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Mes France-Brésil
Posté par Lydia M. le 28.6.06
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1986 : dans un troquet à Saint-Malo, avec ma soeur. De la bière parterre. Il pleuvait en Bretagne. 1998 : chez ma grande copine Cathy (au sens propre et au sens figuré). Enceinte de 7 mois (une partie du chemin de retour à pied, flippante car la foule était survoltée et grouillante). Une autre vie. 2006 : le prochain. Encore une autre vie. La mienne, celle de maintenant, qui me va si bien. (je t'aime)
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Gnagnagnagnagnagnagna...
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...et viva l'Espana !!!!!
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Ragnoutes : 1 - Lydia : 0
Posté par Lydia M. le 27.6.06
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Ouais, chuis un peu bizarre aujourd'hui. Je fais des trucs que je devrais pas faire, je vais lire des machins que je ne devrais pas lire et qui me font flipper ma race, j'ai des pensées négatives. Hypersensibilité et yeux cernés. Migraine et vaine jalousie. Il est temps que j'aille me coucher, pour retrouver ma quiétude. Sinon je vais être éliminée en huitièmes de finale. Ce serait ballot quand même.
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Infirmière
Posté par Lydia M. le 22.6.06
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Y a d'la joie ! Bonjour bonjour, les hirondelles ! Y a d'la joie, dans le ciel par-dessus le toit. Y a d'la joie, et du soleil dans les ruelles, Y a d'la joie, partout, y a d'la joie.
Tout le jour, mon coeur bat, chavire et chancelle. C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi. C'est l'amour, bonjour bonjour les demoiselles. Y a d' la joie, partout, y a d' la joie.
Un message d’encouragement à mon homme que j’aime, qui n’est pas au mieux. Je fais en sorte d’être ici fidèle à mon adage favori : « je ne suis pas inquiète ». Mais bon, quand même, je préfère nettement quand tu vas bien, tu vois koi, ouech, trankil.
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Les bleus me font voir rouge
Posté par Lydia M. le 16.6.06
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(post sérieux ou presque, à caractère footballistique)Mon emploi du temps chargé du moment ne m'avait pas encore permis de te livrer ici, ami lecteur mes impressions sur le match France-Suisse...enfin, si on peut appeler ça un match...disons, la chose qui a eu lieu mardi soir. Après une journée éprouvante à tenir un stand sur un salon non climatisé (mardi, rappelle-toi ami panamien, il faisait 35°C, et l'atmosphère était irrespirable), puis à faire bonne figure lors d'un rendez-vous dans un cabinet ministériel, non climatisé lui aussi, je suis ENFIN rentrée chez moi, epuisée mais enthousiaste à l'idée de voir nos bleus se défaire des helvètes... Je pensais naïvement assister à une formalité, rythmée, rapide, technique, etc... Ben tiens. Tu parles Charles. J'ai vu des gars à la ramasse, incapables de courir et de se faire des passes correctes, sans inspiration, et pire, sans envie. A essayer vainement de construire de fausses attaques. De derrière mon écran, et à des centaines de kilomètres de là (des milliers à en croire les commentateurs, toujours objectifs : pour un peu, on avait l'impression que le match se jouait en zone tropicale), j'ai ressenti la tension et l'ambiance de chiotte régnant dans l'équipe. J'ai découvert à la reprise de la seconde période que Wiltord était encore sur le terrain : le hic, c'est que je n'avais même pas vu qu'il était là ! J'ai pesté en voyant un Zidane carbonisé, mais qu'on laisse en seconde période, parce que quand même c'est notre Zizou, alors on ne peut pas se permettre de le faire sortir, malgré le nombre de ballons perdus (et je ne cause pas des chutes incessantes). Zidane est un demi-dieu, voire un dieu : donc Zidane ne sort pas, si mauvais soit-il. Vers la fin, trop tard, quand Domenech se décide à faire des changements, on se retrouve avec 3 milieux de terrain, ce qui, manifestement, ne sert à rien. De toutes les façons, il n'y a personne ou presque devant. Ribéry, qui aurait pu être providentiel, rentré peut-être trop tôt, sort, éreinté... Il faut se rendre à l'évidence : il y en a parmi eux qui sont en bout de course, et cette coupe est forcément pour eux la coupe de trop (et oui, la coupe est pleine !). Du trop, il y en a ailleurs aussi : trop d'argent probablement pour des joueurs blasés, qui ne sont d'évidence plus intéressés par l'enjeu sportif de cette compétition. Après cette piteuse prestation, arrive le temps des explications : terrain lourd (comme dans Astérix aux jeux olympiques), températures élevées (gênantes exclusivement pour les organismes de nos joueurs), condition physique...c'est tout juste si on ne nous a pas expliqué que c'était à cause de la nourriture (bon, je me retiens quand même de faire un commentaire germanophobe et je reconnais qu'on aurait pu avoir un début d'explication) ou du sens du vent... Devant un tel déferlement d'incompétences et de mauvaise foi, je me rabats sur les autres matches de la compétition, qui heureusement permettent d'oublier un spectacle aussi navrant. Enfin, on ne tire pas sur une ambulance : je leur laisse encore une chance. Mais qu'ils se méfient, car les coréens risquent de courir plus vite qu'eux. Enfin, de courir tout court, car nos joueurs ont laissé leurs jambes et leur gnaque au vestiaire.
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Contre-coup
Posté par Lydia M. le 15.6.06
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Ouhla, ben oui, là, présentement, je subis le contre-coup des jours précédents. Qu'est-ce à dire donc ? Rappelle toi ami lecteur passionné : -D'abord, j'ai déménagé. Au risque de me répéter (et accessoirement de te prendre pour une truffe, ce que tu n'es pas, ami), ça signifie que les jours qui ont précédé la date D, j'ai emballé des trucs, trié des choses pour jeter/donner plein de machins. - Ensuite, je suis partie prendre des taxis, avions, bateaux et autres moyens de locomotion. - Puis je suis revenue, et j'ai commencé à ranger mes affaires (et même que j'ai pas encore fini). - Enfin, depuis mardi, les réjouissances professionnelles vont bon train... Tout ça pour dire que je suis un rien épuisée. Les nerfs un peu en pelote, je suis aussi un peu ailleurs. Tout en étant ravie d'être là, de savoir que mon homme m'attend quand je rentre tard, alors qu'il n'en peut plus non plus. J'attends donc le début du mois de juillet, les plongeons dans la grande bleue, les siestes à l'ombre dans l'herbe, les soirées sous les étoiles, l'espadon grillé au barbecue, le sable entre les doigts de pieds. D'ici là, je m'accroche. Et j'essaie de pas trop emmerder mon monde avec mes coups de barre (et j'aime pas trop les mars, donc c'est pas la peine de m'en proposer un).
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De transports de cartons en transports amoureux (en passant par des transports tout court)
Posté par Lydia M. le 12.6.06
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Ben oui, je suis revenue. Mais bon, je suis débordée moi en ce moment. Un truc de ouf. T'y crois même pas. Puisque tu es au courant de tout ami lecteur, j'ai déménagé : 3 jours quasi-non stop de portage de cartons, caisses en plastiques remplies de trucs, petits meubles, sacs de voyage et autres contenants permettant de vider le contenu de mon ancien chez moi dans notre nouveau chez nous qu'il est chouette. Pour me reposer, je suis partie faire la croisière s'amuse. Ben, franchement, je ne me suis tant gondolée que ça (c'était un ferry, pas une gondole). Et je ne me suis pas reposée du tout. Mais alors pas du tout. En fait, j'ai surtout pris des tas de moyens de transport : - Mardi 06/06 10 minutes de voiture pour aller au bureau (avec un conducteur de rêve) 30 minutes de taxi pour aller au naéroport 1h20 de gronavion pour aller à Marseille 30 minutes de car pour aller à la gare Saint-Charles 10 minutes de métro pour aller à la Joliette 10 minutes de marche à pied pour aller prendre le gros bateau 12 heures de bateau - Mercredi 07/06 4 heures de car pour aller de Bastia à Bastia via Saint-Florent 30 minutes de marche à pied dans Bastia (pour aller acheter du lonzu qui déchire grave sa race) Re-12 heures de bateau - Jeudi 08/06 30 minutes de marche à pied (avec sac de voyage) 1h30 de bus dans Marseille 10 minutes de ferry-boat (ferry-boâte) 30 minutes de taxi pour rejoindre l'aéroport 1h20 d'avion 20 minutes de taxi, pour enfin enfin, enfin, rentrer dans mon nouveau chez nous, que je découvrais...avec joie et délectation (et en famille). Et oui, si on compte bien, ça fait environ 2080 minutes de transport, en moins de 72 heures. Soit environ 35 heures. La dernière demi-heure a été un véritable suplice. Y a failli avoir massacre de chauffeur de taxi, j'en pouvais plus. C'est juste que là, il faut me laisser un peu tranquille, que je me pose un peu dans mon homesweethome. Avec mon homme et mon petit bonhomme.
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Demandez le programme !!
Posté par Lydia M. le 5.6.06
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Après un déménagement épuisant, mais ponctué de fous rires, demain je vais prendre un gronavion (j'ai décidé d'arrêter les avions Playmobil), pour aller là :  De là, je vais prendre un grobateau comme ça :  Pour aller passer une journée là :  Et quelle mouche m'a donc piquée (ta mère ! Ah non, ça marche pas !) ? Aucune ami lecteur incrédule, cette mini-croisière est à but professionnel. Qu'est-ce-que tu irais t'imaginer ? Que je vais dormir au soleil sur le pont du grobateau et aller à la piscine, au hammam et dans le jacuzzi ? Moi ? Nooooooooooooooooon ! Jamais ! Le travail, uniquement le travail.
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