Instantanés

"Putain, ce briquet autrichien, c'est pas un briquet, c'est un lance-flamme !" (Votre serviteuse, fin d'un dîner arrosé dimanche soir, avec les zamies).

"C'est toi qui m'a fini mon verre ? Non ? Ah, merde alors, ça veut dire que ces verres sont poreux : ils se vident à une vitesse, c'est fou non ? Il faut peut-être que je les rapporte au magasin !" (Votre serviteuse, début, milieu et fin de repas avec zamis compatissants, et imbibés).

-Vous désirez ?
- Euh...des lunettes ! (Votre serviteuse, chez l'opticien, extrait n°1)

- Vous ne mettez pas vos lunettes pour conduire ?
- Ben, non j'ai pas de voiture ! J'ai juste un badge de télépéage magique pour ne pas payer les notoroutes. Et pi, ptêt bien que je vais quand même m'acheter un petit sapin désodorisant pour accrocher au rétroviseur invisible, de ma voiture que je n'ai pas. (Votre serviteuse, chez l'opticien, extrait n°2).

35° : la température, hier après-midi, dans mon bureau.

Hier, au détour d'un zapping de fin de soirée, sur Bloomberg (la chaîne qui fout la gerbe, à cause des machins sur le cours des actions qui défilent sur l'écran dans tous les sens) : un mec cause de je ne sais quelles tendances boursières, quand j'entends un téléphone vibrer, assez fort. Ce n'est pas le mien (de téléphone, et encore moins de mec), puis ça sonne, une bonne sonnerie pourrie (dans le genre de la mienne). C'était le téléphone du monsieur en train de se faire interviewer. Il n'a pas répondu, quand même ("j'peux pas te parler, j'suis en train de passer sur Bloomberg !").



Burp...Gaston, y a l'téléphon qui son...