Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
Un petit commentaire en privé ? mesaventures(at)gmail.com


 

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So Tangibeule
Khazâd, feignant, l'a arrêté (mais en fait, non, mais en fait si)
Lelapin
Schtroumpfs
Wayne, feignant, comme Khâzad (mais en fait, non, mais en fait si)
Du bon miam
Yeux ouverts


 

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Ensuite, la suite
     Posté par Lydia M. le 7.8.06

(mais pas pour tout de suite)

Il y a peu, ami lecteur ouvert au mois d'août, je te faisais part de certaines de mes interrogations relatives à mon avenir ou mon devenir professionnel...
Je te confiais mon envie, encore trop vague malheureusement pour l'instant, de faire autre chose...
Théoriquement, je ne devrais pas me plaindre, et ça tombe bien, je ne le fais pas : j'ai un boulot intéressant, je gagne bien ma vie et mon boss est un ami.
Donc forcément, ça aide.

Mais quand même.

Quand même, à un moment, il faudra que je (re)considère la question : je l'ai fait dans le domaine perso et j'en tire aujourd'hui des satisfactions tout plein.
Je ne redoute pas le moment où il faut tout mettre à plat, peser le pour et le contre, etc...J'ai été capable de le faire à des moments-clés de ma vie.
Sans regrets : je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en ce moment, je me sens bien, je vis en accord avec ce que je suis et ça, c'est essentiel.

Donc, dans le domaine professionnel, ça devrait être pareil.
Ca devrait.
Seulement, c'est plus compliqué qu'il n'y paraît.
Le monde du travail de notre beau pays est rigide, frileux (à répéter 20 fois de suite très vite).
Comme le disait ce jeune papa expatrié qui met son blog à jour tous les 36 du mois, le CV reste au coeur de tout.
Il trace un chemin, dont il est quasiment impossible ensuite de s'écarter.
Et j'ajoute à cela que, pour une femme, c'est encore moins simple et passé un certain âge, celui de la mobilité à tout va, c'est un genre de mission impossible.
Je dois reconnaître, non sans quelques sueurs froides, que je combine les deux critères.
Personne n'aurait donc idée, en France, de recruter quelqu'un autrement qu'en décryptant son CV, après une demi-douzaine d'entretiens, de tests psychologiques, graphologiques, voire astrologiques ou autres stupidités du même acabit.
J'ai passé de nombreux entretiens dans ma courte vie professionnelle, au cours desquelles les questions qui m'ont été posées traduisaient une vraie angoisse, compréhensible quand on connaît un minimum le Code du travail et la lourdeur d'une procédure d'embauche : celle pour le recruteur de se planter.
Je passe sur les questions liées au désir d'avoir un enfant, posées, malgré l'interdiction : aux alentours de 30 ans, ils sont à l'avance terrorisés par le fait que l'on envisage d'avoir des enfants. Autour de 40 ans, ils sont moins regardants là dessus (ils ont tort, assurément).
Tout doit être expliqué : pourquoi on est resté quelque part (4 années, c'est long, vous n'arriviez pas à trouver ailleurs ? Pourquoi, hein, pourquoi ? 4 années, c'est court, vous ne seriez pas instable ? Pourquoi on en est parti, comment on en est parti, pourquoi n'ai-je pas choisi telle option à Sciences Po, pourquoi en choisissant cette filière là, je n'ai pas ensuite fait ce que tout le monde est sensé faire)...Il n'y pas si longtemps, on doutait sur mes qualités rédactionnelles parce que j'avais fait un bac scientifique (20 ans auparavant...).

Je n'ai jamais eu de vision à 5 ans de quoi que ce soit et encore moins de mon boulot.
Je me suis toujours dit que je me débrouillerais, quoi qu'il arrive.
Pour l'instant, je ne me suis pas trop plantée.
Sauf que là, j'ai une furieuse envie de sortir de la voie que je me suis tracée, parfois un peu malgré moi et souvent au hasard.

Je sens qu'il va me falloir de l'imagination et de l'énergie.

Ca tombe bien.
J'en ai.