Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 13.12.04

Spleen (et pas idéal) du lundi

En attendant d'écrire mes fameux "Monologues du vacherin", dont je n'ai encore strictement aucune idée du contenu, mais qui s'apparenteront probablement à des digressions laitières et fromagères, je suis strictement incapable en ce morne et glacial lundi matin d'avoir une pensée cohérente et positive...

La semaine précédente, fort arrosée, m'a seulement permis de conclure que l'irish coffee, certes, ça réchauffe là où c'que ça passe, mais c'est très indigeste.
Et comme ça reste composé à 90% de café, ça empêche de dormir.
En dehors de ces constats éthyliques et digestifs, qui, soyons honnêtes pour une fois, n'intéressent à peu près que moi, je me suis aussi aperçue que l'amitié entre C. et moi est jalonnée par les occasions manquées.
D'où probablement le fait que nous soyons encore amis aujourd'hui (je ne reviendrai pas sur l'amitié hommes-femmes, les fucking friends, etc).
Donc, pas d'histoire de doigts entre nous.
Rien. Nada. Ceinture.
Cette non concrétisation, volontaire ou fruit du hasard, mais quand même assez ambiguë, nous permet lorsque nous nous voyons, pas souvent car il habite loin, de retrouver instantanément une proximité et une complicité que je n'aurai peut-être jamais avec un amant, si j'en ai à nouveau un un jour (enfin plus d'un jour je veux dire).
Sinon, et même si ça n'a strictement rien à voir, mais je suis ici chez moi, alors je dis ce que je veux (parce que je le vaux bien ?), il faut aussi se rendre à l'évidence : la campagne, c'est dangereux.
On peut y croiser le chemin de tordus, qui adorent occire les jeunes femmes, puis les faire à moitié carboniser, avant de les balancer dans des puisards, et enfin se louer des pelleteuses pour éliminer les indices gênants.
Et aussi, il ne faut pas prendre d'auto-stoppeurs, car on peut embarquer Francis Heaulme, qui ne supporte pas d'entendre les gens crier et les tape à mort. Ensuite, il regrette un peu...
Ce qui me rassure au fond, c'est que je n'ai ni maison de campagne, ni voiture...
Enfin, nous sommes bien en décembre, il fait froid, il y a des gens qui dorment dehors sur des bouches d'aération, et comme tous les ans, je me sens plus que jamais immobile, comme statufiée au milieu de cette frénétique course aux cadeaux...
Et, je ne fais que regarder la foule qui s'agite...
Et je finis, comme si souvent, par me demander ce que je fous là...
Alors, pour aller parfaitement avec la nostalgie de ce lundi, une petite chanson* de circonstance, rien que pour vous :
Silver light
Silver light
From a silver moon
An empty bed
An open book
And from the window
I watch
Passers by
Pass by
Comment ça, je vous fous le bourdon ?
*Piers Faccini, "Leave no trace", c'est le nom de l'album...et c'est...euh...de la musique comme j'aime, en tout cas en ce moment...
Et je suis prête à l'épouser s'il me le demande gentiment...D'ailleurs si quelqu'un avait son numéro de téléphone, je lui en parlerais directement...




Joli, mais burp, beurk, enfin à consommer avec modération...
Enfin, c'est sûrement parce que j'ai perdu l'habitude de boire de l'alcool...