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Posté par Lydia M. le 29.8.03
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Vive le sport, ça ne fait aucun doute
C'est vrai, Mme MD, ex-compagne d'infortune a raison (et elle m'a d'ailleurs ôté les mots de la bouche) : vive les beaux mecs en maillots moule-boules...
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Posté par Lydia M. le 27.8.03
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Realpolitik
Franchement, on va de plus en plus loin dans le n'importe quoi.
Jean-Pierre R. est un peu gêné aux entournures avec ces vieux anéantis par la canicule.
C'est certain, ça fait désordre. Bon, cela étant, il n'a a priori aucune responsabilité dans le fait que certains de nos compatriotes ne viennent pas réclamer la dépouille de leurs vénérables ascendants.
Après tout, comme je dis souvent, "les chiens ne font pas des chats"* : ces vieux étaient peut-être des vrais enfoirés, dont leurs enfoirés d'enfants n'ont plus voulu depuis longtemps.
Enfin toujours est-il que pour trouver du pognon pour nos vieux, JP a proposé de supprimer un jour de congé (fuck Noël, fuck le 15 août, fuck la Toussaint, fuck la Fête nat, fuck le travail ?), qui serait désormais consacré à la solidarité pour le 4ème âge, qui croupit en maison de retraite, plus ou moins médicalisée.
JP est bon pour remporter haut la main le prochain concours Lépine. En attendant, je lui suggère de faire comme pour les petits éthiopiens fut un temps : il reprend sa guitare, et il nous compose un hit caritatif, et là, c'est fastoche, il suffit de changer très légèrement les paroles de la chanson pour l'Ethiopie.
Ca marche à tous les coups, j'ai commencé, il n'a plus qu'à finir :
"Ils n'ont jamais vu la pluie
Ils ne savent même plus sourire
Il n'y a même plus de larmes
Dans leurs yeux si grands
Les petits vieux de France
Embarqués sur un navire
Qui n'a plus ni voiles, ni rames
Attendent leurs enfants
Loin du coeur et loin des yeux
De nos villes, de nos banlieues
Nos petits vieux meurent peu à peu
Peu à peu
Rien qu'une chanson pour eux
Pour ne plus fermer les yeux
C'est beaucoup et c'est bien peu
C'est bien peu
Mais à chaque vieux qui tombe
Qui meurt loin des yeux de ses enfants
Notre ciel devient plus sombre
Et notre avenir moins grand,
etc, etc".
Pour l'inspiration, un séjour au Sénat, à la Poste pas loin de chez moi, ou dans le bus 70, ou même, à Vulcania, quand VGE y est.
Courage, JP, le bout du tunnel n'est pas loin.
*C'est super mémère, je sais, mais c'est tellement VRAI ! Regardez autour de vous...
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Posté par Lydia M. le 22.8.03
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Le fléau
Que serait-ce blog sans mon ex ? Je me suis déjà posée cette épineuse question.
Je la reformule aujourd'hui : Que serait ce blog sans la mère de mon ex ? (Petite parenthèse non nostalgique : il y a tout de même fort à parier que cette charmante personne, désormais mon ex belle-mère, a une part de responsabilité non négligeable dans le fait que son rejeton est aujourd'hui mon ex. En plus du fait que je suis une sorcière poilue, évidemment, mais passons).
Mon ex belle-mère, Viviane Brisecouilles, que j'appellerais ici Viviane B. pour préserver son anonymat, est née pour faire chier le monde.
C'est comme ça, on n'y peut rien, une vraie plaie, une chiasse noire : le mieux c'est de l'éviter, la fuir comme la peste. Mon ex, dont on sait qu'il est un gars courageux et qui assume tout, a bien compris : il me colle entre eux deux quand il n'arrive plus à juguler ce flot ininterrompu de connerie. Hier encore, j'ai été confrontée à sa perversion maladive, qui m'a fait totalement sortir de mes gonds.
Mme Viviane B. est une assistée, qui passe son temps à faire des procès (d'intention, puis des vrais) au reste du monde. Son ex-mari (qui l'a fait interner d'office dans un grand hôpital psy parisien) en sait quelque chose, ses ex-employeurs aussi.
Elle s'emmerde en ce moment, alors elle voudrait garder le Timinus toute la journée, l'emmener au catéchisme, lui donner des polyvitamines (car elle pense que, comme ses propres enfants, Timinus est tout carencé. Tu parles, il est gaulé comme un moustique, il bouffe comme un chancre), voire venir habiter chez moi pour s'en occuper encore plus souvent.
Mme Viviane B., à notre 1ère rencontre (il y a environ un siècle, un des déjeuners les plus dégueus de ma vie, avec des trucs carbo à l'extérieur et crus ou encore congelés à l'intérieur) a fait cette géniale sortie, rien que pour moi : "Franchement, moi je ne comprends vraiment pas ces gens qui n'ont pas de religion !". Voilà, j'étais classée infréquentable d'emblée. Evidemment, j'aurais du me barrer (je suis une spécialiste : j'adore quitter les repas telle une diva outragée, et je fais ça très bien, on vous le confirmera), et je regrette de ne pas l'avoir fait (Ah, l'amour vous fait faire de ces choses !).
Mme Viviane B. était affublée d'un petit frère, divorcé dans des conditions cataclysmiques, qui est allé buter son ex-femme sur son lieu de travail avant de s'occire lui-même. Après cet épouvantable drame, j'avais suggéré à mon ex qu'il fallait peut-être en parler à un psy par exemple, et il m'avait répondu que ce genre de choses arrivait "dans toutes les familles".
Je pourrais continuer comme ça pendant des pages et des pages, mais inutile de gaspiller mon énergie (et la vôtre par la même occasion).
Inutile non plus de vous apitoyer sur le sort de mon ex, il entretient sa névrose comme les anglais bichonnent leur gazon.
Finalement, la seule chose qui me reste à faire, c'est de te souhaiter bon courage Linda, bonne continuation, et surtout, bienvenue dans ce cloaque familial !!!!!
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Posté par Lydia M. le 14.8.03
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Sale temps pour mourir
Pour ceux qui n'auraient pas suivi ou qui habiteraient dans un igglo, je vais faire un très bref rappel : il a fait très chaud, comme qui dirait, un genre de canicule, qui a occupé tous les esprits, et m'a permis de faire la conversation à des gens à qui je ne parle jamais d'habitude.
C'était chouette, on était solidaire, on transpirait et on souffrait à l'unisson...Une aubaine pour des tas de gens, et notamment pour les médias, qui ont pu occuper sans problème tous leurs stagiaires d'été. A un moment, mes amis les cafetiers-débitants de boissons ont même eu un sujet rien que pour eux, pour se plaindre de la gratuité du verre d'eau, accusée d'être à l'origine d'une surcharge de travail pour leurs garçons de café.
Tout plein de gens sont morts, terrassés par ces températures barbecuesques : au début, on nous a dit quelques dizaines, une bagatelle, et puis là, il semble que ce soit l'hécatombe. C'est tellement l'hécatombe que notre pays déborde de cadavres, dont on ne sait que faire. Il paraît même qu'on a demandé à certaines familles de garder leurs morts chez eux.
Plein de pauvres vieux surtout, qui oublient de boire, ou ne peuvent parfois pas aller jusqu'au robinet. C'est vrai, qu'en prenant de l'âge (beaucoup), on peut oublier de boire quand on a soif, si tant est que l'on se rende compte que l'on a soif. Ma grand-mère, sur ses très vieux jours, quand elle commençait à partir dans la 5è dimension, prenait 4 petits déjeuners de suite, incapable de se souvenir qu'elle avait déjà mangé.
Cette canicule aura permis à notre ministre de la Santé de s'apercevoir qu'une partie non négligeable de la population française est désormais composée de personnes de 70 ans et plus. Allez, pour le plaisir, la citation de Mattéi : "Les chiffres seront importants, ils seront même très importants (...) L'ampleur des chiffres peut surprendre. Elle s'explique par une canicule exceptionnelle à la fois par le niveau des températures et par un phénomène récent qui est l'allongement de l'espérance de vie". Mattéi nous livre donc deux infos capitales : lorsqu'il y a canicule, les températures sont élevées, et l'allongement de l'espérance de vie est un phénomène récent, connu des démographes depuis une dizaine de jours.
Je me demande combien Mattéi a pris de petits déjeuners ce matin...
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Posté par Lydia M. le 13.8.03
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Jubilation
Cette canicule est un scandale !
C'est vrai quoi, mais que fait donc le gouvernement ? Et que fait la police de Nico pour repousser les assauts du méchant soleil ?
Qu'attend-donc Raffarin pour installer des ventilos géants au-dessus de Paris et pour expliquer aux gens que quand il fait très chaud, il faut boire, plutôt de l'eau, et fraîche si possible ?
Et pour une fois, ce n'est pas de la faute des immigrés (encore que, faudrait voir), ni des socialo-communistes !
PS : malgré les 40°C, un type s'obstine à vendre des épis de maïs grillés à l'entrée du métro (où il doit faire un bon 60°C !) près du joli travail (où la clim ne fonctionne pas s'il fait trop chaud, un comble !). Désolée, mais je préfère les marrons chauds !
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Posté par Lydia M. le 7.8.03
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Je tiens toujours mes promesses
"Un grand classique pour les dîners impromptus entre amis"
Cette "meule italienne", permet de "couper les parts de pizza sans bavure". C'est la roulette à pizza, vue par Men's Health.
Je me méprenais donc sur les utilisateurs possibles de cet accessoire culinaire : je pensais qu'il s'agissait d'une poignée de ménagères de plus de 50 ans (plus moi), qui assiste parfois à des réunions Tuperware...Que nenni !
Il semblerait que la roulette soit un must chez ces Messieurs, peut-être un moyen supplémentaire d'affirmer leur virilité ou un attribut du pouvoir, ou encore un signe de réussite sociale (ou les trois à la fois).
En tout cas et toujours d'après Men's Health, la roulette à pizza est un accessoire indispensable sans lequel leur batterie ne serait pas "branchée pour se mettre aux fourneaux sans avoir l'air tarte".
Donc, si tu n'en as pas, tu es un homme mort socialement, une larve démodée, sans couilles (oui, je sais j'ai dit "couilles", et alors ?), couvert de honte et de ridicule, alors cours, va chercher bonheur, va !
Moi j'en ai une, mais pour l'instant, il ne s'est rien passé !
Avec ça, je te promets, tu les emballes toutes (ou tous)
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Posté par Lydia M. le 4.8.03
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Quelques questions cruciales
En ce moment, je me pose des questions cruciales, essentielles, et je sais que l'absence de réponses à celles-ci m'empêchera de trouver le sommeil.
Alors, oui, j'ose aujourd'hui les poser et m'en remets à vos lumières chers lecteurs :
Où Denis Brogniart passe-t-il ses journées pendant Koh-Lanta, qui lui repasse ses chemises, et pourquoi ne transpire-t-il pas ?
Comment font les filles (de Koh-Lanta) pour ne pas avoir de poils aux jambes ?
Quelles personnes de moins de 60 ans utilisent encore des mouchoirs en tissu (à part un collègue ou deux) ?
Pourquoi mon ex part-il en vacances avec le Timinus à l'autre bout de la France en voiture, le jour le plus chargé de l'année ?
Pourquoi fait-il 65° dans les rames de la ligne 4 du Métro ?
Pourquoi les chtinenfants se gondolent-ils autant en entendant "crotte de nez" ?
Pourquoi les gens emmènent-ils les bijoux* de leurs ancêtres dans leur caravane ?
Que fait-on du sable de Paris plage quand c'est fini ?
Qui a inventé la roulette à pizza ?
Ne me laissez pas dans l'ignorance, je vous en supplie !!!**
* les incendies, ça les fait fondre
**mais n'allez tout de même pas imaginer que c'est fini. A suivre, bien sûr !
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Posté par Lydia M. le 1.8.03
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29 mois
Mon joli métier à moi, celui que j'exerce quotidiennement là où vous savez, c'est de compter des trucs, et d'écrire des commentaires brillants sur le pourquoi du comment de ces évolutions chiffrées, dont, je dois misérablement l'avouer aujourd'hui, je n'ai cure. Je sens poindre en vous l'étonnement : "Tiens, mais alors, cette pauvresse est comptable ?".
Stop !
Je ne suis ni comptable, ni informaticienne, ni vendeuse d'encyclopédies ! Non, à ce qui fut le Stalag 17, mon joli métier est "d'appuyer sur des boutons" (dixit mon employeur. Je profite de l'occasion pour lui rendre un vibrant hommage et, surtout pour le remercier, car il paraît que je ne suis qu'une ingrate, et que plein plein de gens au chômage pourraient prendre ma place, alors que je n'ai qu'à me la boucler, d'autant que je suis moins méritante que les autres et que je travaille moins qu'eux).
Tout ça pour dire que j'entame mon trentième mois de célibat absolu (en plus bronzée que le précédent !).
No comment !!!!!!!!!
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