Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
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Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 14.9.04

Billet d'humeur : de l'intangibilité de certaines attitudes de la gent masculine dans les soirées mondaines
Ou
Ils n'ont pas les yeux dans leurs poches

Quand on va quelque part, dans un lieu un tant soit peu fréquenté, en compagnie d'un homme, ce qui frappe, c'est sa capacité à avoir les yeux rivés sur les autres femmes, et ce quel que soit le stade de maturité de la relation que l'on peut voir avec ledit garçon...

C'est plus fort qu'eux, beyond their control, ils ne peuvent pas s'empêcher : les plus hardis d'entre eux sont capables de t'en parler, ce qui peut être quand même très agaçant, tandis que les plus fourbes ne peuvent que regarder furtivement par dessus ton épaule (qui a, en général, l'avantage de ne pas leur boucher le paysage).

Pourtant tu aurais envie qu'il te dévore des yeux, et qu'il te chuchote des mots doux (ou licencieux selon ton degré d'alcoolémie) à l'oreille, au lieu de mater le cul de la voisine.

Même les plus amoureux sont capable d'une telle cuistrerie : ça fait partie de leur patrimoine génétique. Ils ne le font pas nécessairement avec l'intention de te rendre jalouse ou de te vexer (à part mon ex, pour me faire chier, mais quoi de plus normal après tout, dans un couple en déliquescence)...
Donc, la plupart détaillent par le menu les autres femmes, en commençant par l'essentiel : les mensurations...Ils s'attardent bien évidemment sur les pièces essentielles de l'anatomie féminine, jaugent ensuite l'étoffe qui l'entoure, et terminent par le visage.
Ils le scrutent à la recherche de l'étincelle, le truc qui pourrait faire qu'ils te plantent là comme ça, sur le champ, parce que la donzelle leur a rendu la pareille, et qu'elle avait l'air BIEN plus intelligente que toi, oui toi, là, la pauvre gourde, bizarrement fagotée dans ta petite robe en soie (personnellement, dans la mienne, j'ai VRAIMENT l'impression d'être une nageuse est-allemande en robe de cocktail).

Tu finis bien sûr toujours par te demander ce qu'il fabrique avec toi...Tu te demandes aussi finalement s'il t'aurait quand même remarquée si tu n'étais pas arrivée avec lui (ce qui n'est pas absolument certain), et pourquoi, comme dans une pub pour Mon chéri, il ne te dit pas que malgré tout, c'est toi la plus jolie, que tu es resplendissante et que les autres n'ont qu'à aller se rhabiller...

Mais, il ne te le dit JAMAIS, ce serait trop FACILE. Et puis, avoir un gars agrippé à toi, qui te tient la main, qui te regarde avec des yeux de veau ou de réfugié boat-people affamé, c'est flatteur 5 minutes, et ensuite, ça devient crispant à force.

La vie n'est donc pas une pub pour Mon chéri.

A la réflexion, j'aime autant (en plus, c'est dégueu les Mon chéri).


PS : il peut avoir parfois l'outrecuidance de te reprocher de mater les autres mecs ("Ah ben vraiment j'vois pas c'que tu lui trouves à celui-là, avec sa veste à la con et sa chemise de gars qu'assume pas un cachou !"). Ceci nécessite tout de même qu'il te surprenne en train de le faire, et par là-même, qu'il te regarde : sois donc tranquille, tu peux y aller, il n'y verra que du feu !!