Le retour de la méchante (c'est moi ke vla)
Volet 1 : sexisme et recrutement
Et oui, l'heure est désormais à la recherche active d'emploi, car, of course, pas question de prolonger mon calvaire dans ce qui est pourtant devenu la Petite maison dans la prairie (sous la co-direction active de Charles et Caroline Ingalls qui nous jouent des jolis concerts de pipeau et de violon, en trois exemplaires naturellement).
J'envoie donc des CV et des lettres vachement bien torchées afin d'expliquer que je suis la jumelle, en mieux (mais tout de même en moins vulgaire) de Wonder Woman. Grâce à mon cerveau bionique, je vais repartir à la conquête du joyeux monde de l'entreprise. Heureusement, on ne me demande pas pourquoi je veux changer de travail. Ce qui est nettement plus agaçant, c'est l'acharnement avec lequel on tente de me faire comprendre que ma progéniture est un handicap majeur à mon ascension professionnelle.
Les recruteurs arrivent toujours à me parler enfantement, de manière directe ou indirecte.
Quand je n'avais pas encore le statut de mère, on me demandait bien sûr si j'avais l'intention de le devenir un jour.
Quand j'ai eu mon chti gars, on m'a demandé si j'avais l'intention d'en avoir un autre et/ou comment je le faisais garder, afin d'évaluer mon potentiel de disponibilité.
Quand j'étais encore en couple, on m'a posé moult questions sur celui qui est devenu mon ex. Son activité professionnelle, son salaire, si nous étions mariés et depuis quand.
Aujourd'hui que je suis "mère célibataire" ou chef de foyer monoparental, on me demande, plus piteusement, si cela ne risque pas de "m'empêcher de".
Tout ceci est rrévoltant, et n'a bien sûr plus rien à voir avec les compétences professionnelles : il s'agit simplement de définir une femme par rapport à son conjoint et pas dans l'absolu.
La vie privée des femmes semble être au coeur des préoccupations des recruteurs, et il m'est difficile de me retenir pour ne pas leur jeter à la tronche des trucs gentils du genre "keske ça peut te foutre ducon, j'te demande moi comment va ta femme ?".
Je suis persuadée qu'aucun candidat masculin n'est interrog' de la sorte : les réflexes machistes ont encore de beaux restes. Accrochez-vous mesdames !
Volet 2 : week-end à Déprimland
J'ai passé un week-end de chiotte : je me suis transformée en endive flétrie et je n'ai pas réussi à décoller de mon canapé, zappant habilement samedi soir entre le rugby et la Starac. A l'instar de
Mme MD de Paris, je ne comprend toujours pas pourquoi Jeremy est toujours là et pourquoi il na jamais été nominé. Je maintiens ma thèse de l'appartenance à une loge maçonnique : à mon avis il fréquente la même que Gérard Louvin, ce qui crée des liens, indéniablement et permet donc de joindre l'utile à l'agréable. Cela dit, je trouve que Georges-Alain est à claquer, mais je ne suis pas dans la tendance, puisqu'il a été encore une fois plébiscité. Profite bien de ta dernière semaine à Dammarie-les-Lys mon grand !!
Volet 3 : quel vent !
Cette nuit, j'ai été réveillée par le vent. J'avais l'impression de faire la route du Rhum (hips). Un vent à décorner les cocus !! Mais moi, j'm'en fous, j'suis célibataire, et je n'ai aucun problème de cornes, non mais !
Volet 4 : le régime de Karl
Ca fait la une de Elle : Karl Lagerfeld a fait un régime et il a perdu 42 kilos. Il est vrai qu'il ressemblait de plus en plus à un cochon autrichien à lunettes fumées et éventail et gonflé à l'hélium de surcroît. Mais de là à perdre 42 kilos, quand même, c'est fou. Il a un frigo de voyage dans lequel il emporte ses Sveltesse partout dans le monde et quand il a encore envie de manger encore un peu, il mâche une bouchée puis la recrache ! Si ça se trouve, il y en a qui paieraient très cher pour toucher, voire s'approprier les toasts au pain complet et au Saint-Hubert régurgités par notre ami Karl !
Volet 5 : ce que n'aime pas Marie-France Pisier
Incroyable : Marie-France Pisier n'aime pas avoir des morceaux d'épinard dans les dents. Moi j'adore ! C'est mon côté roots ! Comprends pas !