Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
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So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 5.4.05

Lamentable
(et je pèse mes mots ?)

Comme je le disais justement hier, j'ai encore matière à découvrir combien l'homme peut être surprenant (et consternant).
Les surprises sont, en ce qui me concerne (mais je n'ai pas perdu tout espoir que ça puisse un jour changer, puisqu'il paraît que ça ira mieux l'année prochaine) et de manière générale, mauvaises (un chocolat pourri dans la boîte, voire la boîte entière à foutre au panier).

Inutile de revenir sur cette récente et absurde rupture sous le soleil, dont tu auras compris, ami lecteur, qu'elle m'a très très légèrement mise K.O.

Voici donc une liste, probablement (et malheureusement) non exhaustive de quelques règles de base à respecter pour bien réussir sa relation (ou plutôt sa fin de relation) avec une femme, quand on se prétend être un garçon honnête et bien élevé, limite chevalier blanc, aussi pur que le jour qui vient de se lever.

Appelons ça plus prosaïquement les règles élémentaires du savoir-rompre :

Règle n°1 : on n'offre pas à la dame un livre à l'usage des amoureux (du genre le guide "Où s'embrasser dans Paris") le vendredi, pour rompre le dimanche qui suit. On n'évoque pas non plus, le samedi (le lendemain dudit vendredi et la veille du fameux dimanche) le fait que le bonheur de la dame en question est une chose très très importante, voire primordiale.

Règle n°2 : on ne fonde pas son argumentation principale de rupture sur un cauchemar.

Règle n°3 : on ne demande pas pardon à la dame pour la douleur occasionnée, tout en relativisant simultanément avec un "mieux vaut que ce soit maintenant que dans 6 mois".

Règle n°4 : on ne rembourse pas d'un montant avoisinant le montant total des deux places de concert que la dame, sous le coup d'une impulsion bien compréhensible, avait renvoyées par la poste au monsieur. Il est recommandé de faire l'addition correctement, afin de rembourser les deux à la dame, à l'euro près, car celle-ci, se demande qui a pu profiter de la seconde place et sinon, si le monsieur ne l'aurait pas revendue (avec une marge bénéficiaire ?). De plus, on n'envoie pas de liquide par la poste, c'est grotesque (et comme il y a trop pour une seule place, doit-elle lui rendre la monnaie ? En même temps, il n'y a pas assez pour deux places, doit-elle lui réclamer le reste ?).

Règle n°5 : on évite donc d'écrire très maladroitement et de manière totalement inappropriée, voire indécente, ceci : "Bonjour Lydia, j'espère que tu vas bien et que tu penses à profiter du soleil. Biz. F."

(Règle n°5 bis : dans la mesure où on a renvoyé une somme, disons, aléatoire, idéalement, on devrait écrire un mot d'accompagnement de ce genre :"Tu trouveras ci-joint 50 euros, correspondant approximativement au montant des deux places de concert. Prends bien soin de toi. F." Même si c'est légèrement bancal, c'est toujours mieux que de parler du soleil, et de mon état, qui lui, est loin d'être brillant. Pourquoi ne pas causer jardinage ou référendum tant qu'on y est ?).

Comme quoi, même quand c'est pathétique, on peut donc encore faire pire (si, si).
Et dans ce cas, ça devient juste LAMENTABLE.



(et au moins, ça a l'avantage pour moi d'être on ne peut plus clair. Comment avoir des regrets dans ces conditions ? Et puis merde, c'est vrai, je ne suis jamais contente : je voulais de ses nouvelles, ben j'en ai eu tiens !!!)