Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
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     Posté par Lydia M. le 17.2.03

Genèse d'un boycott



Ce midi, nous eûmes un déjeuner que je qualifierais de cosmique, en tout cas d'une lenteur extrême, qui a failli devenir cauchemardesque.
Pourtant...
Tout était si bien parti.
Nous marchâmes d'un bon pas, sous un soleil radieux, galvanisés par l'idée de manger une bonne salade bio, arrosée d'un petit jus de fruit bio aussi, et suivie, ô suprême délectation, d'un cookie au chocolat blanc.

12h15, nos estomacs nous donnent le signal.
12h22, arrivée chez Laura Todd : 1ers signes de dysfonctionnement, Mme MD n'arrive pas à s'asseoir sur sa chaise, qui semble cassée. Mme MD pique la chaise de derrière, en maugréant vaguement. L'incident est clos.
12h24, la serveuse, une plantureuse antillaise, nous apporte le pain et les menus. Jusqu'ici, tout va bien, ou presque.
12h30, la serveuse vient prendre notre commande. "Il n'y a pas de sandwichs aujourd'hui, ni de plat du jour", qu'elle nous annonce.
Bon, on s'en fout, on voulait des salades.
- Une salade jambon-gruyère, que je dis.
- Pour moi, ce sera la salade au fromage du jour, dit Mlle Lamiedeslapins.
- Une salade à l'oeuf, dit Mme MD. Puis elle désigne son voisin le PaCa et dit "Une salade au saumon pour Monsieur".
- Attendez, attendez, recommencez s'il vous plaît !
Nom de d'là, la serveuse n'a rien capé. Quelle tanche !!!

Alors, calmement, ou presque, on lui répète chacun ce qu'on veut. Et c'est ce moment que choisit Monsieur PaCa pour pouffer. Son pouffage devient très communicatif et je me mets à me gondoler comme une baleine, idem pour Mlle Lamiedeslapins et Mme MD.
La serveuse, après avoir enfin noté (mais pas forcément compris) ce que nous voulions, nous demande si c'est bien des salades que nous voulons. Ben, oui, on veut des salades, et de toutes façons, des sandwichs, y'en a pas !!!

Je passe sur la commande des boissons, qui fut à peu près aussi épique.

La serveuse, le regard vide, s'en va en traînant sa lourde carcasse.

Et s'en suit une INTERMINABLE attente, entrecoupée par l'arrivée de nos boissons.
Nous nous ruons sur le pain, histoire de ne pas faire des comas hypoglycémiques. Nous lorgnons sur les salades de nos voisins, qui semblent chercher quelque chose à se mettre sous la dent. Les récipients sont pourtant profonds, mais il faut faire un travail digne d'un plongeur de la Comex pour grappiller un peu de garniture collée sur les bords.

On se les gèle en plus dans ce restau.

La serveuse passe à côté de notre table, les mains vides et je ne sais pas pourquoi je parle du Livre de la jungle 2, que je suis allée voir avec le Timinus. Mme MD part en vrille complète !



12h55 : nos salades arrivent, enfin, et la dame ne s'est pas tromp'e. Miracle !

13h02 : tout fini !!
Je cherche encore de quoi manger. Je trouve un grain de maïs !!!


13h15 : et nos desserts ?????

La dame ne revient pas pour débarrasser et prendre notre commande de desserts. Nous les emporterons au Stalag 17.

Nous passons payer tout ça : pour moi, ça fait 8,30 euros. Je donne un ticket restau à 7,62 et 1 euro, soit 8,62 pour ceux qui auraient des difficultés avec les additions.
- Merci, qu'elle me dit en fermant son tiroir-caisse.
- Euh, j'peux avoir ma monnaie, siouplé ?
Et la brave dame me rend 50 centimes.

Le paiement et le rendu de la monnaie a été aussi complexe et long pour mes acolytes, of course.

Bilan : salade à 3 calories + cookie à 2877 calories (beurre + sucre + chocolat blanc). Et grosse grosse poilade.

C'était la genèse d'un boycott, un vrai comme on les aime.

Laura Todd, nous ne vous disons pas merci !