Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 26.9.02

Julia Roberts 1 / Susan Sarandon 0

Julia Roberts vainqueuse par abandon suite à métastases
Ou
Comment peut-on oser faire (puis regarder) des films aussi cons ?

Julia Roberts est la nouvelle petit amie de Ed Harris (qui a définitivement une tête de cosmonaute), qui est lui-même divorcé de Susan Sarandon, mère au foyer professionnelle, qui a décidé de tout sacrifier pour élever sa progéniture (une fille préado, née en 28 heures et un garçon, né en deux heures prédestiné à la magie, qui nous les brise menu pendant tout le film avec ses tours débiles).

Pour une raison qui m'échappe totalement les enfants vivent majoritairement chez le père, qui bien sûr travaille plus que tout le monde et n'est jamais là. Bien sûr le mec a retrouvé une nana (mieux et plus jeune que la précédente, "un être exceptionnel") après son divorce, tandis que son ex-femme est aussi célibataire que don Camillo (et que moi d'ailleurs). Tout ça est parfaitement normal (Mec recasé en trois minutes trente, enfin débarrassé de sa sorcière d'avant qu'il n'aurait cependant jamais eu le courage de plaquer si elle ne l'avait pas fait pour lui. Tiens, mais ça me fait penser à kelkekose comme dit mon petit polichon).
Julia Roberts est une photographe de génie (on y croit bien sûr, à peu près autant que l'absence de hausse des cotisations sociales pour combler le trou de la branche maladie de la Sécu), et travaille dans un milieu super glamour (elle fait des photos publicitaires of course).
Julia Roberts fait le dur apprentissage du rôle de belle-mère, alors qu'elle se tape à l'aise dans les 20 ans de moins que la Sarandon. Alors du coup, tout le monde l'attend au tournant Mme Pretty Woman, et Mme Susan passe son temps à guetter ses erreurs : perte d'enfants au zoo, oubli de ramassage à l'école, retards répétés. C'est normal après tout, car elle n'a pas des années d'expérience derrière elle, d'ailleurs Mme Susan n'arrête pas de le lui rappeler.

Comment Mme Julia va-t-elle conquérir sa place ?

Très simple : elle exploite à fond le filon, "arrête, je ne suis pas ta belle-mère, et d'ailleurs je déteste ce mot, je pourrais être ta grande soeur (pas faux) tu as donc tout à apprendre de moi, en particulier dans le domaine du rock'n roll et des garçons".
Autre moyen, implacable, les métastases de Mme Susan : la dite Susan apprend en effet qu'elle a un méga cancer, incurable, malgré une chimio lourde, à moins d'aller essayer de nouveaux traitements en Suisse ou en France (!). Le soir où elle décide d'en informer Ed le cosmonaute, celle-ci lui apprend qu'il a l'intention de demander à Mme Julia de l'épouser (la scène de demande en mariage est totalement ridicule). Du coup, elle remet ça à plus tard, sauf que entre temps, Mme Julia commet une grosse indiscrétion, qui lui fait en déduire que Susan a l'intention de fuir avec les enfants à Los Angeles. "Mais non que tu es pomme", que Susan lui dit, "je vais à LA pour me faire faire des injections de protéines et voir mon oncologue". "Ca veut dire que j'ai un cancer qui me bouffe les neurones, tu piges, t�te de linotte ?"..."Oncologue...", reprend Mme Roberts, perplexe...
A partir de ce moment du film, Mme Susan envisage sérieusement son passage à trépas. Il commence d'ailleurs à faire froid, Noël approche, et ils se collent tous des bonnets ridicules pour ne pas attraper froid aux oreilles (il ne manquerait plus que ça !!).
Mme Susan se met à préparer son dernier Noël : ses enfants auront des cadeaux spéciaux qu'elle confectionne avec ses petites mains. Des immondes patchworks avec des photos qui font pleurer. Et là, on a basculé dans le grandguignolesque (comme au Stalag 17) : " Maman, est-ce-que tu vas mourir ?
Mon corps va s'en aller, mais je serai toujours près de toi".
La fête de Noël se passe : neige, déballage des cadeaux, photos de famille sur le canapé, et LA a lieu l'impensable.
Mme Julia est conviée par Mme Cancerenphaseterminale à apparaître sur le cliché réunissant TOUTE la famille.

C'était le résumé de "Ma meilleure ennemie" : je lui donne une bonne note dans mon classement perso de mes nanars préférés...








     Posté par Lydia M. le 12.9.02

Le quizz de Gros G.

Pour prolonger mon précédent (et passionnant) propos sur ce gros animal, voici ses réponses é un petit quizz :

Quel est ton animal préféré ?
Le thon

Quel est ton film préféré ?
Les tontons flingueurs

Quel est ton héros de BD préféré ?
Gaston Lagaffe et les Dalton

Qui est ton chanteur préféré ?
Tonton David

Quel est ton sport préféré ?
Le marathon

Quelle est ton émission préférée ?
Le téléthon

Quel est ton plat préféré ?
Le thon basquaise

Quelle est ton insulte préférée ?
Avorton

Quel métier aurais-tu voulu faire si tu n'avais pas été employé de bureau ?
Ouvreur de boîtes de thon

Navrant, non ?







     Posté par Lydia M. le 11.9.02

Pour l'amour du thon

Que se passe-t-il dans la tête des chats ?
Pas grand-chose.
Ce n'est pas parce qu'ils ont l'air inspiré qu'ils le sont réellement : leur regard au loin est généralement aussi vide que celui des poissons morts dont j'ai déjà abondamment blablaté sur ce blogblog.
Le vent du désert souffle entre leurs deux neurones, comme dans la tête de Marlène, Lesly, Félicien ou Jean-Louis Debré.
Le chat, avec ses airs mystérieux, n'est jamais qu'un quadrupède fort élégant au demeurant, dont l'agilité et la ruse sont plus ou moins développées.
Prenons l'exemple, au hasard, de Gros G.
Pour ceux qui m'auraient fait la suprême insulte de ne pas avoir tout lulu sur mon blogblog, Gros G. est le chat de mon travail (le Stalag 17, où je suis enferm�e avec des camarades d'infortune, l'une
dissertant sur l'utilisation sollersienne et finalement banale de la nouille, et l'autre sur les gens très agaçants qui n'hésitent pas à rompre la cadence infernale de la haute fréquence des bus parisiens pour demander leur direction au chauffeur, chauffeur, euh pardon, machiniste, qui la plupart du temps ne sait pas répondre) : Gros G. est un chat de bureau, très gros comme son nom l'indique (dans les 8-9 kilos : il fait de temps en temps des plans antibouboule, comme le PaCa) et somme toute assez con (il mange des élastiques puis les vomit, se couche sur les claviers des ordinateurs et se gratte le trou de balle sur la moquette).
D'ailleurs, et ce n'est pas très gentil, on n'arrête pas de lui dire. Gros G. est neuneu, certes, mais il y a des choses qu'il comprend parfaitement bien : il sait reconnaître ses vrais amis, et il sait ouvrir les portes des placards de certains bureaux.
Gros G. a une passion dévorante pour le thon en boîte, et il est persuadé que les placards derrière moi en sont remplis, et que, en me faisant sa petite tête de réfugié, je vais lui en donner même un tout petit peu, alors ça donne un truc du genre : "chiteplé, ronronronronronronronronronron et si je me roule par terre avec les pattes en l'air et si je miaule, allez, allez, chiteplé, sois zentille".
Bien entendu je ne suis pas dupe, et je sais que si moi-même j'étais amenée à me transformer en thon en boîte (je n'ai plus qu'à trouver la boîte diraient certains) il me dévorerait sans tambour ni trompette (quitte à me manger directement dans la boîte, pour éviter d'avoir à faire la vaisselle).

Je sais, nous sommes le 11 septembre et je n'ai pas parlé de l'état du monde. D'autres le faisant mieux que moi, j'ai préféré me concentrer sur l'essentiel.
C'est beacoup moins déséspérant.







     Posté par Lydia M. le 6.9.02

Lettre à Séverine X., 21 ans
Chère Séverine,
Je ne te connais pas, et pourtant, tu voudrais tant que ce ne soit pas le cas.
Depuis des années, tu ne traverses que des galères, et du coup, tu vis dans l'illusion, entretenue par des médias qui font leur beurre sur le dos des gens comme toi, que le succès et la gloire ne sont pas loin.
Tu aurais tant voulu être une artiste, que c'en est presque touchant. Tu penses ne rien savoir faire d'autre que chanter, et tu trimballes des émotions à deux balles, en copiant les mimiques insupportables d'une Mariah Carey ou d'une Natasha Saint-Pier ou d'autres éphémères créatures de la trash variété internationale.
Alors, tu as décidé de tout sacrifier à la musique, au "chant" qui représente ta vie, et fermant ainsi les yeux sur ta propre existence dont le vide et la tristesse sont intolérables. Tu enregistres quelques maquettes minables dans un studio qui te les fait payer à prix d'or et, toute seule, dans ton anonymat qui te pèse tant, tu fais la tournée des maisons de production, dont tu te fais jeter comme une malpropre. Tu fais des castings de spectacles musicaux, qui n'aboutissent à rien non plus.
Pour gagner ta vie, tu ne peux rien faire d'autres que des ménages. Et le peu d'argent que tu gagnes, tu "l'investit" dans ton apparence, pour te construire une image, un look, une "personnalité" : pour cela, tu sillonnes les marchés du coin, où l'on peut faire des bonnes affaires, tu te fais faire tes brushings et tes couleurs par tes copines shampouineuses, et la manucure, c'est devant la télé, en rêvant devant Jennifer, celle qui a réussi dans Star Academy. Ces efforts sont vains, tu n'arrives, malgré tout ça qu'à être une pâle copie sans relief, l'ombre d'une ombre, une chanteuse de salle de bains.
Pour la 2è année, tu te présentes au casting de Popstar, car toi aussi, tu rêves d'en devenir une. Ta prestation n'est pas plus mauvaise que celles des autres, qui en trimballent parfois autant, voire plus que toi, mais elle n'est pas meilleure non plus. Tu as passé les deux premières épreuves, et pourtant. Tu "les" as entendus parler de toi et ça t'a fait si mal : ringarde, peu de personnalité, pas naturelle, pas tant de voix que ça, mais bon donnons lui sa chance quand même. Et tu en pleures, alors que tu devrais laisser exploser ta joie, d'avoir enfin franchi une étape dans ce monde impitoyable.
Ne reviens pas à la dure réalité, Séverine, car ce retour signifierait ta propre fin. Garde ton regard triste tourné vers les paillettes et le semblant de glamour, continue d'y croire, continue de penser que ton talent méconnu, finira bien par éclater au grand jour.
L'important est de ne pas désespérer.