Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
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Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 22.7.02

De l'art d'éliminer les phanères disgracieux ou le combat permanent
J'avais promis une chronique sur les poils et comment s'en débarrasser, et bien la voici.
"Phanère" est un joli mot d'origine hellénique (j'aurais pu dire grecque, mais je ne veux pas me taper la honte devant Mme M.D. qui sait désormais dire oui et non en grec), qui désigne "Toute production épidermique apparente (poils, plumes, écailles, griffes, ongles, dents)".
N'ayant pas de plumes ni d'écailles, ni de griffes, même si parfois j'aimerais qu'il m'en pousse pour pouvoir jouer à la balle rebondissante en salle de réunion avec Gros G., je dispose en revanche d'un capital pileux assez élevé.
Ce capital pileux me permet cependant d'avoir sur la tête une abondante chevelure, quoique réduite au strict minimum depuis environ 10 jours. C'est bien le seul avantage que je retire de cette situation.
Je vais d'abord tenter de répondre à la question posée par mon cher fiston pas plus tard qu'hier : "Maman, pourquoi on a des poils ?". Je prends l'hypothèse où cette question s'adresserait à moi de manière précise.
Pour avoir moins froid l'hiver est un premier élément d'explication, pas totalement satisfaisant car sinon, les dits poils tomberaient en été. Dans ce cas, j'opèrerais donc une grande mue vers le mois de mars-avril, ce qui ne m'est encore jamais arrivé.
Parce que j'ai des origines douteuses est un second élément d'explication : Europe de l'Est+Grande Kabylie = hérédité chargée. Toutefois, ma soeur l'est nettement moins que moi (et mon frère beaucoup plus, encore heureux !!!), ce qui n'est pas très rassurant.
Il faut donc se rendre à l'évidence, j'ai été désignée par le Seigneur pour porter en moi un nombre considérable de vigoureux bulbes pileux. Non contente d'être velue, je suis en plus brune : j'ai le poil noir et épais comme du crin.
De quels moyens dispose-je pour lutter contre cette invasion duveteuse ?
Je pourrais faire comme les allemandes, qui ont la chance de vivre dans une société qui glorifie le poil. C'est vraiment le seul truc bien des allemands. "Ach, nos pétites fames ont lé mollet félu, elles zont enkor plus belleus !". Outre-Rhin, l'épilation est un truc de femme de petite vertu.
Je n'ai plus que la solution de l'épilation : activité passionnante et agréable, elle est parfois combinée à celle de la décoloration pour les zones où le poil ne doit pas être arraché, car je suis une femme très organisée qui adore faire plusieurs choses en même temps. De même, il m'arrive pendant que je fais tout ça de regarder une émission intellectuelle à la télé, du genre Opération séduction aux Caraïbes ou Sous le soleil ou Melrose Place.
La lutte contre le poil est un travail de longue haleine, bien que ma mère m'ait toujours dit "mais non, je t'assure, ça ne se voit pas !". Moi j'ai le nez dessus et je peux l'affirmer sans vergogne, quand je ne m'épile pas, je suis encore plus poilue !
No pasaran !