Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
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     Posté par Lydia M. le 11.1.04

Voyage au bout de l'enfer ?

Je ne vais pas revenir sur nos fameuses vacances de l'amour et de l'hystérie, si bien décrites par M. PaCamoureux...
Non, je vais juste me contenter de vous narrer notre très très long retour à la réalité.

Tout était réglé comme du papier à musique, avec une minutie quasi-helvétique (voire carrément germanique)...A 16 heures, un gentil monsieur devait passer nous chercher pour nous convoyer fort ordinairement ma foi, jusqu'à l'aéroport pour y prendre ce fameux gronavion, prévu pour décoller à 19 heures.
A 16 heures pétantes (dont l'un des synonymes est proutantes, dans le vocabulaire très élaboré -mais connu de tous les vacanciers qui se sont trouvés, pour leur plus grande joie, à moins de 2 mètres de nous - de notre joulie pitite colonie de vacances), le gentil monsieur, tout de même vaguement beauf sur les bords, mais pas si mal fait de sa personne au demeurant, arrive, charge nos valises (les 12 de Mme Lafolle, celle du PaCamoureux et la mienne), et das ist parti mein Kiki !

Je passe sur le trajet à l'aéroport, d'environ 45 minutes, pendant lesquels le quasibeauf et Mme Lafolle s'entretinrent abondamment de mécanique et des vicissitudes du climat tropical.

A l'aéroport, nous constatâmes, non sans une certaine inquiétude, que la queue (et pour une fois, je ne suis pas grossière) pour l'enregistrement des bagages, avoisinait le kilomètre, se faufilant entre les cabines téléphoniques, le bar, les toilettes, et se terminant dans le parking...Bah, allez, on est en vacances, on peut bien attendre 5 minutes, c'est une microqueue de rien du tout, ça, non mais des fois !
Une heure après, nous avions progressé de 10 centimètres, et nous étions fait passer devant par 15 personnes, qui nous expliquaient avec le sourire que c'était très mal de gruger dans les files d'attente : notre enthousiasme commença alors à, comment dire, décliner légèrement...
Surtout que l'avion devait désormais décoller à 21h30 (de toutes les façons il restait encore 99,99% des passagers à enregistrer).
Et là, tout à basculé dans le grand n'importe quoi : le nouvel horaire de l'avion, annoncé par téléphone arabe, était 23h30...Et puis finalement, toujours par le même canal, nous apprîmes que le décollage était programmé à...5h30, cette information capitale n'étant affichée en police 2 que sur les petits écrans à côté des comptoirs d'enregistrements, qui, compte tenu de notre progression en mode escargot somnambule, se trouvaient encore très très loin de nous.
Pendant ce temps, Mme Lafolle commençait à déjanter totalement : pour faire diversion, je fis quelques exercices de stretching, tout en lisant une tribune (nulle) de Alain Touraine sur la laïcité (on en revient toujours au sujet récurrent de nos vacances, ispice di counasse !).

A 19h30, nous enregistrons enfin notre tonne et demie de bagages, et la dame nous donne un bon pour aller passer une partie de la nuit (jusqu'à 3h30) dans un hôtel, où des cars nous emmèneront.
Avec leurs indications pourries nous nous tapons l'aéroport en long et en large, avant de tomber sur la bonne personne, qui nous mène à un car presque plein, où un affreux mi-portion pervers barbu propose de me prendre sur ses genoux pendant le trajet (ai pas répondu, sinon, aurais pas pu me retenir).
A 20h00, nous arrivons dans un très bel hôtel : même en attendant à la réception, des enfoirés trouvent le moyen de nous enfler, et nous passent devant.
A 20h20, je découvre ma chambre, d'une superficie d'environ 60 mètres carrés, avec deux lits, la clim, une baignoire, un minibar, 20 chaînes de télé, et vue sur la mer (192 euros)...L'hallucination continue.
Nous partons dîner, avec pour objectif unique de se coucher à 21 heures. Après avoir avalé une minitranche d'espadon pour moi, et une énorme assiette de spaghettis bolognaise pour PaCamoureux (qui n'avait pas encore commencé sa diète), nous rejoignons nos chambres, non sans nous être paumés dans un dédale de couloirs tropicaux...

A 21h15, je suis au lit...Soulagement...

Quand soudain, je crois entendre des coups de tonnerre, un rugissement issu des ténèbres, je pense même à un ouragan : mais que nenni, le jeudi soir à l'hôtel Créole Bitch (je préfère l'écrire comme ça), c'est soirée tambours et rythmes africains au bord de la piscine olympique...
Je finis par m'endormir, malgré cet affreux tapage nocturne...
Réveil à 3 heures : pas de temps perdu à me demander ce que je vais mettre, puisque ma valise est dans l'avion...Douche dans le coma, et je passe prendre le PaCamoureux, qui n'est pas non plus en grande forme. Quelques mètres plus loin, nous entendons les hurlements de Lafolle, qui a du coffre même en pleine nuit.

Arrivés à la réception, on nous apprend, l'air de rien, qu'en fait notre avion décollera à 7 heures, et que l'on passera nous chercher à 5h, au lieu de tout de suite...Là, le PaCamoureux et moi on se met à enrager, en pensant à ces 2 précieuses heures supplémentaires de sommeil qui nous ont été subtilisées.
La réception de l'hôtel devient un camp de romanos, et j'essaie de dormir sur un fauteuil en béton (le bois exotique c'est joli tout plein, chaleureux, mais, je confirme, ça fait très mal aux fesses).
A partir de 5 heures, des cars, conduits par des types aussi aimables que gardiens de camps de concentration, arrivent au compte goutte. Le PaCamoureux et moi n'arrivons pas à monter dedans, alors on retourne s'asseoir sur un piti banc (toujours en béton), en assistant au lever de soleil...Tout à coup, je commence à flipper sérieusement car je ne vois plus personne, et je me demande si ils ne nous ont pas oublié...
Arrive un peu plus tard un car, le dernier, car ils s'étaient en effet aperçus à l'aéroport qu'il manquait une cinquantaine de personnes, dont nous. En entrant dans l'aéroport, une dame me dit de me dépêcher (un comble), car l'avion n'attend plus que nous pour décoller (pas le temps de l'insulter, dommage).
Evidemment, quand tu arrives parmi les derniers dans ce genre d'avion, tes bagages à main deviennent des bagages à genou, car les coffres sont pleins à ras bord...
Le commandant de bord prend ensuite le micro et nous explique longuement pourquoi nous avons plus de 12 heures de retard. Au passage, nous apprenons que ce Monsieur à la voix charmeuse est arrivé la veille à Pointe à Pitre et que la réglementation oblige à un temps de récupération de 12 heures : il a donc dormi au moins 9 heures, et nous 5...(en même temps, c'est lui qui conduit). Il nous dit aussi que l'on va attendre encore un petit peu car il manque un certain M. Curry, et que tant qu'il ne sera pas là, on ne pourra pas partir...
Il était moins une pour M. Curry, sa valise étant sur le point d'être virée de l'avion (et lui aussi, Ava Ducon !)...
Tout le monde est là, allez on se casse. Nous n'y croyions plus !!!

Les 7h15 de vol sont passées comme une lettre à la poste.
Forcément, comparées aux 13 heures de calvaire qui avaient précédé !!!

Sinon, ces vacances, c'était super !