Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

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Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
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Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
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     Posté par Lydia M. le 26.12.02

Le temps des bilans

Impossible en cette période d'échapper aux bilans.
Pousserai-je le narcissisme jusqu'à faire celui des (poussives) 35 années déjà écoulées de mon passage terrestre ?
Que nenni !
Je ne vais imposer ça à personne, d'ailleurs, je ne suis pas convaincue de l'utilité et de l'intérêt de la démarche.
Je vais me limiter à 2002, ce qui n'est déjà pas si mal.
Voici donc mon bêtisier personnel, encore que je ne fasse pas, comme la télévision, d'autodérision qu'une seule fois par an, mais quasiment 365 jours sur 365.

2002, mieux que 2001 ?
J'avais fort niaisement imaginé que 2002 serait plus heureuse que 2001, ce qui n'était, a priori, pas un défi difficile à relever.
Après une année 2001 passée à me remettre de ma séparation, qui bien que nécessaire et presque indispensable, n'en fut pas moins douloureuse, j'ai tout de même réussi, en 2002, à chasser les vieux fantômes qui me hantaient. J'ai opéré un nettoyage par le vide, au sens propre et au sens figuré, savourant pleinement la (trop fugace) légèreté qui s'en est suivie.

Mais cela n'a pas forcément suffi.

En 2002, du neuf, du neuf et encore du neuf ?
Telle une astrologue de pacotille, j'avais décidé que 2002 serait l'année du renouveau, personnel et professionnel.
Je me suis, là aussi, largement trompée. Enfin, disons que le changement n'a pas été aussi radical que ce que je souhaitais. J'ai parfois eu la décourageante sensation de reculer rapidement et très loin alors que je croyais avancer. La fragilité de l'édifice est si déconcertante !

En 2002, tabula rasa
En 2002, j'ai (inévitablement !) vieilli d'une année, me rapprochant, de la quarantaine, et prenant ainsi violemment conscience de l'absolue nécessité de s'exonérer d'un maximum de contingences, de fuir la connerie ambiante comme la peste, et de ne pas vouloir que les choses aillent plus vite. C'est vrai, on ne peut pas courir longtemps à rebours sur un tapis roulant, et le fait de se laisser porter ne signifie pas pour autant que l'on devient une vieille endive. J'aurais au moins compris ça !

En 2002, j'ai perdu ma grand-mère. Les litres de larmes que j'ai pu verser n'ont pas juste fait faire plus de chiffre d'affaires à Kimberly Clark. Ils m'ont permis de revoir entièrement mon échelle de valeurs personnelles, envoyant promener d'un revers de la main l'informe gros paquet de trucs que je trimballais depuis longtemps. Exit donc les anticipations irrationnelles et le cortège de prises de tête à deux balles qui s'en suit, exit aussi l'implication personnelle quasi outrancière dont je pouvais faire preuve parfois. J'ai décidé presque abruptement de me concentrer sur l'essentiel, et de considérer le reste comme superflu.

Moins de temps perdu à pleurer sur moi-même, moins de désillusions puisque moins d'illusions. Moins de découragement et moins d'angoisses.

Je n'aurai donc pas tout perdu en 2002 !

Que me réserve 2003 ?