Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 4.6.03

Promiscuité, contorsionnisme et guerre des nerfs



J'ai finalement renoncé à reprendre mon vélo pour aller au joli travail ce matin (et j'ai bien fait car il tombe des cordes) : j'ai donc fait comme Monsieur et Madame tout le monde, et j'ai pris le métro.
Sur ma ligne, nous étions bien tassés, une vraie mise en boîte. Rien que pour tenir la barre, c'est la guerre, un vrai combat à la vie à la mort, pour ne pas tomber sur les imperturbables goujats, qui restent assis sur leurs strapontins faisant bienévidemment semblant de ne pas voir que la rame est bondée..
Sous les lumières crues, aucun détail ne m'échappe parmi cet amoncellement de corps humains fatigués. Et évidemment, j'ai l'impression que le monde entier a les yeux rivés sur les poils de mes bras !!!
Au bout de quelques minutes, l'étiquette avec les instructions de lavage choisit de me démanger atrocement, et, simultanément, mon nez se met à couler. Pas un petit goutte à goutte, non, les chutes du Zambèze. Je dois donc aller exhumer mon sac posé par terre au milieu d'une forêt de jambes pour trouver des kleenex. Pendant ce temps, je commence à suer à cause de ma veste, que j'ai fait l'erreur de ne pas enlever avant de me caser entre deux sardines non solidaires. Il devient urgent d'ôter ce vêtement : l'exercice est très périlleux. Il me faut lâcher la barre, reposer mon sac par terre, et me livrer à des contorsions, qui me font encore plus transpirer. Après ça, mes bretelles de soutien-gorge dégringolent, tandis que le type d'à côté lit son journal sur ma tête.

L'arrivée à destination est un soulagement : j'en suis rendue à être ravie d'arriver au joli travail.
Tout de même, ce qu'il ne faut pas faire pour aller gagner sa croûte, d'autant que, c'est bien connu, le grand capital nous ment !