Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

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(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 3.4.05

Let it be

Oui, qu’il en soit ainsi, je n’ai rien de mieux à faire que de penser ceci…du moins en théorie.
Evidemment, ce n’est pas si facile, car mon esprit tortueux (et torturé en ce moment) a tendance à ne pas se laisser faire comme ça.
Tout ça pour dire que le grand soleil de ce dimanche (décidément, les dimanches sous le soleil et moi, on est un peu fâché ces temps-ci) ne m’incite pas à la gaieté, ni à la légèreté, ni à l’optimisme, ni à quoi que ce soit de positif : impossible de voir la vie en rose.
Pourtant, j’ai nettoyé mon balcon, ressorti les géraniums (oui, j’ai des géraniums, plein de gens ont des théories ou un avis sur les géraniums, pas moi. Il y a toujours quelqu’un pour te dire que les tiens sont moches, ou que c’est plus joli en blanc, ou lierre. Bref, moi je m’en tape pour une fois, j’ai tout bêtement des géraniums).
Ca veut donc dire que l’été n’est pas si loin, avec son lot de barbecues sur un autre balcon, de siestes le lendemain de soirées agitées, de robes en lin qui s’ouvrent par devant…
Ca devrait me redonner du baume au cœur.
Et bien non.
J’ai beau essayer, je n’y arrive pas (et puis j’écoute Cali en boucle, on a vu plus gai, mais cette chanson, elle déchire grave sa race).

Pourtant, en apparence, j’ai presque tout pour ne pas me laisser submerger par cette angoisse lancinante : un merveilleux petit gars de 6 ans et demi dont les yeux brillent, un boulot où je ne suis pas si mal, des vrais amis…
Presque tout seulement.

Il me manque un truc, c’est évident.
Alors je m’accroche, je me cramponne à mes petites histoires qui ne valent sûrement pas grand chose, mais qui me permettent, comme le dit mon amie A. (ma future ex-voisine ?) de m’endormir en pensant à quelqu’un.
Parce que je n’ai rien d’autre.
Comme une midinette, à chaque fois, je me dis qu’il reviendra, comme dans un téléfilm de seconde zone ou un roman à l’eau de rose, qu’il m’écrira une lettre d’amour enflammée, qu’il m’enverra des fleurs en me demandant pardon, qu’il m’appellera, qu’il me recontactera, et pas juste pour s’assurer que je vais bien ou me demander comment me rendre ces conneries de boîtes hermétiques ou un DVD que j’ai laissé chez lui (parce que j’ai eu la faiblesse de croire que j’y retournerai pendant quelques temps encore).

Hier je suis allée lire, écouter de la musique, prendre le soleil au jardin du Luxembourg.
C’était agréable.
Mais…je me suis sentie aussi libre que vertigineusement seule.
Et puis, je me suis aussi dit que ce 2ème enfant que j’aurais tant voulu avoir, ben, il allait peut-être falloir faire une croix dessus.
Ma solitude, je ne l’ai pas choisie, désolée (même si parfois, c’est pratique, on peut s’épiler tranquillement, ou juste bouffer un yaourt au dîner parce qu’on a pas envie de préparer quoi que ce soit).

Plutôt seule que mal accompagnée, c’est ce que je m’entends dire.
C’est certain.
Mais combien de temps encore ?
A me demander quand, mais quand putain ?

Alors, justement, c’est quand le bonheur ? C’est quoi au fait le bonheur ?