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Moi aussi tiens
Posté par Lydia M. le 28.7.06
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(titre qui n’a rien à voir avec la suite, mais c’est juste que « moi aussi, tiens »)
Je remarque seulement maintenant que, souvent, dans mon entourage et ailleurs, la cachotterie a été et est encore fréquemment de mise. Enfant, puis adolescente, j’avais toujours des copines qui fanfaronnaient en se parlant avec délectation d’un secret qu’elles partageaient, rien qu’elles deux…Je me souviens qu’elles écrivaient des journaux intimes, ce que j’abhorrais, en gloussant niaisement. Ca ne m'empêchait pas d'en déduire, avec une certaine tristesse que je n’étais pas digne de leur confiance. Parfois j’en souffrais, et parfois non.
Et même encore aujourd’hui, j’observe que certaines de mes connaissances cultivent avec une réussite certaine, l’art du secret. Parfois, il s’agit de mieux amener la révélation dudit secret, sous forme de scoop, de grande nouvelle, de bouleversement… Parfois, c’est seulement pour donner plus d’importance à des choses qui n’en ont aucune quand on y réfléchit bien, ce qui ne m’empêche toujours pas, a posteriori, d’être quelque peu froissée qu’on ne m’en ait pas parlé avant. Bien souvent, je suis prise au milieu d’une vaste guerre du secret, avec maxisurenchère, au cours de laquelle les forces en présence me demandent simplement de ne rien dire. Donc, je ne dis rien. Et c’est tant mieux : la plupart du temps, ça m’arrange, même si de temps en temps, c’est un peu lourd à porter. Mais je respecte la volonté de mes amis en fermant ma gueule.
Je me rends compte que j’ai très rarement demandé à un ou une ami(e) de garder quelque chose secret. Je me demande à quoi cela tient. Mon mode de fonctionnement, ma façon d’aborder les relations avec les autres, peut-être aussi une forme absurde de naïveté, que je trimballe encore aujourd’hui dans mes petites affaires. Pour autant, je serais cancanière ? Même pas. Je serais incapable de me préserver, me livrant entièrement et explicitement à tous ? Non plus.Même pas. Au contraire. Souvent, il faut me tirer les vers du nez.
Du coup, j’ai l’impression de n’avoir aucun secret pour les autres : je préfère, note bien ami lecteur dubitatif. C'est-à-dire aussi que lorsque je n’ai rien à dire, ben, je ne dis rien. Donc, là tout de suite, maintenant, je vais la boucler. Avoue que ça te soulage, ami lecteur, hein ?!
"La difficulté pour une femme n'est pas de garder un secret, mais de garder secret qu'elle garde un secret." Somerset Maugham

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Deux ou trois choses que je sais (de moi)
Posté par Lydia M. le 24.7.06
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Faire mon chemin… Ma préoccupation permanente (enfin pas que la mienne, je suppose). Bof, rien de neuf en somme, sous le soleil de plomb. Mon chemin, je le fais. C’est sûr et certain. Parfois à minipas de souricette, et puis tout d’un coup, vlan, comme par magie et presque par surprise, je bats des records de bond en avant, je franchis des étapes dont j’avais oublié qu’elles pouvaient l’être encore. Et je me retrouve, yeux clos et sourire aux lèvres, à me répéter encore et encore ces mots d’amour qu’il me murmure tout doucement…encore étonnée d’en entendre, et qu’ils me soient adressés, rien qu’à moi… Alors, aujourd’hui, je savoure, j’en profite, j’enregistre, je garde.
Parce que j’ai mis longtemps à avoir tout ça.
Et puis aussi bordel de merde, j’ai encore des milliards de trucs à faire. Il sera là, tout près. Ou pas loin.
Et là, ce n’est plus seulement une question d’organisation. Ca va finir aussi par être une question de temps.
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Grmpffffff....
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Ouais, suis là. Fait chaud, y a pas la mer ici. C'est pollué. Les fruits n'ont pas le même goût. Beuh. La tête ailleurs, loin. Plus au sud.
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Un dernier pour la route...
Posté par Lydia M. le 7.7.06
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Oui, un jeu de mots qui n'a rien à voir avec ma destination de villégiature, ni avec la choucroute garnie. Que nenni. J'avais juste envie que tu te gausses un peu ami lecteur, ma façon à moi de créer une sorte de manque, un genre de vide blogosphérique (pas ta mère). Car vois-tu ami lecteur, pour qu'un mec naisse, il faut qu'un salaud nique (ta mère). Ahahahahahahahhahahahhahahhahahha ! (t'as compris ? Meknès ? Salonique ?!). Bon, allez, à dans deux semaines. Tu vas finir par t'y faire à mon absence, tu verras. Et puis je vais revenir.
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Forza Francia !!
Posté par Lydia M. le 5.7.06
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Héhéhé !! Qui c'est qui va regarder la finale contre l'Italie, en, euh Sardaigne ? (et donc en somme, en Transalpinie ?). C'est bibi. Et mes deux chéris.
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Certains en ont (ou croient en avoir) et d'autres pas
Posté par Lydia M. le 4.7.06
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Finalement, je me rends compte que la vie est faite de luttes incessantes, plus ou moins intéressantes d'ailleurs, chacun essayant fréquemment de bouffer la laine sur le dos de son voisin, tout ça pour des clopinettes, de la gloire passagère ou le pouvoir (ou du moins la sensation d'en avoir). Du coup, certaines personnes ont tendance à abuser, justement, du peu de pouvoir dont elles disposent. (là, ami lecteur caniculé, je sens que tu te demandes où je veux en venir. Bon, j'ai bien une réponse, mais tu risques de me trouver un rien vulgaire). Voilà une liste non exhaustive de situations dans lesquelles l'abus de micropouvoir est ridiculement grotesque (mais très très énervant) : - le garagiste qui essaie de t'enfler, en t'expliquant que c'est l'injecteur du carburateur de la pompe du déflecteur de la durite des bougies qu'est pété, et que, ben va falloir commander la pièce et que ça va prendre trois bonnes semaines et qu'ensuite, ben, y aura pas de mécano dispo avant deux semaines pour la remettre en place, et que comme y faut démonter le moteur, ça prendra au moins une semaine. Tout ça pour la modique somme de 1000 euros, et encore, c'est pas cher ma petite dame. Mais bon, je m'en cogne, j'ai pas de voiture (j'aime pas ça, j'en ai pas besoin et pis justement ça m'évite les contacts avec les garagistes). - le plombier qui t'explique comment actionner un robinet. - l'infirmière qui t'infantilise à l'hôpital. Personne ne t'informe de ce qui va t'arriver dans les prochaines minutes, et de surcroît, tu es suprêmement humilié, à oilpé au milieu d'un couloir avec des enfants qui hurlent, des gens qui saignent ou qui gerbent. - la voiture qui ne s'arrête pas quand tu veux traverser avec ton enfant, alors que tu attends depuis 5 bonnes minutes au passage-piéton : trop occupé à téléphoner d'une main, en général, le conducteur ne peut pas en plus s'arrêter, ou alors si, 2 mètres plus loin parce que le feu est rouge. T'en as d'autres, ami lecteur dégoulinant ? A ton clavier.
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Mes nuits d'été
Posté par Lydia M. le 3.7.06
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(qu'elles sont chouettes) Avec cet air qui s'agite et se rafraîchit (un peu). Avec ces fenêtres qu'on laisse ouvertes. Avec les feuilles des arbres qui font de drôles d'ombres au plafond. Avec la lumière des réverbères qui donne à nos peaux des éclats dorés. Ensuite, on quittera tous les trois, pour un temps qui paraît toujours trop court, la grande ville pour aller savourer d'autres nuits, quelque part en Méditerranée.
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