Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
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Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
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Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
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     Posté par Lydia M. le 23.12.02

Pathétique

Nolwenn, ou Houcine ? Samedi soir, la France était donc, aux dires de Nikos, divisée en deux, crispée sur cette confrontation nationale, dont le résultat semblait pouvoir changer le cours de l'histoire de l'humanité.
La guerre des nerfs : Saint-Yorre VS Vandoeuvre, un duel au sommet !
D'un côté, Houcine, battu d'avance, tirait la tronche et ce d'autant que Nikos, totalement sous l'emprise de je ne sais quel stupéfiant (peut-être un cocktail cette fois-ci, tant il semblait parti), a passé son temps à faire des bourdes, en parlant de "la gagnante" à plusieurs reprises.

De l'autre, la pauvre Nolwenn, aussi à l'aise dans sa tenue de scène (top à volants super seyant, et talons de 12 cm) qu'une lanceuse de marteau en robe de cocktail. C'est un point de vue strictement personnel, mais je n'arrive pas à lui trouver le moindre talent : en tout cas elle n'en a, à mon avis, pas plus (mais pas moins non plus) que Houcine. Elle se tient mal, ne sait pas quoi faire de son corps, a une fâcheuse tendance à bêler, et son registre vocal, en plus d'être totalement fadasse, est plus que limité.

Je n'ai pas compris ce que les débiles de la 1ère fournée faisaient là, et d'ailleurs, eux-mêmes n'avaient pas l'air de bien le savoir non plus. Ce qui n'a pas empêché certains de pleurer comme des madeleines pendant que le suspense était censé être à son comble.

Mais tout ça n'a pas grande importance, puisque le but du jeu est bien de faire exploser l'audimat, et émerger un produit de variété qui tiendra la route quelques années (au moins deux) en faisant rêver les midinettes d'endroits les plus reculés de l'hexagone (et je n'en citerais aucun en particulier !). Sur la base du postulat que la France regorge de talents cachés, on nous impose moult castings qui ont pour objectif de donner leur chance au manutentionnaire frustré et/ou à la caissière neurasthénique (à moins que ce ne soit l'inverse ?).

C'était rigolo au début, et puis à la longue c'est devenu franchement lourdingue.

Pour moi, le bouquet final, l'explosion de ridicule et de pathétique ont eu lieu quand les professeurs et tous les recalés (1ère et 2ème promo), et même le Monsieur Loyal (totalement raide défoncé) ont poussé la chansonnette. Ils avaient déjà lamentablement, ouvert le bal, avec "musique". Bon, il faut dire que je ne suis pas fan de France Gall, mais là, je me suis même surprise à penser : 'Bon dieu, j'aime ENCORE MIEUX l'original !". J'avais donc basculé dans un monde parallèle.

Mais avec la reprise, tous en choeur de "On ira tous au paradis", entre Armande Altaï, incapable physiquement de sortir trois notes (souffle court, lifting menaçant de céder à tout moment), Alexia Laroche-Joubert, totalement hystérique, Oscar et Nikos optant pour la tendance chanteur à voix, je me suis demandée sur quelle planète j'étais, "On iiiiiira tous au paradiiiiiiiiis, on iiiiira...qu'on soit béniiii, qu'on soit maudiiiiiiiiit, etc".

"Que bueno, que rico, que lindo, Paris latino, Bandolero rock, Bandolero choc".

Argghhhh, faites les taire, tous !

"Dans mes mains, j'ai vu ton destin, trop souvent s'échapper et le ciel se voiler. Plus, haauuuutttt, oui plus hauauauuaut, que tous les sooleils qui manquent à tes ailes".
Vous aussi taisez-vous !!!!