparer le prime de l'Académie des Etoiles de samedi prochain ?

On imagine déjà le medley de ses plus grands hits, repris par nos académiciens inspirés entourant leur généreux parrain : de "Mes montants compensatoires", à "Le bruit sans parler des odeurs", en passant par "Ma cabane à Colombey" et "J'te répare ta fracture sociale" (Putain, je fais du Jean Amadou ce matin !).

Mais, non, c'est juste pour assister à une table ronde sur l'adolescence ! (pourquoi à Dammarie-les-Lys ?)

Le retour de la méchante (c'est moi ke vla)

Volet 1 : sexisme et recrutement
Et oui, l'heure est désormais à la recherche active d'emploi, car, of course, pas question de prolonger mon calvaire dans ce qui est pourtant devenu la Petite maison dans la prairie (sous la co-direction active de Charles et Caroline Ingalls qui nous jouent des jolis concerts de pipeau et de violon, en trois exemplaires naturellement).
J'envoie donc des CV et des lettres vachement bien torchées afin d'expliquer que je suis la jumelle, en mieux (mais tout de même en moins vulgaire) de Wonder Woman. Grâce à mon cerveau bionique, je vais repartir à la conquête du joyeux monde de l'entreprise. Heureusement, on ne me demande pas pourquoi je veux changer de travail. Ce qui est nettement plus agaçant, c'est l'acharnement avec lequel on tente de me faire comprendre que ma progéniture est un handicap majeur à mon ascension professionnelle.
Les recruteurs arrivent toujours à me parler enfantement, de manière directe ou indirecte.
Quand je n'avais pas encore le statut de mère, on me demandait bien sûr si j'avais l'intention de le devenir un jour.
Quand j'ai eu mon chti gars, on m'a demandé si j'avais l'intention d'en avoir un autre et/ou comment je le faisais garder, afin d'évaluer mon potentiel de disponibilité.
Quand j'étais encore en couple, on m'a posé moult questions sur celui qui est devenu mon ex. Son activité professionnelle, son salaire, si nous étions mariés et depuis quand.
Aujourd'hui que je suis "mère célibataire" ou chef de foyer monoparental, on me demande, plus piteusement, si cela ne risque pas de "m'empêcher de".
Tout ceci est rrévoltant, et n'a bien sûr plus rien à voir avec les compétences professionnelles : il s'agit simplement de définir une femme par rapport à son conjoint et pas dans l'absolu.
La vie privée des femmes semble être au coeur des préoccupations des recruteurs, et il m'est difficile de me retenir pour ne pas leur jeter à la tronche des trucs gentils du genre "keske ça peut te foutre ducon, j'te demande moi comment va ta femme ?".
Je suis persuadée qu'aucun candidat masculin n'est interrog' de la sorte : les réflexes machistes ont encore de beaux restes. Accrochez-vous mesdames !

Volet 2 : week-end à Déprimland
J'ai passé un week-end de chiotte : je me suis transformée en endive flétrie et je n'ai pas réussi à décoller de mon canapé, zappant habilement samedi soir entre le rugby et la Starac. A l'instar de Mme MD de Paris, je ne comprend toujours pas pourquoi Jeremy est toujours là et pourquoi il na jamais été nominé. Je maintiens ma thèse de l'appartenance à une loge maçonnique : à mon avis il fréquente la même que Gérard Louvin, ce qui crée des liens, indéniablement et permet donc de joindre l'utile à l'agréable. Cela dit, je trouve que Georges-Alain est à claquer, mais je ne suis pas dans la tendance, puisqu'il a été encore une fois plébiscité. Profite bien de ta dernière semaine à Dammarie-les-Lys mon grand !!

Volet 3 : quel vent !
Cette nuit, j'ai été réveillée par le vent. J'avais l'impression de faire la route du Rhum (hips). Un vent à décorner les cocus !! Mais moi, j'm'en fous, j'suis célibataire, et je n'ai aucun problème de cornes, non mais !

Volet 4 : le régime de Karl
Ca fait la une de Elle : Karl Lagerfeld a fait un régime et il a perdu 42 kilos. Il est vrai qu'il ressemblait de plus en plus à un cochon autrichien à lunettes fumées et éventail et gonflé à l'hélium de surcroît. Mais de là à perdre 42 kilos, quand même, c'est fou. Il a un frigo de voyage dans lequel il emporte ses Sveltesse partout dans le monde et quand il a encore envie de manger encore un peu, il mâche une bouchée puis la recrache ! Si ça se trouve, il y en a qui paieraient très cher pour toucher, voire s'approprier les toasts au pain complet et au Saint-Hubert régurgités par notre ami Karl !

Volet 5 : ce que n'aime pas Marie-France Pisier
Incroyable : Marie-France Pisier n'aime pas avoir des morceaux d'épinard dans les dents. Moi j'adore ! C'est mon côté roots ! Comprends pas !