Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 11.9.02

Pour l'amour du thon

Que se passe-t-il dans la tête des chats ?
Pas grand-chose.
Ce n'est pas parce qu'ils ont l'air inspiré qu'ils le sont réellement : leur regard au loin est généralement aussi vide que celui des poissons morts dont j'ai déjà abondamment blablaté sur ce blogblog.
Le vent du désert souffle entre leurs deux neurones, comme dans la tête de Marlène, Lesly, Félicien ou Jean-Louis Debré.
Le chat, avec ses airs mystérieux, n'est jamais qu'un quadrupède fort élégant au demeurant, dont l'agilité et la ruse sont plus ou moins développées.
Prenons l'exemple, au hasard, de Gros G.
Pour ceux qui m'auraient fait la suprême insulte de ne pas avoir tout lulu sur mon blogblog, Gros G. est le chat de mon travail (le Stalag 17, où je suis enferm�e avec des camarades d'infortune, l'une
dissertant sur l'utilisation sollersienne et finalement banale de la nouille, et l'autre sur les gens très agaçants qui n'hésitent pas à rompre la cadence infernale de la haute fréquence des bus parisiens pour demander leur direction au chauffeur, chauffeur, euh pardon, machiniste, qui la plupart du temps ne sait pas répondre) : Gros G. est un chat de bureau, très gros comme son nom l'indique (dans les 8-9 kilos : il fait de temps en temps des plans antibouboule, comme le PaCa) et somme toute assez con (il mange des élastiques puis les vomit, se couche sur les claviers des ordinateurs et se gratte le trou de balle sur la moquette).
D'ailleurs, et ce n'est pas très gentil, on n'arrête pas de lui dire. Gros G. est neuneu, certes, mais il y a des choses qu'il comprend parfaitement bien : il sait reconnaître ses vrais amis, et il sait ouvrir les portes des placards de certains bureaux.
Gros G. a une passion dévorante pour le thon en boîte, et il est persuadé que les placards derrière moi en sont remplis, et que, en me faisant sa petite tête de réfugié, je vais lui en donner même un tout petit peu, alors ça donne un truc du genre : "chiteplé, ronronronronronronronronronron et si je me roule par terre avec les pattes en l'air et si je miaule, allez, allez, chiteplé, sois zentille".
Bien entendu je ne suis pas dupe, et je sais que si moi-même j'étais amenée à me transformer en thon en boîte (je n'ai plus qu'à trouver la boîte diraient certains) il me dévorerait sans tambour ni trompette (quitte à me manger directement dans la boîte, pour éviter d'avoir à faire la vaisselle).

Je sais, nous sommes le 11 septembre et je n'ai pas parlé de l'état du monde. D'autres le faisant mieux que moi, j'ai préféré me concentrer sur l'essentiel.
C'est beacoup moins déséspérant.