Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
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Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
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Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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Les bleus me font voir rouge
     Posté par Lydia M. le 16.6.06

(post sérieux ou presque, à caractère footballistique)

Mon emploi du temps chargé du moment ne m'avait pas encore permis de te livrer ici, ami lecteur mes impressions sur le match France-Suisse...enfin, si on peut appeler ça un match...disons, la chose qui a eu lieu mardi soir.
Après une journée éprouvante à tenir un stand sur un salon non climatisé (mardi, rappelle-toi ami panamien, il faisait 35°C, et l'atmosphère était irrespirable), puis à faire bonne figure lors d'un rendez-vous dans un cabinet ministériel, non climatisé lui aussi, je suis ENFIN rentrée chez moi, epuisée mais enthousiaste à l'idée de voir nos bleus se défaire des helvètes...
Je pensais naïvement assister à une formalité, rythmée, rapide, technique, etc...
Ben tiens.
Tu parles Charles.
J'ai vu des gars à la ramasse, incapables de courir et de se faire des passes correctes, sans inspiration, et pire, sans envie. A essayer vainement de construire de fausses attaques.
De derrière mon écran, et à des centaines de kilomètres de là (des milliers à en croire les commentateurs, toujours objectifs : pour un peu, on avait l'impression que le match se jouait en zone tropicale), j'ai ressenti la tension et l'ambiance de chiotte régnant dans l'équipe.
J'ai découvert à la reprise de la seconde période que Wiltord était encore sur le terrain : le hic, c'est que je n'avais même pas vu qu'il était là !
J'ai pesté en voyant un Zidane carbonisé, mais qu'on laisse en seconde période, parce que quand même c'est notre Zizou, alors on ne peut pas se permettre de le faire sortir, malgré le nombre de ballons perdus (et je ne cause pas des chutes incessantes).
Zidane est un demi-dieu, voire un dieu : donc Zidane ne sort pas, si mauvais soit-il.
Vers la fin, trop tard, quand Domenech se décide à faire des changements, on se retrouve avec 3 milieux de terrain, ce qui, manifestement, ne sert à rien. De toutes les façons, il n'y a personne ou presque devant. Ribéry, qui aurait pu être providentiel, rentré peut-être trop tôt, sort, éreinté...
Il faut se rendre à l'évidence : il y en a parmi eux qui sont en bout de course, et cette coupe est forcément pour eux la coupe de trop (et oui, la coupe est pleine !).
Du trop, il y en a ailleurs aussi : trop d'argent probablement pour des joueurs blasés, qui ne sont d'évidence plus intéressés par l'enjeu sportif de cette compétition.
Après cette piteuse prestation, arrive le temps des explications : terrain lourd (comme dans Astérix aux jeux olympiques), températures élevées (gênantes exclusivement pour les organismes de nos joueurs), condition physique...c'est tout juste si on ne nous a pas expliqué que c'était à cause de la nourriture (bon, je me retiens quand même de faire un commentaire germanophobe et je reconnais qu'on aurait pu avoir un début d'explication) ou du sens du vent...
Devant un tel déferlement d'incompétences et de mauvaise foi, je me rabats sur les autres matches de la compétition, qui heureusement permettent d'oublier un spectacle aussi navrant.
Enfin, on ne tire pas sur une ambulance : je leur laisse encore une chance.
Mais qu'ils se méfient, car les coréens risquent de courir plus vite qu'eux.
Enfin, de courir tout court, car nos joueurs ont laissé leurs jambes et leur gnaque au vestiaire.