Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

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(Suisse mais) Bon pour ton poil
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Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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Drôle d'endroit pour une rencontre
     Posté par Lydia M. le 3.8.06

Jusqu'à présent, la mort a peu fréquemment fait incursion dans ma vie.
Je ne vais surtout pas m'en plaindre.

Ce matin, je suis allée à la crémation d'une femme, proche de mon frère car mariée pendant longtemps à un de ses meilleurs amis. Cette femme a estimé que le seul moyen de mettre un terme à sa souffrance permanente était de cesser de vivre.
Pas atteinte par une maladie incurable, non. Incapable de supporter le calvaire de sa vie.
Elle est donc partie, toute seule, s'est endormie pour ne jamais se réveiller.
Je ne juge pas. Je suis comme les autres personnes de l'assistance ce matin : impuissante.
Puisque, forcément, il est trop tard.
A l'occasion de cette poignante cérémonie, pendant laquelle aucun mot ne fut prononcé, j'y croisais une autre femme : celle qui 18 ans plus tôt avait mis ma nièce au monde.
En me voyant, elle aussi évoqua brièvement notre dernière rencontre, 18 ans auparavant.
Une vie qui commençait.

C'est trop tard
C'est trop tard pour verser des larmes,
Maintenant qu'ils ne sont plus là.
Trop tard, retenez vos larmes.
Trop tard, ils ne les verront pas
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut aimer ceux que l'on aime,
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut donner à ceux qu'on aime.
Ils sont couchés dessous la terre
Dans leurs maisons froides et nues
Où n'entrera plus la lumière,
Où plus rien ne pénètre plus.

Que feront-ils de tant de fleurs,
Maintenant qu'ils ne sont plus là ?
Que feront-ils de tant de fleurs,
De tant de fleurs à la fois ?
Alliez-vous leur porter des roses
Du temps qu'ils étaient encore là ?
Alliez-vous leur porter des roses ?
Ils auraient préféré, je crois.
Que vous sachiez dire je t'aime,
Que vous leur disiez plus souvent,
Ils auraient voulu qu'on les aime
Du temps, du temps de leur vivant.

Les voilà comme des statues
Dans le froid jardin du silence
Où les oiseaux ne chantent plus,
Où plus rien n'a plus d'importance.
Plus jamais ne verront la mer,
Plus jamais le soir qui se penche,
Les grandes forêts en hiver,
L'automne rousse dans les branches,
Mais nous n'avons que des regrets,
Mais nous n'avons que des remords,
Mais ils ne le sauront jamais.
Ils n'entendent plus, c'est trop tard,
Trop tard, trop tard...
Barbara