Faire mon chemin…
Ma préoccupation permanente (enfin pas que la mienne, je suppose).
Bof, rien de neuf en somme, sous le soleil de plomb.
Mon chemin, je le fais. C’est sûr et certain.
Parfois à minipas de souricette, et puis tout d’un coup, vlan, comme par magie et presque par surprise, je bats des records de bond en avant, je franchis des étapes dont j’avais oublié qu’elles pouvaient l’être encore.
Et je me retrouve, yeux clos et sourire aux lèvres, à me répéter encore et encore ces mots d’amour qu’il me murmure tout doucement…encore étonnée d’en entendre, et qu’ils me soient adressés, rien qu’à moi…
Alors, aujourd’hui, je savoure, j’en profite, j’enregistre, je garde.
Parce que j’ai mis longtemps à avoir tout ça.
Et puis aussi bordel de merde, j’ai encore des milliards de trucs à faire.
Il sera là, tout près. Ou pas loin.
Et là, ce n’est plus seulement une question d’organisation.
Ca va finir aussi par être une question de temps.