Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

Avant j'écrivais là :
Paris15.fr
Film à voir

Souvent je traîne par là :
(Suisse mais) Bon pour ton poil
So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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     Posté par Lydia M. le 27.5.05

The travelling abroad Mme Messante is back

Ben oui quoi.
J'étais pas là.
J'étais en déplacement.
A Vienne.
Pas Vienne dans l'Isère (je rectifie car dans une version précédente, j'avais eu l'outrecuidance de situer Vienne dans la Drôme, provoquant ainsi les foudres de ce monsieur) hein, Vienne en Autriche, là où vivent les naz...pardon, les autrichiens.
Je suis partie dimanche dernier aux aurores, avec (regrets et) moult bagages d'executive woman prêtés par cette personne-ci.

Plusieurs épreuves jalonnèrent ce périple de trois jours.

La 1ère épreuve pour mes nerfs a consisté à mentir comme une arracheuse de dents à la dame qui me demandait si je n'avais pas de pince à épiler dans mes bagages qui voyageaient en cabine.
La 2ème, à passer les deux heures de vol avec un collègue, sympathique et fort gentil au demeurant, mais majoritairement casse-couilles et parfois malodorant (et un peu sourd aussi).

Mais ce qui m'attendait ensuite était pire.
3è épreuve, et pas des moindres : la bouffe autrichienne.
Il semblerait que le régime alimentaire de ce peuple soit composé d'aliments adipeux, féculents, et chocolatés, le tout surmonté de crème fouettée ou roulé dans la chapelure.
Après le cocktail de bienvenue du dimanche soir, où mes collègues ont essayé de me faire bouffer d'immondes toasts au boudin, nous sommes allés au restau, où je commandais, pour faire couleur locale, une saucisse dite de Berne, sa moutarde à l'oignon et ses frites (c'était ça ou des lentilles avec des oeufs au plat par-dessus).
La saucisse de Berne, c'est une saucisse genre Francfort, emballée dans une couche de lard, et avec, intercalé entre le lard et la saucisse, du gruyère.
Ce n'est donc ni gras, ni salé.
Et trempé dans la moutarde à l'oignon, c'est encore meilleur.
Jusqu'au mercredi, la plupart des repas, pris pourtant à l'hôtel Hilton (because I worth it) fut un challenge difficile à relever.
Les gentils organisateurs du colloque qui justifiait cette expatriation provisoire dans ce pays tellement...accueillant, avaient pensé à tout : un repas typique dans une guinguette...
Une avalanche de charcutaille et d'escalopes panées, dans un décor genre la maison de Heidi, avec d'immenses gretchens (sans les macarons) aussi aimables que des kapos.
La seule parade que nous trouvâmes : picoler, encore et encore...
Autant dire que je n'ai pas été très digne...

La 4ème et dernière épreuve fut pour moi de faire une présentation devant 200 personnes, dont la plupart étaient supposées connaître beaucoup mieux que moi le sujet sur lequel je me suis exprimée. Un succès total : j'ai été meilleure là qu'au restaurant...(en même temps, c'était pas compliqué...).

Sinon, là-bas, j'ai vu, entre autres choses merveilleuses, ceci :


Le baiser, de Klimt

Et ça, et les oeuvres de Schiele, ça fait oublier pas mal de choses (y compris qu'on a l'estomac sens dessus dessous...). Ce qu'on pourrait grossièrement résumer par : le triomphe de l'art sur le lard.

(oui, je sais, ça craint, mais si tu es là ami lecteur, c'est que tu en veux encore. Donc, en voici en voilà !!).