Le blog à Lydia M.
Mes (més)aventures, ma vie, mon oeuvre. Du palpitant en veux-tu en voilà, forcément.
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Mon curriculum, j’vais éviter ?
     Posté par Lydia M. le 15.11.06

Encore un post sur la thématique récurrente (qui n'est pas une petite éponge qui gratte), ami lecteur, de mes atermoiements professionnels.
Désolée, hein, mais je traverse (euh, c’est une trèèèès longue traversée, je te l’accorde !) une période délicate faite de questionnements encore pas totalement résolus et de constats quasi-définitifs.

D’abord les constats : je suis désormais impossible à recaser dans une entreprise lambda (pas lambada, j’ai déjà dit qu’il ne fallait pas confondre).
Ouaip. Ca j’en suis sûre et certaine.
Le pire pour moi serait une grosse boîte très hiérarchique, avec des procédures à la con et, aussi, des tas d’outils débiles qui monopolisent en général du temps, de l’énergie et de la matière grise (pour la mise en place, et l’utilisation). Et, surtout, une ambiance de conspiration permanente, d’hypocrisie et de faux-semblants, dans laquelle celui qui réussit le mieux est malheureusement celui qui arrive à faire semblant de travailler avec les autres, tout en leur bouffant la laine sur le dos et en brassant de l’air, plein, pour faire croire qu’il travaille plus qu’eux. Car dans le travail, la solidarité, mon cul ouais, ça n’existe pas. Faut pas croire.
Et tu trouveras ça peut-être caricatural, ami lecteur, mais quand même, avoue que c’est comme ça presque partout.

Et puis, j’aurais beau le tourner de toutes les façons, sans être idyllique, ma situation actuelle est pour le moins enviable : on arrive à bosser la plupart du temps en se marrant, et on se met sur la tronche quelques jours par mois seulement. Globalement, franchement, on avance, on a plein de marges de manœuvre et on passe le plus clair de notre temps à cravailler (même si des fois c'est fatigant !) et pas à comploter.
Mais, les bonnes choses vont avoir une fin.
Pour une raison majeure : le secteur d’activité dans lequel j’exerce mes talents commence à me sortir par les yeux.
Cette lassitude, à un moment, risque de l’emporter sur le reste. Je le sais.
Et puis, faire la même chose dans un autre secteur, ça me branche pas du tout. Ce ne serait qu’une illusion de changement : je sais pertinemment que je me sentirais à l’étroit très très rapidement.
Donc, ce n’est pas qu’une question de secteur, c’est aussi le job en lui-même, trop technocratique (ta mère ?) pour moi... ou trop différent de ce que je suis vraiment... (mais je ne suis ni la 1ère ni la dernière dans ce cas...)

Après les constats, les questions, enfin, la question, déjà posée ici : mais alors, qu’est-ce que je peux faaaaaaiiiiiiire ?
Envoyer des CV et passer des entretiens à la con ?
Rhhhhhaaa, non, j’ai déjà donné !
Donc, je n’ai pas 50 options : en gros, j’en ai... une seule (et merde !).
Je pense avoir trouvé (enfin, mais c'est pas fini) des activités qui me plaisent et où je me débrouille bien car plus en adéquation avec mon moi-même que j'ai (je parle bien ici d’activités à caractère professionnel, non, parce que je te vois venir de fort loin, ami lecteur, avec tes gros sabots), et donc plus épanouissantes. Je fais en sorte de rencontrer les gens qui vont avec. Et qui auraient envie (et les brozoufs aussi) de me faire bosser.
C’est ce que je commence à faire. Mais curieusement, j’ai l’impression un peu désespérante, que j’ai souvent plus d’idées pour les autres que pour moi.
C'est probablement une question de confiance en soi(enfin, en moi).
Fort heureusement, il y a des personnes qui m’aident à croire un peu plus en moi.

Du coup, j’en arrive à me convaincre que tout n’est pas perdu.
Même si c’est loin d’être gagné.
(J’adore ce genre de fin !)